Covid-19 : la propagation fulgurante du variant Omicron

Covid, grippe, gastro... Olivier Véran prédit "un mois de janvier difficile à l'hôpital"

A. LG
Publié le 3 janvier 2022 à 10h04
Olivier Véran, le ministre de la Santé, le 24 juin 2021.

Olivier Véran, le ministre de la Santé, le 24 juin 2021.

Source : GAIZKA IROZ / AFP

PRÉVISIONS - Le ministre de la Santé a mis en garde lundi contre "un risque de saturation de nos hôpitaux, des lits d'hospitalisation conventionnels" du fait de l'épidémie de Covid-19 mais aussi des "autres pathologies".

"On va passer un mois de janvier difficile à l'hôpital". Disant ne pas voir pour le moment "de ralentissement" du variant Omicron, Olivier Véran a prédit lundi des semaines éprouvantes pour le système hospitalier compte tenu de l'épidémie de Covid-19 et des "autres pathologies".

"Les soignants qui sont à pied d'œuvre" et "qui n'ont pas pris de vacances, le savent", a poursuivi sur France Inter le ministre de la Santé.

"Des besoins en oxygène de trois, quatre jours"

"La grippe a commencé, les gastroentérites sont là. Les autres pathologies, les autres personnes qui ont des maladies chroniques ont besoin d'être soignées. Sur 400.000 lits de médecine que comptent nos hôpitaux aujourd'hui, 20.000 sont déjà occupés par des patients Covid avant même l'impact de la vague Omicron", a déclaré Olivier Véran.

"Le risque encouru avec Omicron est un risque de saturation de nos hôpitaux, des lits d'hospitalisation conventionnels", a-t-il détaillé. "Omicron est moins dangereux" et "provoque moins de détresse respiratoire aiguë, et les besoins de lits en réanimation sont moins importants qu'avec les variants précédents", mais il peut provoquer "des besoins en oxygène de trois, quatre jours et donc on s'attend à un afflux de malades dans les lits d'hospitalisation conventionnelle", a souligné le ministre.

"Peut-être la dernière des vagues"

"Vu le taux de contamination dans notre pays et d'ailleurs sur la planète, il est probable que nous ayons tous acquis une forme d'immunité ou par la vaccination, ou par l'infection, ou les deux", a-t-il estimé.

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"A l'issue de la première vague, il y avait 4 à 5% de la population qui avait atteint une forme d'immunité et nous n'avions pas de vaccin. (...) On va avoir, à l'issue de la vague Omicron, une immunité qui sera largement supérieure aux 50%. Même avec la vaccination quasiment du 100% en réalité", a-t-il ajouté. Et de conclure : "C'est peut-être, peut-être - encore une fois, tout est dans le peut-être - la dernière des vagues"


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