Consigne de vote avant le second tour : comment Les Républicains veulent éviter la division

Publié le 7 avril 2022 à 12h59
Consigne de vote avant le second tour : comment Les Républicains veulent éviter la division
Source : Bertrand GUAY / AFP

Pour qui appeler à voter en cas de second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ? La réponse à cette question n'est pas évidente au sein des Républicains.
Plusieurs personnalités ont déjà fait part d'avis divergents, laissant craindre des divisions internes.

Comment ne pas se diviser au soir du premier tour ? La question agite déjà Les Républicains. Puisque les chances de Valérie Pécresse de se qualifier au second tour de l’élection présidentielle sont compromises, il faut déjà réfléchir à cette question. Problème : les prises de position passées des cadres du parti laissent présager un schisme en interne.

En effet, en cas de duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, certains pourraient appeler à voter pour le président sortant et d’autres refuser de le soutenir, sans forcément inviter à glisser dans l’urne un bulletin du nom de sa concurrente. Dans le premier groupe pourraient figurer le président du parti Christian Jacob, son vice-président Aurélien Pradié ou encore le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand. 

Des adeptes d'un "tout sauf Macron" ?

Mais dans le passé, d’autres comme le député Éric Ciotti ou l’eurodéputé François-Xavier Bellamy ont préféré adopter une position "tout sauf Macron". Tous deux ont déjà indiqué qu’ils ne voteraient pas pour le président de la République en cas de second tour face à Éric Zemmour. Se positionneraient-ils de même face à Marine Le Pen ? Le premier s'est déjà vanté de ne pas avoir voté pour Emmanuel Macron en 2017 face à la candidate du RN. Aussi, en juillet 2020, la députée européenne Nadine Morano avait assuré qu’elle ne glisserait "plus jamais un bulletin Emmanuel Macron dans l’urne".  

Alors pour éviter les déconvenues et les prises de parole intempestives, Le Figaro révèle que LR a constitué une liste de personnalités habilitées à prendre la parole dimanche soir. Le temps de distiller les éléments de langage élaborés par le parti avant le bureau politique et le comité stratégique qui se tiendront lundi, où devrait être décidée une position officielle. Valérie Pécresse pourrait elle-même attendre qu’elle ait été définie avant de se prononcer, écartant l’hypothèse d’une prise de position dès dimanche soir. 


Justine FAURE

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