La France touchée par une cinquième vague de Covid-19

Covid-19 : l'opposition vent debout contre de nouvelles mesures "punitives" et "ridicules"

M.G
Publié le 28 décembre 2021 à 7h38, mis à jour le 28 décembre 2021 à 14h19
JT Perso

Source : TF1 Info

RÉACTIONS - Plusieurs figures de l'opposition, notamment issues de l'extrême-droite, ont dénoncé lundi des "mesures punitives" après les nouvelles restrictions sanitaires annoncées par l'exécutif pour freiner la nouvelle vague épidémique.

Un énième serrage de vis qui ne passe pas dans l'opposition. Pour freiner la flambée épidémique de Covid-19 en France, impulsée par le très contagieux variant Omicron, le gouvernement a annoncé lundi le retour de restrictions sanitaires dans les jours à venir, y compris pour les personnes vaccinées. Une initiative incompréhensible aux yeux de plusieurs ténors de l'opposition, à commencer par Marine Le Pen qui a rapidement fustigé  "des mesures punitives qui n'ont aucun sens"

"Comment accepter des mesures aussi ridicules que l'interdiction de danser, boire debout, manger dans un train ou l'obligation de porter un masque dans la rue ?", questionne-t-elle. "On a promis [aux Français] un retour à la vie normale avec le vaccin. Aujourd'hui, ils vivent sous la menace permanente de nouvelles restrictions", a dénoncé la candidate RN à l'élection présidentielle, appelant à "prendre des mesures de bon sens", comme "rappeler les soignants suspendus (et) rouvrir les lits fermés". L'élue d'extrême droite a également demandé de "renoncer au pass sanitaire/vaccinal"

Une politique sanitaire "encore plus folle que l'ancienne"

De son côté, son concurrent à la droite de la droite, Éric Zemmour a choisi l'ironie pour démonter la politique sanitaire "folle" de l'exécutif. "Pas de café debout, pas de popcorn au cinéma, pas de chips dans le train : la nouvelle politique sanitaire du gouvernement est encore plus folle que l’ancienne", a moqué l'ancien polémiste sur Twitter. "Arrêtons de naviguer à vue et passons enfin à une gestion à long terme de l’épidémie", a réclamé Zemmour.

En parallèle, le député LFI, Eric Coquerel, a estimé "que l'exécutif en est réduit à commenter la vague virale sans cohérence et en affaiblissant en prime l'État de droit", "faute d'avoir anticipé", selon lui, cette nouvelle vague de Covid-19. Son collègue Aurélien Taché, député ex-LREM du Val-d'Oise, a lui dénoncé "le choix de la coercition" fait par l'exécutif "avec son pass vaccinal", "plutôt que de renforcer l'accès et la pédagogie pour la vaccination". 

En outre, Fabien Gay, sénateur PCF, s'est, lui aussi, désolé de la direction prise par la majorité présidentielle sur les réseaux sociaux. "Plus de café au comptoir, de popcorn au cinéma, de concert debout, masque à l’extérieur, télétravail, PasseVaccinal, possibilité d’une 4eme dose… Mais pas un mot sur la réouverture des lits, gratuité des tests, levée des brevets pour accélérer la vaccination de l’Humanité", a-t-il pointé.

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Outre le projet de pass vaccinal, qui sera prochainement débattu au parlement, Jean Castex et Olivier Véran ont annoncé lundi le retour des jauges lors des grands rassemblements (2000 personnes maximum en intérieur, 5000 en extérieur). De même, le télétravail est, de nouveau, déployé à grande échelle dans le pays, à raison de trois jours minimum par semaine pour les professions qui y sont éligibles. La consommation et les concerts debout sont également interdits "à compter de lundi et pour une durée de trois semaines". Même chose pour la restauration pour les transports ou dans les salles de cinéma. 


M.G

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