COVID-19 - Dans une interview au "Monde" samedi, le Premier ministre dit travailler à une stratégie de lutte contre le Covid-19 jusqu'à l'été, qu'il présentera à la fin du mois. Mais il prévient d'ores et déjà les Français qu'il faudra "vivre avec le virus sur le temps long".
Alors que le confinement a débuté il y a un peu plus de deux semaines et que le gouvernement n'a toujours pas donné de date de fin, le Premier ministre prépare les esprits à une lutte de longue durée contre le Covid-19. Dans une interview au Monde, Jean Castex explique même travailler à une stratégie de lutte contre le virus jusqu'à l'été 2021. Cette dernière devrait être présentée à la fin du mois de novembre.
Pour le chef du gouvernement "tant que nous n’aurons pas de vaccin, nous devons donner des perspectives sur les règles du jeu". Car il prévient les Français qu'il faudra "vivre avec le virus sur le temps long". Ainsi, au Monde, il avertit : "Les rassemblements festifs, familiaux dans des salles de fêtes ne pourront pas reprendre avant longtemps. De même, les bars et les restaurants qui font aussi partie des endroits de contamination forte ne pourront pas rouvrir dès le 1er décembre, contrairement aux magasins de jouets, par exemple". " À l’inverse, le télétravail devra perdurer, sur la base d’un équilibre à trouver dans les entreprises pour éviter le tout ou rien", explique-t-il.
Jean Castex en appelle également à la responsabilité des Français : "Seule une régulation par la société elle-même nous permettra une cohabitation apaisée avec le virus", "plus les gens feront d’efforts maintenant, plus on pourra desserrer rapidement".
"Je regarde plus les courbes en réanimation que celle des sondages"
Dans cet entretien, le chef du gouvernement dit assumer tenir une ligne sanitaire dure - "dans une crise comme on n’en a pas vu depuis 1920, avec des centaines de morts tous les jours, mon premier critère de décision, c’est la sécurité sanitaire" - même si elle égratigne sa cote de popularité. "Mon rôle de chef du gouvernement est de faire face. La période, on ne la choisit pas", juge-t-il. "Le fait d’être critiqué pour la place que j’occupe, c’est quelque chose que j’avais totalement intériorisé en arrivant à Matignon. Je n’en ressens ni blessure ni surprise." "Quand je dis que je regarde plus les courbes en réanimation que celle des sondages, c’est l’absolue vérité. Mon sujet, c’est de savoir si l’on prend les bonnes décisions dans l’intérêt des Français."
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