Jean-Luc Mélenchon sur TF1 : "Plus il y a de gens qui votent, plus je monte"

Publié le 29 août 2021 à 12h41, mis à jour le 29 août 2021 à 13h55

Source : TF1 Info

CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE - Jean-Luc Mélenchon - invité du 13H de TF1 ce dimanche - a prononcé son discours de rentrée à Valence (Drôme). "L'abstention est le pire qui puisse nous arriver", a prévenu le candidat insoumis. "Si le peuple s’en mêle la victoire sera de notre côté."

Une rentrée en forme d'avertissement à ses électeurs. Jean-Luc Mélenchon a renoué dimanche avec ses traditionnelles harangues à l'occasion d'un discours millimétré devant ses soutiens, à Valence (Drôme). L'occasion pour le leader insoumis, en en campagne depuis l'automne dernier, d'appeler à une forte mobilisation démocratique lors de l'élection présidentielle, seule condition à ses yeux d'une victoire en 2022. 

"Il y a 1000 manières d'agir, mais quand il s'agit de décider, tout passe par le pouvoir politique", a martelé le candidat. "L'abstention est le pire qui puisse nous arriver. Plus ça vote, plus nous sommes forts." Inversement, "moins on vote", plus l'issue du scrutin profitera à Emmanuel Macron, "ce qui correspond à l'intérêt des puissants", a assuré le député LFI, qui a vanté sa stratégie "d'union populaire", une union "qui fait le pari de la démocratie". "Peu me chaut les pronostics me concernant. Si le peuple s’en mêle, la victoire sera de notre côté."

"Il ne faut pas avoir peur de la démocratie, acceptons le débat, à condition que ce ne soit pas de la détestation", a-t-il également plaidé plus tard sur TF1, souhaitant "parler des solutions". "Plus il y a de gens qui votent, plus je monte."

Discours de rentrée de Jean-Luc Mélenchon dans la DrômeSource : TF1 Info

Il moque "la danse du ventre à gauche"

Alors que la bataille de leadership se durcit à gauche, Jean-Luc Mélenchon a répondu à ceux qui l'accusaient, au PS notamment, de refuser toute union. "Certains disent que si l'on n'est pas uni, on a perdu d'avance. Très bien, vous avez perdu d'avance, vous, pas nous", a-t-il tancé. "Les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne mène pas", a-t-il ajouté, moquant "la danse du ventre à gauche" entre les socialistes, les communistes et les écologistes. 

Le candidat à la présidentielle assure ainsi être, à travers "l'Avenir en commun", le seul à se présenter "avec une équipe, un programme, une stratégie d'union populaire, non pas contre, par détestation, mais pour construire l'avenir". Jean-Luc Mélenchon, qui revendique un "parrainage populaire" fort de 250.000 signatures, explique se présenter "au nom de ce grand collectif humain, de la légitimité de ces 7,5 millions de personnes qui ont déjà voté pour l'Avenir en commun" en 2017 et avoir de quoi "faire un gouvernement, et même plusieurs". "Ce que veut le peuple, c’est exactement dans notre programme", a-t-il aussi assuré. 

"Jamais dans l’histoire humaine ne s’est présentée une telle conjonction d’événements", a aussi déclaré le leader insoumis, citant "la fin d'un certain ordre mondial incarné par les États-Unis", "l'ère des pandémies à répétition" ou encore "le changement climatique irréversible". "Il faut l’affronter avec sérieux, détermination, enthousiasme, raison, volonté d’agir et de s’engager."


Vincent MICHELON

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