A CHAUD - Emmanuel Macron a tenu un long discours de 1h30, lundi 3 juillet devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles. Une initiative diversement appréciée, si l'on écoute et lit les réactions des intéressés après son intervention.
Du "creux" et du "pompeux" pour les uns, du "respect" et de "l'espoir" pour les autres. Comme l'on pouvait s'y attendre, le fameux discours d'Emmanuel Macron - 1h30 devant les parlementaires réunis en Congrès - a suscité des réactions parfaitement conformes aux positionnements des uns et des autres vis-à-vis du chef de l'Etat.
Si, pour les défenseurs de l'exécutif, le président de la République a ouvert la voie aux réformes à venir en donnant "un cap" aux Français, ses détracteurs s'en sont donnés à coeur joie pour dénoncer un exercice de "communication" et fustiger un discours jugé "creux" et relevant d'un exercice de communication.
"Marque de respect"
Côté gouvernement, le patron des députés REM Richard Ferrand a insisté sur "l'espoir" suscité par la prise de parole présidentielle, paraphrasant les paroles de La Marseillaise sur son compte Twitter :
"Un discours à la hauteur des défis qui nous attendent", a également jugé Pierre Person, député REM de Paris.
Même appréciation chez les "constructifs", cette fraction de la droite qui a choisi de soutenir une partie des réformes de l'actuel exécutif au risque d'une scission d'avec Les Républicains. L'un de leur représentants, Thierry Solère, a ainsi jugé sur LCI que l'intervention d'Emmanuel Macron devant le Congrès était "une marque de respect vis-à-vis des parlementaires", et que le Président avait pu ainsi "fixer les grands caps de sa politique générale". Un discours "utile", a également estimé son acolyte Pierre-Yves Bournazel, député LR de Paris.
"Creux", "gazeux", "bonapartisme surjoué" pour l'opposition
Les réactions les plus musclées au discours sont logiquement venues des rangs de l'opposition. Dans un post sur Facebook, Jean-Luc Mélenchon, qui n'en a pas perdu une miette même s'il avait décidé, avec les autres députés Insoumis, de ne pas se rendre au Congrès, a fustigé une "interminable pluie de truismes", le "bonapartisme surjoué", "l'européisme bêlant" et "l'ennui mortel" suscité par le chef de l'Etat.
Sur LCI, la patronne du Front national, Marine Le Pen, a dit avoir eu "le sentiment d'assister à un sermon de télévangéliste", un reproche déjà fait à Emmanuel Macron durant sa campagne. "Après une longue heure et demie, on n'en sait pas plus en sortant qu'en entrant."
Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a trouvé le discours "passablement creux, pompeux et ennuyeux". "Pas d'annonce forte qui ne soit déjà connue... Et une annonce qui m'inquiète, la sortie de l'état d'urgence", a-t-il détaillé pour LCI. "Nous sommes dans l'incantation, les grandes phrases, la communication."
"A part la proportionnelle, il n'y avait rien dans ce discours", a conclu de son côté le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. "Je suis effaré que le Président ait réuni autant de monde pour faire un discours aussi creux. Ça ne va pas améliorer les liens de confiance avec les Français."
Autre réaction pour le moins originale, celle du député LR du Vaucluse Julien Aubert, qui, auprès du Monde, a trouvé le discours présidentiel "creux, lénifiant. Jupiter, c'est une planète gazeuse".
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