INTERVIEW – Invité ce lundi sur LCI, le maire de Nice Christian Estrosi est revenu sur les résultats des élections régionales. Avant d'évoquer son éventuel soutien à Emmanuel Macron en vue de l'élection présidentielle.
"Nous verrons, nous n'en sommes pas là." Invité sur LCI ce lundi, Christian Estrosi a balayé les questions sur un éventuel soutien apporté à Emmanuel Macron en vue de l'élection présidentielle l'année prochaine. Avant de faire un pas vers le chef de l'Etat.
"J'ai des relations avec le président qui sont constructives, au nom de la collectivité que je dirige. Il y a eu des périodes où je n'ai pas eu de soutien sur les gros investissements qui étaient les miens, or là j'ai signé un plan de relance avec l'Etat qui va nous permettre d'avoir un rebond en matière de compétitivité et d'emplois", a reconnu le maire de Nice.
"J'ai de bonnes relations avec le président"
S'il refuse de se prononcer dès maintenant, Christian Estrosi n'exclut pas de faire campagne en faveur d'Emmanuel Macron. "Je souhaite la victoire de la France", a-t-il assuré. Avant de préciser sa pensée : "Si le président, avec lequel j'ai de bonnes relations, est en mesure de mettre notre pays en situation de faire face à la crise économique, sociale, grâce aux initiatives qui ont été prises en partenariat avec les collectivités, et que cela fasse réussir la France... Moi, je souhaite la réussite de la France."
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Pour autant, Christian Estrosi ne ménage pas le président, selon lui en déroute à chaque élection. "Nous voyons que lorsque le président de la République est en campagne - aux Européennes -, il est à quasi égalité avec le RN. Lorsque c'est sa formation politique, elle subit un rejet de la part des Français." Pour le maire de Nice, la victoire est avant tout collective, comme cela a été le cas dimanche soir : "Ces élections sont-elles la victoire de LR ? "Ah bon ? Xavier Bertrand est LR ? Valérie Pécresse est LR ? (...) C'est le rassemblement des forces de la droite, du centre et ceux qui ont fait le sacrifice de ne pas se représenter à gauche au second tour."