Élection présidentielle 2022

Congrès LR : "J'ai le projet le plus abouti et audacieux", affirme Valérie Pécresse

I.N.
Publié le 29 novembre 2021 à 10h21, mis à jour le 29 novembre 2021 à 12h48
Cette vidéo n'est plus disponible

Source : L'Invité Politique

PRÉSIDENTIELLE - Deux jours avant le premier tour du congrès des Républicains pour désigner le prétendant de la droite à l'Élysée, la candidate Valérie Pécresse assure avoir "la volonté de faire les réformes pour remettre de l'ordre dans le pays".

Qui incarnera le visage des Républicains lors de l'élection présidentielle 2022 ? Les adhérents du parti sont invités à voter pour le premier tour à compter de mercredi, afin de départager Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Valérie Pécresse. Mais pour la présidente de la région Île-de-France, c'est elle qui offre les meilleures perspectives à la droite. "J'ai aujourd'hui le meilleur projet, le plus abouti, le plus audacieux, un projet de rupture, mais réaliste", assure Valérie Pécresse sur LCI.

"Il va falloir énormément de réformes pour remettre de l'ordre dans le pays, dans la rue, à nos frontières, dans nos comptes. J'ai cette volonté", affirme-t-elle au micro d'Élizabeth Martichoux. Durant cette campagne, qui s'achèvera mardi soir, l'ancienne ministre sous Nicolas Sarkozy "pense que les Français ont découvert une femme qui les connaissait, les deux pieds ancrés dans le réel, qui a des solutions à proposer, et pas une Parisienne."

"J'ai toujours été de droite", affirme Valérie Pécresse

La présidente de la région Île-de-France, seule femme en lice pour l'investiture LR, estime qu'il est temps de mettre fin à "25 présidents de la République hommes". "Cela fait deux mandats que nous avons des hommes qui n'étaient pas prêts à gouverner, qui ont beaucoup parlé et très peu agi", tacle Valérie Pécresse. "Le moment n'est-il pas venu de faire confiance à quelqu'un qui tient, qui fait, sait se battre ?"

"Moi, j'ai tenu face à la rue en faisant la réforme de l'autonomie des universités que personne ne voulait faire. Nicolas Sarkozy m'a confié les finances de la France en 2011, en pleine crise des dettes souveraines. J'ai gagné deux fois la région la plus macroniste de France, ingagnable pour la droite", défend la candidate.

Reste que certains adhérents LR pourraient reprocher à Valérie Pécresse, comme à Xavier Bertrand, d'avoir quitté le parti au début du quinquennat d'Emmanuel Macron, avant d'y revenir avant le congrès. "Je n'ai jamais quitté mes convictions, j'ai toujours été de droite", répond-elle. "J'ai eu cinq ministres contre moi aux régionales. La plus belle preuve d'amour que je peux donner à la droite, c'est de lui avoir fait regagner la région Île-de-France."

Valérie Pécresse "sent une très belle dynamique" derrière sa candidature

D'autres personnalités politiques ont pris la même décision que Valérie Pécresse en quittant les Républicains. C'est notamment le cas du président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, qui a annoncé son départ la semaine dernière sur LCI. Pour la candidate à l'investiture, cette décision a été prise "à contre-temps".

Lire aussi

"La droite est de retour, notre primaire est une formidable réussite", se réjouit-elle. "Nous avons les solutions aux problèmes du pays, à cette dette colossale, à ces impôts, au désordre, à une Europe impuissante et affaiblie. Aujourd'hui, c'est le retour de la droite." Emmenée à l'Élysée par Valérie Pécresse ? "Je suis très déterminée, je ne veux pas laisser le monopole de la modernité à Emmanuel Macron et le monopole de la féminité à Marine Le Pen", conclut-elle. "Je sens une très belle dynamique, monter la vague. Je sens que je touche juste."


I.N.

Tout
TF1 Info