Dans leurs projets respectifs pour la France, les deux finalistes de l'élection présidentielle présentent tous deux leur vision du métier d'enseignant.Que proposent Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?
Quelles seront les missions et la rémunération des enseignants dans les prochaines années ? À quelques jours du second tour de l'élection présidentielle, les deux finalistes, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, s'opposent sur les solutions à apporter aux problématiques des professeurs, ce qui inclut les rémunérations. Au premier tour, la candidate socialiste, Anne Hidalgo, avait placé le sujet sur la table, en proposant initialement de doubler leur salaire en un quinquennat.
Pour Marine Le Pen, hausse de 3% des salaires des enseignants chaque année
Ni la candidate du Rassemblement national ni celui de La République en Marche n'envisagent une telle augmentation. Marine Le Pen plaide plutôt pour une augmentation des salaires de 3% par an, "soit une hausse de plus de 15% sur le quinquennat", indique-t-elle dans son projet. Une mesure qu'elle finance par "une réduction des dépenses administratives au sein du ministère".
La finaliste de la présidentielle 2017 propose aussi de refonder la formation des professeurs. Après leurs études, "ils seront directement formés par des pairs expérimentés, dûment rémunérés en contrepartie, au sein des établissements scolaires. Leur titularisation interviendra à l'issue d'une double inspection pédagogique." Marine Le Pen plaide également pour "augmenter le nombre de rendez-vous de carrière et d'inspections" des enseignants, mais aussi pour "renforcer leur exigence de neutralité absolue en matière politique, idéologique et religieuse", avec un accroissement des contrôles.
Emmanuel Macron veut ouvrir "le chantier de l'école"
De son côté, Emmanuel Macron entend faire de l'école l'un des sujets au cœur de sa "méthode nouvelle", qui est aussi son slogan : "avec vous". S'il est réélu, il souhaite donc lancer une "conférence des parties prenantes" pour travailler sur "le chantier de l'école". Le président sortant fixe déjà plusieurs objectifs, notamment une meilleure reconnaissance des enseignants.
En ce sens, il se dit ouvert à une revalorisation des enseignants qui exerceraient des missions supplémentaires. Le candidat arrivé en tête au premier tour plaide pour "de meilleures rémunérations pour toutes celles et ceux qui s'engagent sur de nouvelles missions", comme "le remplacement des professeurs absents" ou "un suivi plus individualisé des élèves".
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