Dans le cadre de leur niche parlementaire qui a lieu ce jeudi 9 février, les députés socialistes ont déposé une proposition de loi visant à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux.Il s'agit de créer un statut d'influenceur permettant notamment de les sanctionner en cas de dérive.
Les "influenceurs", ces célébrités qui monnayent et valorisent leur image sur les réseaux sociaux en partenariat avec des marques, font régulièrement parler d'eux. Dernièrement, c'est à cause de leurs conseils en placements financiers, ou encore pour leurs méthodes de vente contestables et très peu encadrées.
Pour réguler ce monde de la vente en ligne sur les réseaux sociaux, les députés socialistes ont déposé une proposition de loi qu'ils défendront ce jeudi 9 février dans le cadre de leur niche parlementaire. "Il est temps que les influenceurs prennent leurs responsabilités pour les contenus qu'ils produisent et pour lesquels ils sont rémunérés", écrivent-ils dans leur texte.
Leur proposition de loi tient en deux points, le premier étant la création d'un statut légal qui encadrera les ventes par promotion et interdira certains placements de produits compte tenu des intérêts de santé et d'ordre publics. Y contrevenir pourra entraîner des sanctions, à hauteur de celles applicables à l'escroquerie dans le code pénal.
Aussi, "elle prévoit que chaque photo ou vidéo contenant un placement de produit doit en contenir la mention explicite pendant l’intégralité de la diffusion du post sur l’image – c'est-à-dire en incrustation – et contraint les influenceurs à indiquer sur leurs posts si les produits sont issus de dropshipping (livraison directe) pour mieux informer le consommateur", lit-on dans le texte.
Bientôt un nouveau texte examiné au mois de mars
Les socialistes se félicitent que ce texte soit le premier sur le sujet débattu au Parlement. Un autre sera bientôt examiné, au mois de mars : une proposition de loi transpartisane défendue par Arthur Delaporte (PS) et un député de la majorité. Elle reprendra ce texte et l'élargira à d'autres problématiques (statut des agences, responsabilité des plateformes…).
La niche socialiste contient sept textes, parmi lesquels la mise en place du repas à 1 euro pour tous les étudiants et non les seuls boursiers, la suspension et le retrait de l'autorité parentale des personnes poursuivies pour tous crimes et violences sexuelles contre son enfant, ou la nationalisation d'EDF sans risque de "démantèlement".
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