Présidentielle 2022 : le récap' des informations du 3 avril

Publié le 3 avril 2022 à 23h19

Interviews, instants de campagne sur le terrain avec nos journalistes politiques, sondages, analyses...
À sept jours du premier tour, revivez dans ce live toute l'actualité du 3 avril concernant l'élection présidentielle 2022.

Ce live est à présent terminé. 

LES POSITIONS DE POUTOU SUR 3 SUJETS DE SOCIETE


Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau ont posé au candidat du NPA plusieurs questions de société pour connaître son positionnement. Est-il pour la GPA ? "C'est trop compliqué pour nous. Ni oui ni non, ce n'est pas simple", a-t-il répondu. Est-il pour ou contre l'interdiction du voile au sein des universités ? "Nous sommes pour le port du voile, la liberté. Tout le monde doit pouvoir étudier quelle que soit sa religion". Souhaite-il interdire la chasse le week-end ? "Oui, et même peut-être un peu plus que le week-end."

LA MESURE ECOLOGIQUE DE POUTOU


En matière d'écologie, Philippe Poutou pense qu'il faut avant tout "développer le transport collectif" et rendre gratuits les transports en commun. Il propose aussi de rouvrir des lignes de train, de mettre fin à l'agriculture productiviste très polluante". 

"Mais à chaque fois on se retrouve en rupture avec les logiques capitalistes. Nous on pense absolument qu'il faut créer un outil public sous contrôle qui permet d'enlever les moyens de nuire à ces capitalistes qui se moquent autant de la planète que des droits sociaux."

QUE FERAIT POUTOU DU PALAIS DE L'ELYSEE ?


Que ferait le candidat NPA du bâtiment de l'Elysée ? "Je n’en sais rien, on s’en fout", a-t-il répondu. Interrogé sur l'histoire qu'il renferme, Philippe Poutou a dit y voir le "symbole d’un pouvoir colonial, irrespectueux, qui a été capable de massacrer des populations dans d’autres pays, de réprimer les Gilets jaunes." "C’est pour ça qu’on est pour le renversement de ce pouvoir et du capitalisme."

LES PREMIERES MESURES D'URGENCE DE POUTOU


"Les mesures qu'il faudrait prendre : un revenu minimum pour tous de 1800 euros net, la réquisition des logements vides et des moyens pour les services publics en embauchant massivement", a estimé Philippe Poutou.


"Pour cela il faut des moyens financiers. Notre idée est de prendre dans la poche des milliardaires qui volent l'argent à la collectivité."

PHILIPPE POUTOU INVITE DES "100 PREMIERS JOURS" SUR TF1


Au tour de Philippe Poutou, candidat du NPA, de répondre à l'interview des "100 premiers jours" menée par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau au JT de 20h de TF1. 


Une fois élu, quelle mesure symbolique prendrait-il le jour de son investiture ? "Ce n'est même pas la peine d'imaginer car je ne serai pas élu. (...) Mais à l'issue du premier tour nous aurons des combats sociaux à mener", a-t-il répondu. Il estime que son "urgence du moment" est de "défendre les opprimés".

LES POSITIONS DE DUPONT-AIGNAN SUR 4 SUJETS DE SOCIETE


Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau ont posé au président de Debout la France plusieurs questions de société pour connaître son positionnement. Est-il pour la GPA ? "Non, c’est l’esclavage des femmes", a-t-il répondu.

Est-il pour l'interdiction du voile au sein des universités ? "Bien sur comme à l’école, dans les entreprises, à l’hôpital", a-t-il ajouté. Souhaite-il interdire la chasse le week-end ? "Chacun doit faire un pas vers l’autre et je demanderai un compromis". Enfin, quelle mesure prendrait-il pour l’égalité femmes-hommes ? "Les entreprises qui ne feront pas l’égalité salariale seront pénalisées. Celles qui le font auront un bonus". 

DUPONT-AIGNAN N'HABITERA PAS A L'ELYSEE


"J'habiterai chez moi" et non à l'Elysée, a indiqué Nicolas Dupont-Aignan. "Je réduirai fortement l'indemnité des présidents, ministres, je supprimerai les privilèges des anciens présidents, Premier ministres. Parce que si ça va si mal aujourd'hui c'est parce qu'une fois au pouvoir ils perdent la tête, ils sont hors sol. Je souhaite qu'on change l'attitude du pouvoir vis-à-vis des symboles." 

LA MESURE ECOLOGIQUE DE DUPONT-AIGNAN


Pour lutter contre le réchauffement climatique, quelle sera sa principale mesure ? "Produire en France", a-t-il répondu. "Il y a une écologie punitive qui veut embêter les Français, leur faire croire qu'ils polluent beaucoup. (...) Notre contribution à l'effet de serre c'est les produits importés", estime le candidat. Son objectif est de "relocaliser 1 million d'emploi", et d'y inciter les entreprises en divisant par deux l'impôt sur les sociétés pour les PME qui investissent en France.

Il veut aussi "stopper les éoliennes qui ne servent à rien" et rediriger cet argent "vers la rénovation thermique des foyers". 

LES PREMIERES MESURES D'URGENCE DE DUPONT-AIGNAN


Quelles premières mesures d'urgence prendraient Nicolas Dupont-Aignan ? Il promet d'arrêter "l'étranglement des Français, de leur pouvoir d'achat", de plafonner le prix de l'essence à 1,70 euros, et de baisser la TVA sur les produits de première nécessité. Pour les retraités il propose l'indexation des pensions de retraite sur l'inflation, et pour tous les salariés gagnant jusqu'à trois smic un 13e mois financé non pas par les entreprises mais grâce à "la chasse au gaspillage de l'Etat. Je rendrai ce que j'ai économisé aux Français qui travaillent".


Il a également assuré qu'il supprimerait le pass vaccinal, réintégrerait les soignants non-vaccinés exclus de l'hôpital et ferait inscrire l'interdiction du confinement dans la Constitution.


Il s'est aussi prononcé pour la possible d'un référendum d'initiative citoyenne à partir de 500.000 signatures et reconnaissance du vote blanc. Nicolas Dupont-Aignan veut par ailleurs renégocier les traités de l’UE pour retrouver une Europe des nations libres et des projets. "On ne pourra traiter des problèmes de la France, par exemple l’insécurité et l'immigration que si on a des frontières", a-t-il plaidé.

DUPONT-AIGNAN INVITE DES "100 PREMIERS JOURS" SUR TF1


Nicolas Dupont-Aignan inaugure l'interview des "100 premiers jours" menée par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau au JT de 20h de TF1. 


Quel serait le premier geste symbolique du candidat Debout la France s'il était élu ? "Je prends les dossiers de tous les cabinets d'étude McKinsey, je les mets à la poubelle et je lance une grande opération mains propres au sommet de l'Etat", a-t-il répondu. "Les banques d'affaires, les cabinets d'étude, les laboratoires pharmaceutiques ne pilleront plus l'Etat. Je rends l'Etat aux Français, au service du peuple, du bien commun."

ARTHAUD BAT LE RAPPEL DES "TRAVAILLEURS"


En meeting au Zénith de Paris, la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud a appelé les "travailleurs" à la mobilisation, y compris au-delà de la présidentielle. 


"Tout au long de cette campagne, mes intervieweurs m’ont demandé ce que je faisais dans cette élection, étant donné que les sondages me donnent moins de 1%, mais aussi parce que j’assume ne pas chercher à être présidente de la République", a-t-elle lancé. 


"Je le redis à une semaine de l’élection : le bulletin de vote n’a jamais changé la vie des travailleurs, encore moins aujourd’hui, alors que la crise économique et la guerre qui s’étend font planer de nouvelles menaces partout sur la planète", a poursuivi la prétendante à l'Elysée pour la troisième fois. "Alors pourquoi voter pour moi? Parce qu’il faut affirmer la nécessité de se battre et de renverser le capitalisme", a martelé Nathalie Arthaud.

FIN DU MEETING DE VALERIE PECRESSE


C'est en haranguant la foule que Valérie Pécresse a terminé son meeting, appelant ses soutiens et les Français à déjouer les sondages et à se servir de leur bulletin de vote pour renverser les pronostics. "Soyez les remparts de la République, soyez les soldats de l’idéal. Soyez Français, libres de votre destin. C’est à vous de choisir, pas aux sondages", a-t-elle déclaré. "Vous avez le pouvoir de choisir une France forte, courageuse, libre, brillante, qui n’a pas peur d’être grande. (...) J’ai besoin de vous, de votre force. Vous êtes prêts à aller arracher la victoire ? Moi je le suis, suivez moi."

"JE SUIS LA VRAIE CANDIDATE DU POUVOIR D'ACHAT"


La bataille du pouvoir d'achat fait rage dans cette campagne. Valérie Pécresse estime qu'elle est la seule à pouvoir en rendre aux Français. "Rendre l’argent aux Français, c’est ça ma conception de la politique. Je veux redonner du pouvoir d’achat aux Français. Mon projet place le travail au centre de tout. Je m’engage à augmenter de 10% les salaires sur le quinquennat, à ce que les salariés puissent convertir leurs RTT en salaires", "Avec moi le travail payera plus que l’assistanat."


La candidate s'est engagée à mener une "vraie réforme de l’assurance chômage", repousser âge de départ à la retraite à 65 ans, réduire de 200.000 le nombre de fonctionnaires. Elle propose aussi de baisser de 25 centimes le litre d’essence, de supprimer la TVA sur l’énergie, de prendre un décret pour déconnecter le prix de l’électricité française de celui du gaz et de baisser la TVA de 10% à 5,5% sur les transports collectifs. 

"GASPILLER MOINS ET TRAVAILLER PLUS"


Valérie Pécresse a fustigé le laxisme du président-candidat en matière de justice et de sécurité, vantant plus de fermeté. Elle l'a également attaqué sur sa gestion de l'argent et de la dette publique. "Depuis des mois il signe des chèques à tour de bras." "Ce pognon de dingue nous promet une dette folle. Je dépense donc je suis, voilà le projet d’Emmanuel Macron. A chaque projet il répond par une dépense, pas par une réforme." "Je veux stopper ce train fou de l’argent magique car ne vous y trompez pas, ce sont vos impôts de demain", a estimé la candidate LR.

"VOUS M'AVEZ VUE TREBUCHER"


Valérie Pécresse a fait référence à ses difficultés dans la campagne, notamment sa prestation critiquée lors d'un précédent meeting de campagne. "Vous m’avez vue gagner, vous m’avez vue trébucher, vous m’avez vue me relever.(…) Je ne lâche rien. Et ce courage je veux le mettre au service des Français", a-t-elle déclaré.

PECRESSE : "NON, MACRON NE PORTE PAS UNE POLITQUE DE DROITE"


"Non, Emmanuel Macron ne porte pas une politique de droite. Vous l’avez entendu hier, à gauche toute. Méfiez-vous des contrefaçons", a déclaré la candidate, qui a également traités de "faussaires" Marine Le Pen et Eric Zemmour. "Nous en sommes, nous, les légataires", "nous sommes les seuls héritiers du général de Gaulle".

PECRESSE CHOISIT DE TAPER SUR MACRON


Alors qu'elle est distancée dans les sondages, Valérie Pécresse continue de se présenter comme la principale adversaire d'Emmanuel Macron, celle qu'il veut abattre. "Pour Macron pas question de voir se relever une droite républicaine, qui défend haut ses valeurs. Une droite forte, populaire, juste, qui défend une République unie." Elle a également dénoncé un Président qui "peut faire de l’Elysée son QG, faire des fausses réunions publiques avec des fausses questions rédigées à l’avance", et évoqué les ralliements opérés par LaREM dans les rangs LR en ajoutant : "On trouve normal qu’une campagne présidentielle se résume à une campagne de débauchage". 

VALERIE PECRESSE DEBUTE SON MEETING


La candidate des Républicains tient un meeting porte de Versailles, à Paris. Avant de prendre la parole, elle a choisi de faire respecter une minute de silence en hommage aux victimes de l'invasion russe en Ukraine.

ANNE HIDALGO REVENDIQUE L'HÉRITAGE SOCIALISTE POUR CONCLURE SON MEETING


"Qui a créé l'école de la République, qui a établi les droits essentiels, la liberté d'association, la liberté syndicale, la liberté de la presse, la loi de 1905 sur la laïcité ? C'est nous", revendique Anne Hidalgo en conclusion de son meeting à Paris.


"Qui a instauré les congés payés, créé les comités d'entreprise, fondé la sécurité sociale, aboli la peine de mort, décentralisé le pays, créé le RMI, promulgué les 35 heures, promulgué le mariage pour tous, obtenu l'accord de Paris sur le climat ? C'est nous", défend la candidate socialiste. "Nous sommes indestructibles. Il vous reste sept jours pour décider de l'avenir de la France."

LES MESURES D'ANNE HIDALGO POUR LE POUVOIR D'ACHAT


Dès le mois de mai, Anne Hidalgo promet qu'elle "bloquera les prix de l'énergie, baissera à 5,5% la TVA qui leur est appliquée, relèvera le point d'indice des fonctionnaires et des retraites de 3%, demandera aux partenaires sociaux d'ouvrir des négociations, et amorcera le mouvement par une hausse du Smic de 15%".

"MÉLENCHON, C'EST L'IMPASSE", TACLE ANNE HIDALGO


Anne Hidalgo s'adresse désormais aux Français de gauche tentés par Jean-Luc Mélenchon. "Mesurez les conséquences de cette décision", demande la candidate socialiste. "Dans l'immédiat, vous voterez pour un candidat qui refuse d'aider les Ukrainiens, qui veut sortir de l'alliance des démocraties, qui se prépare à rompre avec l'Union européenne, qui fait la leçon à la gauche, mais qui a refusé en 2017 de choisir entre Macron et Le Pen. Où sont les valeurs ? [...] Mélenchon, c'est l'impasse."

A.HIDALGO : "LA GAUCHE ? EMMANUEL MACRON NE LA CALCULE MÊME PAS"


"Je sais que les temps sont durs pour la gauche. J'ai l'habitude d'affronter les difficultés", déclare Anne Hidalgo. "À nos électeurs, au pays, je dois la vérité : ceux qui nous ont souvent fait confiance pourraient se dire 'à quoi bon voter pour un parti dont nous savons d'avance qu'il sera éliminé dans une semaine ?' Parce que Macron est de droite, c'est une réalité évidente", répond la candidate socialiste. "Alors, sentez-vous libre, votez selon votre cœur et la raison de vos convictions. Si vous avez des idées de gauche, Emmanuel Macron ne vous calcule même pas."

"ARRÊTONS DE PAYER LE GAZ DE LA HONTE À LA RUSSIE", RÉCLAME ANNE HIDALGO


"Nous devons encore renforcer les sanctions économiques" à l'encontre du "dictateur" Vladimir Poutine, réclame Anne Hidalgo. "Il nous faut mettre fin très rapidement aux importations de gaz. Arrêtons de payer ce gaz de la honte."

FIN DU MEETING DE JEAN-LUC MELENCHON


Le meeting de Jean-Luc Mélenchon sur la place du Capitole à Toulouse est terminé. Le candidat Insoumis sera de nouveau face à ses militants mardi soir à Lille, pour un multi-meeting avec hologramme et en simultané dans onze autres villes.  

MELENCHON FUSTIGE LE DUEL ANNONCE ENTRE MACRON ET LE PEN AU SECOND TOUR


"Je suis douloureux de voir discuter du deuxième tour comme s’il était déjà engagé et dans sa composition bien connue. (...) C’est en votre pouvoir de tourner cette page et de faire parler des sujets qui intéressent tout le monde", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, appelant à déjouer le duel Macron-Le Pen annoncé par tous les sondages.


"Qu’il me soit permis de dire à ceux qui nous écoutent : ne vous réfugiez pas derrière la pire erreur qui soit. Préférez une étiquette à une cause, un résultat à une anticipation. Pensez que ce dont il est question c’est d’élire un personnage revêtu de pouvoirs immenses qui en changeant le cours de l’histoire de France changera le cours de l‘histoire de l'Europe et du monde."


Jean-Luc Mélenchon a appelé les électeurs qui hésiteraient à voter pour lui de faire des "compromis avec le programme de l'Avenir en commun. Qu'est-ce qu'il y a dedans qui vous empêche de vivre ?"

"NOUS POUVONS DÉMENTIR LES SONDAGES", ASSURE ANNE HIDALGO


"Nous pouvons démentir les sondages" qui la créditent d'environ 2% des suffrages, lance Anne Hidalgo, qui refuse les sifflets contre les sondeurs. "On ne siffle pas, on vote", rétorque-t-elle. "Ensemble, nous pouvons conjurer le sort annoncé de cette campagne. Rien n'est joué tant que le vote n'a pas eu lieu."

"LA GAUCHE, C'EST NOUS", REVENDIQUE ANNE HIDALGO


"Être de gauche, c'est penser 'nous', avant de dire 'moi, je'", déclare Anne Hidalgo. "C'est cela la définition de la gauche. La gauche, c'est la justice, le respect, la liberté. La gauche, c'est nous."


La candidate socialiste fait ensuite référence aux actions de Martine Aubry, de Bernard Cazeneuve, et Johanna Rolland, venus la soutenir au Cirque d'Hiver à Paris.

DÉBUT DU MEETING D'ANNE HIDALGO


La candidate socialiste Anne Hidalgo début son meeting au Cirque d'Hiver, à Paris. "Vous êtes là parce que vous croyez à la grandeur d'une France plus juste", déclare-t-elle pour entamer l'un de ses dernier rassemblements avant le premier tour.

"LE PAYS EST EN ETAT D'URGENCE"


"Quoi que vous pensiez de l'Union populaire, quoi que vous pensiez de moi, de ces conversations stupides sur mon caractère, comprenez que le pays est en état d'urgence et qu'il faut empêcher à tout prix qu'[Emmanuel Macron] fasse cette réforme du scolaire, parce que c'est la fin de la patrie", harangue Jean-Luc Mélenchon. 

MELENCHON : "LA PROCHAINE PANDEMIE CE SERA LA SECHERESSE" 


Jean-Luc Mélenchon a abordé longuement la question de la "planification écologique" et son importance. L'importance selon lui est notamment la question de l'eau, sa planification et son organisation. "La prochaine pandémie ce sera la sécheresse. D’ici à 2030, la moitié de l’humanité vivra en stress hydrique. Quand il n’y a plus d’eau il n’y a plus de lois, on s’en va, on emmène sa famille jusqu’au point où il y a de l’eau. Des frontières vont être bousculées, des gens vont être en compétition pour les mêmes biens", a-t-il déclaré. "La panne d’eau est la première des formes qui résulte de l’irréversibilité de la crise climatique. Il faut donc s’organiser pour faire face."


Conseillant de veiller à notre consommation d'eau, à s'informer sur la consommation nécessaire à la production agricole ou vestimentaire, Jean-Luc Mélenchon déclare : "Nous planifierons la production de l'eau", "il faudra planifier le stockage de l'eau", "organiser le renouvellement des canalisations".

NICOLAS SARKOZY SIFFLÉ AU MEETING DE VALÉRIE PÉCRESSE


Le nom de Nicolas Sarkozy a été cité au cours du meeting de Valérie Pécresse, avant la prise de parole de la candidate LR. L'ancien président, qui n'a toujours pas clarifié son intention de vote pour le premier tour, a été copieusement sifflé par les militants réunis porte de Versailles.

LA CHARGE DE MELENCHON CONTRE "LES LIBERAUX"


"Les libéraux ont détruit l'Etat. (...) Les libéraux sont toujours des ennemis de la démocratie", assure Jean-Luc Mélenchon, visant en premier lieu le président de la République. Emmanuel Macron, "plus que jamais, a fait entrer le privé dans l'Etat", a-t-il dénoncé, voyant dans l'affaire McKinsey la "confusion de l'Etat et du capital".

MELENCHON AFFIRME SES DIFFERENCES AVEC MACRON, LE PEN ET ZEMMOUR


Jean-Luc Mélenchon assure qu'un second tour entre Emmanuel Macron, Marine Le Pen ou Eric Zemmour reviendrait au même et qu'il sera le seul à être différent de ses trois adversaires et donc de constituer une vraie option différenciante. 


Par exemple, il sera le seul à dire qu'"il faut bloquer les prix", augmenter le smic, interdire les néonicotinoïdes, lutter contre la malbouffe, sortir du nucléaire. Il met également en avant ses propositions institutionnelles : l'instauration d'une VIe République ou la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne. 

MELENCHON ATTAQUE MACRON


A Toulouse, Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron d'avoir signé un "festival de bobards" hier lors de son meeting parisien. "Comment a-t-il pu croire qu’on ne s’en rendrait pas compte ?", s'est interrogé l'Insoumis, qui l'a accusé de mentir sur le fait que le taux de chômage était au plus bas depuis 15 ans, que la désindustrialisation de France était terminée et que le pouvoir d’achat avait augmenté d’une manière historique. Il a également ironisé sur les ambitions du chef de l'Etat de faire de l'égalité femmes-hommes la grande cause de son quinquennat ou de réduire les féminicides.


"J’espère que pour leur propre dignité, le respect d’eux-mêmes les gens n’iront pas encourager une aussi funeste entreprise de mensonges et d’enfumages", a déclaré le candidat à la tribune. 

DEBUT DU MEETING DE JEAN-LUC MELENCHON A TOULOUSE


Le candidat Insoumis prend la parole place du Capitole, à Toulouse. 

UN WEEK-END POUR CONVAINCRE : LES MEETINGS SUR LCI


Les meetings de Jean-Luc Mélenchon, d'Anne Hidalgo et de Valérie Pécresse sont à suivre sur LCI (canal 26).

YANNICK JADOT REFUSE DE "TRIER" LES RÉFUGIÉS


Yannick Jadot se félicite qu'Emmanuel Macron "mette les moyens" pour accueillir les réfugiés ukrainiens. "Mais pourquoi, le même jour, arracher les tentes des Afghans et des Syriens ?", s'indigne-t-il sur LCI. "Nous ne sommes pas pour faire le tri de ceux qui doivent bénéficier d'un accueil digne dans notre pays."

"L'ÉCOLOGIE, C'EST REPENSER NOTRE SOCIÉTÉ", DÉFEND YANNICK JADOT


"L'écologie, ce n'est pas simplement défendre la nature", indique Yannick Jadot sur LCI. "C'est repenser notre société, lui redonner du sens, de la bienveillance pour notre jeunesse", poursuit celui qui s'est engagé ce week-end dans une manifestation pour interdire la chasse à courre.

JADOT REFUSE LA MAIN TENDUE DE MACRON AUX ÉCOLOGISTES 


Samedi, Emmanuel Macron a tendu la main aux écologistes, les appelant à le rejoindre. "Ce quinquennat qui s'achève, c'est le déni écologique", répond la candidat EELV, Yannick Jadot, sur LCI. "Si vous voulez le climat, il faut voter Jadot, pas Macron."


"Si vous voulez que l'on prenne soin du climat, de la biodiversité, de la nature, qu'il y ait plus de justice sociale et de services publics, dimanche prochain, il faut voter écologiste", insiste-t-il.

YANNICK JADOT SUR LCI


Le candidat écologiste, Yannick Jadot, est l'invité de LCI en duplex depuis Nanterre.

MINISTÈRE DE LA REMIGRATION D'ÉRIC ZEMMOUR


La volonté d'Éric Zemmour de créer un ministère de la remigration "a été mal prise par certains, Marine Le Pen en tête, qui parle comme les socialistes et Emmanuel Macron", tacle le candidat de Reconquête! sur LCI. 200.000 personnes par an seraient expulsées, avance-t-il.

ZEMMOUR QUALIFIE MACRON "D'ENNEMI DE LA FRANCE"


Pour Éric Zemmour, Emmanuel Macron est un "ennemi de la France telle qu'elle est, telle qu'elle a été". Selon le candidat de Reconquête!, le président sortant privilégie un "grand ensemble européen avec une Europe qui dirige".

"MARINE LE PEN N'A AUCUNE CHANCE DE GAGNER", ASSURE ÉRIC ZEMMOUR


"Si les électeurs de droite veulent changer la donne, ils votent pour moi", déclare Éric Zemmour sur LCI. "Marine Le Pen n'a aucune chance sérieuse de gagner, elle va être battue comme d'habitude, et le paysage politique restera identique. Les électeurs de droite doivent voter pour moi."


Les sondages donnent pourtant un plus faible écart entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron qu'entre Éric Zemmour et le président sortant au second tour. "Les sondeurs me disent que l'abstention fausse complètement leurs modèles, et que les abstentionnistes sont le cœur de l'électorat de Marine Le Pen", rétorque Éric Zemmour. "Ne vous laissez pas avoir. Aux régionales, le RN a perdu dix points par rapport aux sondages. Je suis le vote vital pour que la France reste la France."

ÉRIC ZEMMOUR CHAHUTÉ À MARSEILLE LORS D'UN MATCH DE FOOT : IL S'EXPLIQUE


Samedi, Éric Zemmour a été chahuté au cours d'un match de football à Marseille, sur un terrain appartenant à la famille Zidane, avant de partir. "Je n'ai pas débarqué sans prévenir", assure-t-il sur LCI. "Mes militants savaient que je venais à Marseille, ils avaient loué ce terrain pour que j'y joue. Je ne savais même pas que c'était le club de Zidane. Nous n'allions évidemment pas donner mon nom parce que je suis harcelé par les antifas. Ils ont menacé de faire venir tous les quartiers nord pour me déloger et causer des troubles publics."


Le candidat de Reconquête! les accuse "d'intimidation" et de "véhémence". "La gauche nous a appris que le sport rassemblait, je constate que ce n'est pas le cas."

"GRAND RABOUGRISSEMENT" : ÉRIC ZEMMOUR RÉPOND À EMMANUEL MACRON


Dans son meeting à La Défense, Emmanuel Macron a souhaité "bon courage" à ceux qui prônent "le grand rabougrissement", visant sans le nommer Éric Zemmour et sa théorie du "grand remplacement".


"Il me cible parce qu'il sait que je suis son seul adversaire", répond Éric Zemmour sur LCI. "Cela ne veut rien dire, c'est décevant, minable, pas à la hauteur de l'enjeu. Il y a un enjeu démographique. Ce n'est pas être rabougri de défendre une France qui reste française."

"LA DYNAMIQUE EST DE MON CÔTÉ", ASSURE ÉRIC ZEMMOUR


"Il y a un enthousiasme et une ferveur dans ma campagne qu'il n'y a pas chez les autres", assure Éric Zemmour sur LCI. "La dynamique est de mon côté."

ÉRIC ZEMMOUR SUR LCI


Éric Zemmour prend la place de Jordan Bardella sur le plateau de LCI.

MARINE LE PEN VERS L'INTERDICTION DU HALAL ET DU CASHER


Dans son projet, Marine Le Pen propose d'interdire le halal et le casher en France. Mais le RN assure que ce sujet n'est pas religieux, et évoque plutôt "la souffrance animale". "L'abattage des bêtes sans étourdissement est radical. Nous ferons cela calmement et sereinement", assure Jordan Bardella sur LCI.

OÙ LE RN FERA-T-IL DES ÉCONOMIES ?


Pour financer son programme, Marine Le Pen fera des économies "dans la fraude sociale et la fraude fiscale, sur l'immigration, dans les mauvaises dépenses de l'État, sur le coût faramineux de la décentralisation, sur l'Union européenne", précise Jordan Bardella sur LCI.

BARDELLA VOIT "LES FRANÇAIS DANS LA RUE SI MACRON EST RÉÉLU"


"La réélection d'Emmanuel Macron, ce sont les Français dans la rue, cela amènerait de nouvelles manifestations", anticipe sur LCI le président du RN, Jordan Bardella. "Emmanuel Macron est un facteur de désordre depuis cinq ans. Le projet que porte Marine Le Pen a vocation à rassembler les Français."

"LA FRANCE, DE MOINS EN MOINS UNE DÉMOCRATIE", SELON JORDAN BARDELLA


"La France sous Emmanuel Macron ressemble de moins en moins à une démocratie", dénonce sur LCI Jordan Bardella, président du Rassemblement national. "Il y a eu des dérives durant ce quinquennat, les libertés publiques ont été attaquées. Est-ce qu'on continue pendant cinq ans supplémentaires ?", demande le soutien de Marine Le Pen.

MEETING D'EMMANUEL MACRON : "BRAVO À MCKINSEY", IRONISE JORDAN BARDELLA


"Sur la forme", le meeting d'Emmanuel Macron était "très beau, bravo à McKinsey", ironise Jordan Bardella sur LCI. "Il est devenu le prête-nom d'intérêts privés."

JORDAN BARDELLA DÉFEND LE "VOTE EFFICACE MARINE LE PEN"


"Le programme de Marine Le Pen est le plus puissant et réfléchi. Il a pour but d'apporter des solutions concrètes, notamment sur le pouvoir d'achat", indique sur LCI Jordan Bardella, président du Rassemblement national. "Ce sera une bonne avocate des préoccupations des Français."


Selon lui, Marine Le Pen est "la seule candidate capable de battre Emmanuel Macron. Dans les marges d'erreur, elle gagne cette élection", assure Jordan Bardella. "Tout autre choix au premier tour viendrait renforcer Emmanuel Macron. C'est un vote efficace."

EMMANUEL MACRON INSPIRÉ PAR SES PRÉDÉCESSEURS


Emmanuel Macron tenait samedi son seul meeting avant le premier tour devant une trentaine de milliers de personnes réunies à La Défense Arena. Tout au long de son discours, il a égrené des références à ses prédécesseurs. Même le slogan du Nouveau parti anticapitaliste a trouvé sa place dans les propos du président-candidat.

UN WEEK-END POUR CONVAINCRE


Jordan Bardella, président du Rassemblement national, Éric Zemmour, candidat de Reconquête!, et Yannick Jadot, candidat écologiste, sont les invités de LCI à partir de 12h.

ANNE HIDALGO PROPOSE UNE "LOI D'URGENCE" POUR LA JEUNESSE


Anne Hidalgo, candidate PS, propose une "loi d'urgence" pour les jeunes, avec des mesures supplémentaires par rapport à son programme en raison de l'inflation, comme la gratuité des frais d'inscription en études supérieures publiques.


La candidate, qui s'était déjà engagée à mettre en place un revenu minimum jeunesse sous condition de ressources et une dotation de 5000 euros pour tout nouveau majeur, estime qu'"avec une inflation à 4,5 points et [...] entre la crise du Covid et la guerre en Ukraine", "nous ne pouvons pas faire peser" sur les jeunes "tout le coût des crises que nous traversons".

ARTHAUD VEUT UNE "INDEXATION DES SALAIRES ET DES RETRAITES SUR LES PRIX"


Invitée de LCI ce dimanche matin, la candidate Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud a réclamé une "indexation des salaires et des pensions de retraite sur les prix", pour lutter contre l'inflation.

FIN DU MEETING D'EMMANUEL MACRON


Après plus de deux heures de discours seul sur scène, la Marseillaise a retenti dans l'enceinte de La Défense Arena, signant la fin du premier et unique meeting du chef de l'Etat avant le premier tour.

MACRON DÉNONCE LES EXTRÉMISMES ET APPELLE À LA MOBILISATION


"Rien n’est impossible mais je ne veux ni l'arrogance ni le défaitisme. Je veux la mobilisation générale, la volonté et l’action. Je n’écoute ni ceux qui ont déjà gagnés ni les Cassandre. Mais il nous faut ensemble relever le défi du combat", a clamé le président-candidat, favori de tous les sondages. 


Il a ensuite dénoncé certains de ses adversaires, populistes et extrémistes. "Le pire est d’avoir une âme habituée disait Péguy. Mais nous nous sommes habitués" au "danger extrémiste", "à leurs contre-vérités", "à voir des responsables politiques raconter n'importe quoi sur le Covid", a déclaré le chef de l'Etat, fustigeant plus particulièrement une extrême droite qui se "réclame du général de Gaulle".

MACRON FERA UNE "RÉFORME INSTITUTIONNELLE"


Emmanuel Macron a promis, s'adressant notamment à son plus grand défenseur François Bayrou, de mener à bien "une réforme institutionnelle qui s’impose, laquelle donnera une plus grande place à tous les courants politiques, philosophiques dans notre Assemblée".


"Je veux un Parlement plus représentatif, des pouvoirs mieux équilibrés, une souveraineté populaire mieux reconnue."

MCKINSEY


Emmanuel Macron a évoqué la polémique McKinsey au cours de son meeting, notamment pour défendre l'efficacité de l'Europe. "Je voulais rappeler à tous ceux qui s’en indignent qu’ils [...] ont utilisé [les cabinets de conseil] dans leurs collectivités ou au gouvernement. Mais s’indigner contre l’absence d’impôt minimal, l’évasion fiscale, on ne le fait pas en français. Il ne faut pas simplement s’indigner, il faut agir. L’impôt minimal européen, nous l’avons fait."

MACRON INVOQUE L'EUROPE POUR FAIRE FACE AU FUTUR


"Face à ce retour du tragique dans l’histoire, nous ne sommes pas nous, de ceux qui attisent les peurs et recherchent des boucs-émissaires", a déclaré Emmanuel Macron, après avoir évoqué les dérèglements climatiques, capitalistes, géopolitiques ou des consciences. "Nous ne sommes pas non plus de ceux qui nous résignons. Nous nous battons avec l’esprit critique, le goût de l’universalisme, l’amour de la vérité. Car nous pensons que les crises sont des moments d’accélération, de cristallisation, (…) où paradoxalement il est possible de faire des avancées immenses." "Ce changement d’époque se fera par l’Europe, par la France. C’est pourquoi nous ne lâcherons rien de notre combat pour l’idéal européen."

"POUVONS-NOUS ÊTRE LES MÊMES ?"


Après cinq ans au pouvoir, "pouvons-nous être les mêmes", s'interroge Emmanuel Macron. "Pouvons-nous être les mêmes" après avoir eu à décider de confiner des millions de Français en mars 2020, "quand on a eu à regarder dans les yeux les familles de nos soldats morts au Mali pour notre liberté", "lorsque nous avons connu la décapitation d’un professeur, Samuel Paty".

"IL FAUDRA TRAVAILLER PLUS"


"Ce que je viens de vous décrire nous ne le ferons qu'en travaillant davantage, qu'en produisant. C'est ça la vérité", a ajouté le président-candidat. "J'assume de vous dire qu'il faudra travailler plus (...) et plus vieux", a-t-il ajouté, évoquant la hausse de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans.


"Le travail au service du progrès, voilà ce qui nous tiens, voilà ce qui nous fait Nation. C'est par le travail que nous pourrons augmenter notre croissance, créer notre richesse et augmenter notre progrès", déclare Emmanuel Macron. "Travail, humanisme, progrès, voilà ce que nous voulons faire ensemble. Voilà ce qui nous rend si fier, si fier d'être Français."

POUR FINANCER SON PROGRAMME, MACRON ASSURE QU'IL N'AUGMENTERA PAS LES IMPÔTS


Comment Emmanuel Macron financera-t-il son programme ? Pas en augmentant les impôts, a-t-il promis. "Nous les baisserons", a-t-il même déclaré. 

Il a également assuré qu'il n'augmenterait pas la dette. S'il faudra rembourser "dans le temps, en l'amortissant sur plusieurs décennies" celle née de la crise sanitaire, celle qui dépendra des dépenses courantes sera baissée "à partir de 2026".

EMMANUEL MACRON : "NOUS LE FERONS"


Après avoir longuement égrainé les principales mesures de son programme, les grandes causes de son quinquennat et les "conquêtes" qu'il souhaite faire, Emmanuel Macron déclare : "Malgré vos applaudissements le système viendra nous dire que c’est impossible, et nous le ferons."

EMMANUEL MACRON POURSUIT AVEC LA PRÉSENTATION DES GRANDES CAUSES DE SON QUINQUENNAT


Après avoir continué de dessiner les grandes lignes de son projet sur l'école, la sécurité, la justice, la rénovation énergétique, Emmanuel Macron a indiqué quelles seraient les grandes causes de son second quinquennat s'il est réélu. 


Il confirme que l'égalité femmes-hommes sera de nouveau la grande cause de son quinquennat s'il est réélu. "Nous devrons faire plus, c’est pourquoi à nouveau l’égalité femmes-hommes sera la grande cause du quinquennat qui s’ouvre", a-t-il déclaré.

Pour protéger les enfants, il souhaite également faire "changer de camp" la "honte" des victimes d'incestes ou harcèlement sexuels. "Notre enjeu sera de bâtir (...) une vraie culture française de la protection de nos enfants pour prévenir ces violences, ces incestes, ces harcèlements." Il souhaite protéger les plus jeunes contre le harcèlement en ligne.

L'éducation sera également l'une des priorités de son quinquennat, en poursuivant le dédoublement des classes, renforçant l'enseignement des mathématiques et du sport.

EMMANUEL MACRON FAIT LA PROMOTION DE SES MESURES EN FAVEUR DU POUVOIR D'ACHAT


"Notre projet pour 2022 sera de nouveau un projet de droit réel, de solidarité, de progrès social", assure le président de la République. "Comme vous, je ne me résoudrais jamais à ce que des Français qui travaillent voient leur salaire partir en factures, en loyers, et renoncent à offrir un cadeau à leur enfant. C’est injuste." 


"Le vrai pouvoir d’achat c’est celui qui vient du travail, qui est durable. Dès cet été je veux permettre aux travailleurs de toucher une prime de pouvoir d’achat allant jusqu’à 6000 euros, sans charge ni impôts. Les travailleurs indépendants gagneront davantage, 550 euros de plus chaque année au niveau du smic", a-t-il énuméré.

EMMANUEL MACRON VANTE SON BILAN


Sur la scène, le président-candidat dresse le bilan de son quinquennat. Il estime avoir mis "fin au chômage de masse" en s’attaquant "au tabou de l’assurance chômage, du droit du travail". "Pour que le travail paie mieux il fallait baisser les cotisations, l'impôt sur le revenu, supprimer la taxe d'habitation", a-t-il ajouté. 

"Pour relever défi du climat il fallait accompagner les Français pour rénover leurs logements, changer leurs voitures, on l'a fait." 

Parmi ce qui a contribué à "laisser les mêmes chances à nos enfants", Emmanuel Macron évoque le congé paternité de 14 à 28 jours, la scolarité obligatoire dès 3 ans, la réduction des effectifs en CP-CE1 dans les quartiers les plus pauvres. 

"Pour répondre à la crise des Gilets jaunes, la demande de proximité il fallait organiser le retour de l'Etat dans nos territoires", ajoute-t-il, citant notamment l'implantation de bureaux France service. 

Pour la jeunesse il cite le repas à 1 euro et le pass culture. Le chef de l'Etat rappelle également qu'il a mis en place la PMA pour toutes.


"On nous dit qu’on ne gagne pas sur un bilan, mais c’est le vôtre. (…) Malgré les crises nous ne nous sommes jamais arrêtés, soyez-en fiers", déclare-t-il. "C’était notre projet et c’est maintenant notre bilan, nous l’avons fait !"

MEETING D'EMMANUEL MACRON


Evoquant ceux qui "bombardent" en Ukraine et ceux qui en France voudraient nous faire revenir en arrière, Emmanuel Macron a estimé que "cous, Français, n’en avons fini ni avec l’humanisme, ni avec les lumières. Nous sommes là pour convaincre, mobiliser, pour faire advenir un projet de progrès, d’indépendance, d’avenir, pour notre France et pour notre Europe."

DÉBUT DU MEETING D'EMMANUEL MACRON


Le président-candidat est arrivé à La Défense Arena pour son premier et seul meeting de campagne avant le premier tour. Il va s'exprimer devant 35.000 personnes.

FIN DU MEETING DE FABIEN ROUSSEL


"Il faut retrouver une gauche républicaine, laïque, que je souhaite incarner", déclare Fabien Roussel pour terminer son meeting à Villeurbanne. "Il reste huit jours pour que le 10 avril, par millions, nous allions aux urnes, fiers, souriants, confiants, heureux avec notre bulletin des jours heureux."

FABIEN ROUSSEL S'EN PREND AUX HAUSSES DE SALAIRES QUI RÉDUISENT LES COTISATIONS SOCIALES


Fabien Roussel, qui propose un Smic à 1923 euros brut, "veut faire la différence avec ceux qui vous promettent des hausses de salaires en réduisant les cotisations sociales". "Ils vont conduire la sécurité sociale en ruine, ils vous feront payer vos frais de santé", déplore le candidat communiste. "La République française, c'est la sécurité sociale, donc des cotisations sociales."

FABIEN ROUSSEL DÉFEND SA "FRANCE DES JOURS HEUREUX"


"Il est temps de tourner la page de la déprime", lance Fabien Roussel à Villeurbanne. "40 ans de politiques d'austérité, cinq ans de Macron, deux ans de pandémie, un mois de guerre, et c'est toujours aux mêmes que l'on demande des efforts supplémentaires. [...] Nous voulons renouer avec des réformes heureuses, qui changent la vie, et qui la changent en mieux : allocation pour tous les étudiants, tous les devoirs à l'école et non à la maison, fin de Parcoursup, retraite à 1200 euros net minimum."


"Le vote rentable, celui qui remplit les caisses de l'État, c'est le vote pour les jours heureux", assure le candidat communiste. "C'est cela l'efficacité du vote."

MCKINSEY : "CE SONT LES COMMUNISTES QUI ONT FAIT LA DEMANDE DE CETTE COMMISSION D'ENQUÊTE"


Le candidat du PCF, Fabien Roussel, loue le travail des parlementaires communistes dans le rapport du Sénat, qui montre l'importance des cabinets de conseil durant le quinquennat d'Emmanuel Macron. "Ce sont les communistes du Sénat qui ont fait la demande de cette commission d'enquête pour dénoncer ces cabinets de conseil", met-il en avant. "Alors, aux élections législatives, un vote utile, c'est voter pour des parlementaires communistes. Cela sert aussi à cela."

FABIEN ROUSSEL POUR LA RETRAITE À 60 ANS


"On nous dit qu'il n'y a pas de sous, que la retraite à 60 ans n'est pas possible. C'est 27 milliards d'euros, un tiers de ce qu'il nous manque chaque année" à cause de l'optimisation fiscale, assure Fabien Roussel. "Nous allons aller chercher l'argent là où il est."

FABIEN ROUSSEL VEUT S'ATTAQUER "À LA DÉLINQUANCE EN COL BLANC"


"Travailler difficilement dans des usines, c'est légal. Faire trimer des livreurs à vélo sans protection sociale, c'est légal. Profiter de la guerre pour faire des bénéfices astronomiques sur les prix de l'essence ou du blé, c'est légal, c'est la loi du capital. Permettre aux milliardaires d'échapper à l'impôt grâce à l'optimisation fiscale, c'est légal", déplore le candidat communiste, Fabien Roussel, en meeting dans le Rhône.


"Avec eux tout est légal, on ne peut pas faire autrement", fustige Fabien Roussel. "La République française ce n'est pas cela, c'est la justice sociale, la justice fiscale. C'est cela, la France des jours heureux. [...] Nous nous attaquerons à cette délinquance en col blanc."

FABIEN ROUSSEL S'ADRESSE AUX INDÉCIS


"À vous, à quelques jours de cette élection, qui ne savez pas encore pour qui voter : vous êtes chez vous dans la France des jours heureux", déclare Fabien Roussel en s'adressant aux indécis. "Je m'adresse à vous avec cet espoir de construire cette France du bonheur. Nous voulons renouer avec la grande conquête sociale qui fait la fierté du monde du travail et la force de la France. Tous ensemble, unis, nous y arriverons."

MEETING DE FABIEN ROUSSEL


Le candidat communiste, Fabien Roussel, arrive au milieu de ses sympathisants pour son meeting à Villeurbanne. Une prise de parole à suivre sur LCI (canal 26).

VIDÉO - PHILIPPE POUTOU SUR LCI


A une semaine du premier tour et quelques heures avant son meeting au Cirque d'hiver, le candidat du NPA Philippe Poutou a répondu aux questions de LCI.

"Un week-end pour convaincre" : l'interview de Philippe Poutou samedi 2 avril 2022Source : TF1 Info

CONVAINCRE LES INDÉCIS


A une semaine du premier tour, entre 2 et 3 électeurs sur 10 ne savent toujours pas pour qui voter au premier tour de l'élection présidentielle. Ces indécis peuvent faire basculer le scrutin et sont très convoités par les prétendants à l'Elysée.

VIDÉO - JEAN LASSALLE SUR LCI


A une semaine de l'élection présidentielle, le candidat Jean Lassalle était l'invité de Darius Rochebin sur LCI.

"Un week-end pour convaincre" : l'interview de Jean Lassalle samedi 2 avrilSource : TF1 Info

MEETING DE PHILIPPE POUTOU


Le candidat du NPA tient un meeting ce samedi, à 15h, au Cirque d'hiver à Paris.

MEETING D'EMMANUEL MACRON


Les partisans d'Emmanuel Macron commencent à se rassembler au sein de La Défense Arena, où le président-candidat doit tenir son unique meeting avant le premier tour dans l'après-midi.

NOUVELLE PASSE D'ARMES ENTRE SANDRINE ROUSSEAU ET EELV


Écartée de l'équipe du candidat écologiste sur fond de désaccords, Sandrine Rousseau a dénoncé les propos tenus dans un clip de campagne d'EELV. Dans ce dernier, le sujet du consentement est abordé sous le prisme féminin. Sandrine Rousseau a fustigé "la culture du viol en un clip".

NICOLAS DUPONT-AIGNAN SUR LCI


Le candidat Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, était l'invité de LCI ce samedi. Il a notamment détaillé ses mesures pour le pouvoir d'achat, avec une baisse de la TVA sur certains produits, avant de confirmer sa volonté de présenter un référendum sur l'Europe et de mettre en place un service national civique obligatoire de trois mois.

Pouvoir d'achat, Europe... Sur LCI, Nicolas Dupont-Aignan présente ses mesuresSource : TF1 Info

JEAN LASSALLE SUR LCI


Le candidat Résistons!, Jean Lassalle, était l'invité de LCI ce samedi matin. Il a notamment plaidé pour refaire de l'État "un symbole qui nous unit", pour sortir la France de l'Otan, mais pour rester au sein de l'Union européenne.

Présidentielle 2022 : l'interview de Jean Lassalle sur LCISource : TF1 Info

RÉCAP' 


Retrouvez ci-dessous les principales informations politiques du vendredi 1er avril. 

BIENVENUE !


Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct. À suivre ce samedi, à huit jours du premier tour, plusieurs meetings : ceux d'Emmanuel Macron ou Fabien Roussel notamment. Rendez-vous sur LCI (canal 26).

J-7 avant le premier tour de l'élection présidentielle 2022 ! Les douze candidats ont attaqué ce week-end la dernière ligne droite de leur course à l'Élysée. Depuis lundi 28 mars, la campagne officielle impose l'égalité de temps de parole entre chacun d'entre eux et les spots de campagne sont diffusés sur les chaînes publiques. 

C'est dans ce sprint avant le scrutin que se sont déroulés, ce week-end, les derniers meetings de la campagne. Des rendez-vous importants pour les candidats. Samedi, Fabien Roussel était à Lyon. À Paris (La Défense Arena), samedi également, Emmanuel Macron a tenu, lui, son seul et unique rassemblement de la sorte. Dimanche, Jean-Luc Mélenchon a mobilisé ses troupes à Toulouse, et Anne Hidalgo a prononcé son discours au Cirque d'Hiver, dans la capitale. 

Côté sondages, Emmanuel Macron continue de dominer la course des intentions de vote, devant une Marine Le Pen en bonne place pour atteindre le second tour. En progression depuis plusieurs jours, Jean-Luc Mélenchon reccueillerait pour sa part 15% d'intentions de vote, selon notre dernier baromètre Ifop Fiducial. 


La rédaction de TF1info

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