Crise de l'énergie : bouclier tarifaire, sobriété... que pourrait annoncer Élisabeth Borne ce mercredi ?

Publié le 13 septembre 2022 à 19h50, mis à jour le 14 septembre 2022 à 0h41
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

La Première ministre tiendra une conférence de presse ce mardi à 15h30 "sur la situation énergétique".
Tour d'horizon de ce qu'elle pourrait annoncer.

La France face à la crise de l'énergie. Après un été marqué par une sécheresse "historique" et de multiples vagues de chaleur, le pays s'apprête à passer un hiver tout aussi compliqué. Depuis plusieurs mois, les prix de l'électricité et du gaz sont en forte hausse, tandis que les tensions avec la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine imposent aux pays européens d'économiser leurs stocks.

Ce mercredi, à 15h30, la Première ministre Élisabeth Borne doit prendre la parole, accompagnée du ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, et de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Que vont-ils dire ?

Quels scénarios pour s'approvisionner en énergie ?

La cheffe du gouvernement doit d'abord faire un point sur nos approvisionnements. Élisabeth Borne "présentera l'état de la situation énergétique du pays", indique Matignon, et devrait également dévoiler des scénarios pour l'approvisionnement dans les prochains mois et années. Plus tôt dans la journée, les gestionnaires du transport d'électricité et de gaz (RTE et GRTgaz) auront publié leurs prévisions.

Quel avenir pour le bouclier tarifaire ?

Outre les stocks, les prix de l'énergie ont explosé ces derniers mois. Pour y faire face, le gouvernement a lancé son "bouclier tarifaire", afin de limiter l'envolée des factures à 4% pour les ménages. Mais cette mesure de protection du pouvoir d'achat n'est pas éternelle, et doit s'éteindre le 31 décembre prochain.

Sera-t-elle prolongée en 2023 ? Le gouvernement promet déjà que les prix de l'électricité resteront "contenus" l'année prochaine. "Nous garderons des dispositifs pour amortir les prix de l'énergie", avait promis la Première ministre fin août. Mais ceux-ci pourraient ne pas concerner toute la population. "Nous prendrons des dispositions spécifiques pour accompagner les plus fragiles", avait-elle indiqué. "Il faut que nos compatriotes absorbent une petite part de cette hausse", a prévenu Bruno Le Maire en début de semaine sur LCI.

Quid également du chèque énergie ? Ce dispositif, destiné à atténuer le choc de l'inflation énergétique pour les ménages les plus modestes, est aujourd'hui perçu par six millions de personnes et son montant atteint en moyenne 150 euros. Sera-t-il renouvelé dans les mêmes proportions ? Le ministre de l'Économie a indiqué que la question de l'élargissement du nombre de bénéficiaires serait débattue au Parlement.

"Sobriété énergétique" : quelles actions ?

Le 14 juillet dernier, Emmanuel Macron avait annoncé que l'État allait préparer un "plan de sobriété énergétique", avec comme objectif la réduction de 10% de la consommation d'énergie d'ici à deux ans par rapport à 2019. Depuis, de nombreuses collectivités ont indiqué prendre part à l'exercice, à l'instar de la ville de Paris, qui éteindra l'ensemble de ses monuments municipaux dès 22h.

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Y aura-t-il d'autres actions ? Quels efforts seront demandés aux Français ? Le gouvernement en restera-t-il au stade de l'incitation plutôt que de l'obligation ? La cheffe du gouvernement va devoir trancher.


Idèr NABILI

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