APPEL AU CALME - Emmanuel Macron a réagi lundi à la situation en Guadeloupe, en proie à des violences urbaines, exprimant la "solidarité" de la nation et demandant à "ne rien céder au mensonge et à la manipulation par certains de cette situation".
"Ne rien céder au mensonge". Interrogé sur la situation en Guadeloupe, où des émeutes font rage depuis plusieurs jours, le chef de l'État, en déplacement à Amiens ce lundi, a évoqué une situation très explosive et il a dénoncé "des manipulations par certains de cette situation".
Exprimant la "solidarité de la nation" au territoire d'Outre-mer, le chef de l'État a assuré, qu'il y avait en Guadeloupe "une adhésion croissante à la vaccination", malgré l'opposition d'une "toute petite minorité".
Que "l'ordre public soit maintenu"
"On ne peut pas utiliser la santé des Françaises et des Français pour mener des combats politiques" et "il faut que l'ordre public soit maintenu", a-t-il déclaré, alors que l'archipel antillais est secoué par un mouvement ayant pour origine la contestation de l'obligation vaccinale des soignants, qui a dégénéré en crise sociale émaillée de nombreuses violences.
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La nuit de samedi à dimanche est restée agitée dans les rues et sur les routes de l'île, entre barrages routiers, incendies et pillages qui ont débouché sur 38 interpellations dans la nuit et fait deux blessés chez les forces de sécurité. Trente personnes doivent être jugées ce lundi en comparution immédiate pour leur participation directe aux actes de pillages et/ou de violences urbaines commis ces dernières nuits, a indiqué le procureur de la République de Pointe à Pitre dans un communiqué.