Emmanuel Macron s'est confié ce vendredi à plusieurs titres de la presse régionale.A cette occasion, il a annoncé la création d'un "Conseil national de la refondation" après les élections législatives.Il souhaite ainsi ouvrir le dialogue avec les Français autour des priorités qu'il a érigées durant la campagne présidentielle.
"J'ai porté cinq objectifs pendant la campagne : l'indépendance (industrielle, militaire, alimentaire…), le plein emploi, la neutralité carbone, les services publics pour l'égalité des chances et la renaissance démocratique avec la réforme institutionnelle. Pour les atteindre, je veux réunir un Conseil national de la refondation, avec les forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort".
Le président de la République fourbit ses armes en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. Dans un entretien à plusieurs quotidiens régionaux diffusé ce vendredi soir, il a ainsi décidé la création d'un "Conseil national de la refondation" qui sera enclenché juste après ces élections. "Les Français sont fatigués des réformes qui viennent d’en haut. Ils ont plus de bon sens que les circulaires. Paris doit être au service du terrain", a-t-il lancé.
La première séquence portera sur le pouvoir d'achat
Emmanuel Macron souhaite que la Première ministre Elisabeth Borne et son gouvernement "puissent faire vivre" ce Conseil national de la refondation, clin d'œil au Conseil national de la résistance (CNR) qui coordonnait les différents mouvements de la Résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale. Il justifie cette référence au CNR par le fait que "nous vivons un temps comparable". "Nous sommes dans une ère historique qui impose de changer profondément de modèle et puis la guerre est là", en Ukraine.
Le président précise qu'il y aura "une première séquence de plusieurs jours, puis des rendez-vous réguliers" et que la première portera sur le pouvoir d'achat, préoccupation numéro un des Français. "Puis, dès septembre, je souhaite que des discussions aient lieu sur le terrain, dans les 1 200 bassins de vie, auxquelles seront associées toutes les parties prenantes, pour la santé, par exemple, les médecins, les paramédicaux, les élus et nos associations de patients. On va se donner plusieurs mois pour identifier les besoins et bâtir des projets", a-t-il ajouté.
"L'idée est de rassembler toutes les forces vives de la nation et que chacun comprenne les contraintes des autres", souligne l'entourage du chef de l'État à TF1-LCI, ajoutant qu'il n'en sortira pas forcément un texte.
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