Emmanuel Macron a profité de son meeting à Marseille, samedi, pour tenter de convaincre sur la question du climat.Parmi des mesures pour lutter contre la dépendance énergétique ou l'usage du plastique unique, le président sortant a proposé une "fête de la nature".
Quelle est la réponse d'Emmanuel Macron pour lutter contre le réchauffement climatique ? S'adressant à la jeunesse lors de son meeting à Marseille, ce samedi 16 avril, le président a multiplié les annonces sur l'écologie pendant un discours d'une heure et demie afin d'ouvrir son électorat, à quelques jours du second tour. Parmi elles : une "fête de la nature".
En effet, le candidat LaREM, défini par Yannick Jadot comme le "président de l'inaction climatique", a justifié l'organisation d'une telle journée, au même titre que la "fête de la musique", afin de susciter une "mobilisation générale pour la protection de l'environnement". Emmanuel Macron a même déjà prévu une date, puisqu'il propose le quatrième samedi de mai, "au printemps".
Un "grand moment d'union nationale"
"Ce serait un grand moment d'union nationale rassemblant collectivités locales, associations, écoles, agriculteurs, citoyens, amoureux de la nature", a énuméré le président sortant, souhaitant consacrer cette journée à la protection des paysages, de l'environnement et "de notre art de vivre". Pour le candidat, cette "fête de la nature" serait un "signal" au monde que la France ambitionne de devenir "la grande nation écologique". Une avancée qu'il a comparée à l'invention de l'État-providence sur la question sociale.
En plus de cette mesure, Emmanuel Macron a promis que les jeunes seraient intégrés au Haut Conseil pour le Climat, à travers les associations, qu'un service civique écologique serait mis en place, ou encore que 400.000 personnes seraient formées "aux métiers de sens que sont les métiers de la transition écologique".
Si le candidat a promis que son prochain quinquennat, s'il est réélu, serait consacré à l'écologie, avec notamment un Premier ministre dédié à cette tâche, peu de propositions de fond ont été faites. C'est pourtant sur ce point qu'il avait été critiqué alors que les experts du dernier rapport du Giec ont appelé les gouvernements à une action immédiate pour assurer à chacun "un avenir vivable".