Brigitte Bourguignon, a annoncé mercredi une série de "premières mesures" afin de surmonter un "été difficile" à l'hôpitalLa ministre de la Santé veut agir "sans attendre" afin que "les Français ne soient pas privés de soins".
Agir vite face à l'urgence. Devant le Congrès des Urgences, Brigitte Bourguignon a annoncé mercredi de "premières mesures" coup de poing pour surmonter un "été difficile" à l'hôpital. Il faudra "trouver des solutions pour que les Français ne soient pas privés de soins", prévient-elle. "Ces difficultés sont structurelles, et elles touchent non seulement les urgences, mais bien d’autres secteurs, en ville comme à l’hôpital", ajoute-t-elle.
Intégration plus rapide des jeunes diplômés
À ce titre, les élèves infirmiers et aides-soignants, dont la formation s’achève en juin ou juillet, vont devenir "immédiatement" employables afin de renforcer les effectifs. Le tout, "sans attendre la remise officielle de leur diplôme".
De même, la ministre de la Santé propose de faciliter le cumul emploi-retraite. Ainsi, les soignants retraités "volontaires pour reprendre une activité" cet été bénéficieront de "facilités de cumul (avec) leur pension de retraite".
Retour du doublement des heures supplémentaires
Par ailleurs, le gouvernement a "décidé de réactiver le doublement de la rémunération des heures supplémentaires du personnel non médical, et du temps de travail additionnel des médecins, pour l'ensemble de la période estivale".
Les agences régionales de santé (ARS) ont également été sommées de "remobiliser les dispositifs territoriaux de gestion de crise" pour coordonner hôpitaux publics, cliniques privées et professionnels libéraux. L’objectif est de créer du lien, de la transparence, de la mobilisation solidaire pour répondre aux besoins de soins non programmés de la population, indique l'exécutif.
Une attention particulière à la pénibilité du travail intensif de nuit
Brigitte Bourguignon
Enfin, la successeuse d'Olivier Véran promet de porter "une attention particulière à la contrainte que représente la permanence des soins, en ville comme à l’hôpital, et en particulier à la pénibilité du travail intensif de nuit". "Celui qui fait un effort, et, en particulier, un effort plus difficilement acceptable dans la société d’aujourd’hui, nous saurons le reconnaître", assène-t-elle.
Ces annonces interviennent avant même la fin de la mission flash - conduite par le Dr François Braun, chef des urgences du CHR de Metz et président de Samu-Urgences de France - dont le rapport sera rendu à la fin du mois de juin. Ces "premières mesures seront bientôt complétées par les propositions de la mission Braun", a précisé Brigitte Bourguignon.
Pour rappel, 120 services d'urgences ont été forcés de limiter leur activité dans l'Hexagone ou s'y préparent, selon un décompte diffusé fin mai par l'association Samu-Urgences de France.
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