ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE - Michel Barnier a annoncé, jeudi sur TF1, qu'il sera candidat à la primaire en vue de la désignation d'un candidat à la présidentielle au sein des Républicains. Le commissaire européen est le 5e responsable de droite à se lancer dans la course.
Le calendrier électoral s'accélère à droite. Quelques heures après le député Eric Ciotti, le commissaire européen Michel Barnier a annoncé, jeudi sur TF1, sa candidature à la primaire au sein des Républicains en vue de l'élection présidentielle de 2022. "Oui j'ai pris la décision d'être candidat à l'élection présidentielle. Les temps qui sont devant nous sont des temps exigeants et graves.(...) J'ai l'ambition d'être le président d'une France réconciliée", a affirmé le commissaire européen sur TF1.
L'ex-négociateur de l'Union européenne en charge du Brexit est la cinquième personnalité de droite à officialiser sa candidature pour la présidentielle, après Xavier Bertrand - qui refuse de participer à une primaire -, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Eric Ciotti.
D'autres personnalités pourraient faire connaître très prochainement leurs intentions, comme Bruno Retailleau. En revanche, l'ancien patron des Républicains Laurent Wauquiez a renoncé à se lancer dans cette compétition interne. Quoiqu'il en soit, le scénario d'une primaire - que Les Républicains avaient envisagé un temps d'éviter - semble se confirmer à l'automne, dans la perspective d'offrir à la droite un champion pour le début de l'année 2022.
Longue carrière politique
S'il reste pour l'heure peu connu des Français, Michel Barnier, 70 ans, est à ce jour le candidat le plus titré de la droite en termes de carrière politique. Conseiller général puis président du Conseil général de Savoie de 1973 à 1999, il a été tour à tour député (1978-1993), ministre de l'Environnement puis des Affaires européennes sous Jacques Chirac, sénateur et ministre des Affaires étrangères puis de l'Agriculture sous Nicolas Sarkozy.
Sur le plan européen, Michel Barnier a été commissaire à la politique régionale de 1999 à 2004, eurodéputé puis commissaire au marché intérieur, avant d'officier aux négociations sur le Brexit en vue de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
"On ne se décrète pas l'homme du rassemblement tout seul dans son coin", fustigeait-il en juillet, sur LCI, à propos du choix de Xavier Bertrand de ne pas participer à la primaire LR. L'ancien ministre avait alors assuré qu'il pourrait "rassembler les talents de la droite et du centre" dans le cadre d'une campagne présidentielle. Il avait également esquissé plusieurs propositions, dont un moratoire de trois à cinq ans sur l'immigration, et jugé que les questions de sécurité constituaient "le principal échec de ce quinquennat".
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