POSITION - L'ancien Premier ministre s'est prononcé mercredi en faveur de la vaccination obligatoire, rappelant la décision du gouvernement de rendre obligatoire "un grand nombre de vaccins pour les enfants" en 2017 qui "donne de bons résultats".
"Il y a une question derrière qui est plus intéressante que la polémique". Invité ce mercredi à réagir aux propos d'Emmanuel Macron qui a déclaré vouloir "emmerder les non-vaccinés" enflammant l'opposition, Edouard Philippe a estimé que le sujet sous-jacent est celui de la vaccination obligatoire.
"Je comprends qu'on réfléchisse, qu'on hésite, qu'on débatte", mais "je préférerais qu'on se pose la question collectivement, y compris sur le plan législatif", et "qu'on impose le principe d'une vaccination obligatoire", a ajouté l'ancien Premier ministre sur France 2. Il a rappelé que le gouvernement avait en 2017 "décidé de rendre obligatoire un grand nombre de vaccins pour les enfants. C'est applicable depuis le 1er janvier 2018 et ça donne de bons résultats".
"Je comprends assez bien cette idée"
"Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie", affirme le chef de l’État dans un entretien au Parisien publié mardi, enflammant de nouveau les débats sur le pass vaccinal à l'Assemblée jusqu'à une nouvelle suspension de l'examen du texte.
"L'idée, c'est que le président de la République, comme à mon avis beaucoup de Français, souhaiterait que tous ceux qui ont un schéma vaccinal complet ne subissent pas les contraintes et le contrecoup dû au fait qu'entre 8 et 10% de la population française refuse de se faire vacciner", a expliqué le maire du Havre.
"Je comprends assez bien cette idée et je la partage assez volontiers et je crois qu'il y a une bonne majorité de Français qui la partagent", a ajouté le président d'Horizons. Concernant le choix des termes, le président de la République "s'est exprimé de façon familière" et "on a compris ce qu'il voulait dire", a encore expliqué Edouard Philippe, ajoutant que "c’est lui qui dira s’il regrette".
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