Violences urbaines : les maires pris pour cibles

Démission du maire de Saint-Brevin : Éric Zemmour sort du silence et dénonce des "violences inadmissibles"

par I.N
Publié le 12 mai 2023 à 17h06, mis à jour le 12 mai 2023 à 21h54
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Source : JT 20h Semaine

Éric Zemmour a pris la parole ce vendredi pour la première fois depuis la démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins, Yannick Morez.
Dans un tweet, l'ancien polémiste a dénoncé des violences "inadmissibles" contre l'élu.
Son parti, Reconquête!, a été l'un des fers de lance de la contestation contre le projet de déménagement d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile dans la commune de Loire-Atlantique.

Il sort du silence. Deux jours après la démission de Yannick Morez, maire divers droite de la commune de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), sous pression de l'extrême droite, Éric Zemmour a réagi sur Twitter. L'ancien candidat à l'élection présidentielle (7,07%) a condamné les violences à l'encontre de l'élu.

"Les violences contre le maire de Saint-Brevin sont inadmissibles, quels qu'en soient les motifs", a écrit le président de Reconquête!. "En démocratie, les conflits se règlent par l'échange des arguments et des opinions."

Son parti a été l'un des fers de lance de la contestation contre le maire de Saint-Brevin, commune où un projet de centre d'accueil de demandeurs d'asile a vu le jour. Ces dernières semaines, plusieurs manifestations y ont été organisées, dont la dernière fin avril, à l'appel de l'extrême droite, en particulier la mouvance autour de Reconquête!. Parmi les intervenants lors de la manifestation du 30 avril, Bernard Germain, un candidat du parti d'Éric Zemmour aux dernières législatives dans les Côtes-d'Armor.

Le domicile du maire a, lui, été visé le 22 mars par un début d'incendie, objet d'une enquête criminelle.

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Éric Zemmour ne manque toutefois pas de revenir sur le fond de l'affaire. "L'absence de considération de la colère et du désespoir de millions de nos compatriotes devant l'invasion migratoire est une bombe à retardement qu'il faut désamorcer au plus vite en lui apportant une solution politique", a-t-il poursuivi dans son tweet.

Une rhétorique reprise par la vice-présidente du parti Marion Maréchal, invitée sur LCI vendredi soir. "Toute violence politique est odieuse, insupportable et doit être combattue d’où qu’elle vienne", a-t-elle appuyé. Avant d'alerter sur ce qu'elle considère être une tentative "d'instrumentalisation" de l'affaire. "Il ne faudrait pas que parce que cet homme a été victime d’un acte totalement inadmissible et condamnable, l'on culpabilise l'opinion publique de vouloir s'opposer à la répartition de migrants, l'on musèle les oppositions et l'on condamne le seul fait de dénoncer cette politique migratoire folle", a-t-elle déclaré. 

Elle a accusé spécifiquement le gouvernement de chercher à "casser par cette instrumentalisation les oppositions très fortes de la part des populations locales", qui selon elle "ne veulent pas qu’on répartisse des migrants dans leur campagne". "Je réfute le lien qui est fait entre l’opposition à la polit migratoire et ce qui est arrivé à cet homme", a-t-elle insisté, se disant inquiète face à une "dérive liberticide".


I.N

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