Dans les colonnes du Parisien, le président de l'Assemblée nationale a assuré que l'auteur des bêlements à l'attention de la députée Alice Thourot, ce jeudi, serait sanctionné.
A côté des discussions sur la loi de la moralisation de la vie publique (retouchée par le Sénat vendredi 4 août, avec la réinstauration de l'IRFM) et sur la loi Travail (les députés de gauche se sont unis pour déposer un recours auprès du Conseil constitutionnel), c'est l'autre dossier brûlant du Parlement. Qui a bien pu pousser un bêlement de chèvre pendant que la députée marcheuse Alice Thourot avait la parole, ce jeudi soir ?
Alors que l'Assemblée se faisait fort de présenter une proportion inédite de femmes pour cette XVe législature, l'incident est particulièrement malvenu, puisqu'en effet. D'autant qu'il s'ajoute à des attaques en série sur quelques ténors de la galaxie Macron, au premier rang desquels Sibeth N'Diaye, violemment renvoyée à ses origines et à son sexe après qu'un SMS lui attribuant une vulgarité au sujet de la mort de la Simone Veil lui a été attribuée, et Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes vilipendée à la moindre de ses prises de parole.
"Relents misogynes"
De quoi motiver le patron de l'Assemblée François de Rugy à agir et à enquêter pour trouver le coupable. Au Parisien ce vendredi soir, l'homme des 3% à la primaire de la Belle alliance populaire, a confirmé avoir pu visionné des images de l'incident. Sans grand succès pour le moment, mais tout en gardant "bon espoir de tirer rapidement au clair cet épisode inadmissible aux relents misogynes assez nets."
Surtout, le résident de l'hôtel de Lassay, qui s'est fixé comme objectif de réformer le fonctionnement de l'Assemblée nationale, promet de sanctionner le coupable "comme il le mérite". Et de détailler un éventail de sanctions : "Exclusion temporaire", "retenue sur indemnités"... L'important aux yeux du député de la Loire-Atlantique étant de bannir "le sentiment d'impunité". Soucieux de préserver l'image de l'Assemblée, il martèle "Les Français n'ont pas envie de nous entendre bêler ou caqueter dans l'hémicycle", référence à l'épisode particulièrement agaçant vécu par la députée Véronique Massonneau en 2013.
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