Quelles sont les propositions des deux finalistes de l'élection présidentielle sur la production énergétique ?Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont tous les deux favorables à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.Mais ils s'opposent sur d'autres points, notamment l'éolien.
C'est l'un des enjeux majeurs du futur quinquennat : l'écologie. Selon un rapport du Giec, il est nécessaire d'agir dans les toutes prochaines années afin de contenir le réchauffement climatique. Pour y parvenir, la production d'énergie revêt une importance particulière. Les deux finalistes de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ont des propositions bien distinctes.
Emmanuel Macron, du nucléaire et des éoliennes
Pour "planifier la transition écologique", le président sortant entend miser sur l'énergie nucléaire, en lançant la construction de six centrales nouvelle génération. Mais il souhaite diversifier la production énergétique nationale, notamment en multipliant "par dix notre puissance solaire" et en implantant "50 parcs éoliens en mer d'ici 2050". Ce dernier point est d'ailleurs au cœur de son déplacement au Havre, ce jeudi, aux côtés de son ex-Premier ministre, Edouard Philippe.
Pour les éoliennes terrestres, Emmanuel Macron compte associer les territoires, en déclinant "par les régions, les départements et les communes" les "choix locaux sur la production d'énergie". Le candidat arrivé en tête au premier tour plaide aussi pour "réduire notre dépendance aux énergies fossiles", tout en assurant une "souveraineté énergétique", y compris à l'échelle de l'Europe.
Marine Le Pen veut mettre fin aux éoliennes
De son côté, Marine Le Pen est radicalement opposée aux propositions de son adversaire au second tour au sujet de l'éolien. La candidate du Rassemblement national souhaite "arrêter les projets éoliens", et même "démanteler progressivement les parcs existants", en commençant par "ceux qui arrivent en fin de vie". "Toutes les subventions dédiées à promouvoir ces procédés seront suspendues", précise-t-elle dans son programme.
En contrepartie, elle compte "relancer la filière nucléaire" en construisant des réacteurs de 4e génération, ainsi que "des micro-centrales", et plaide pour rouvrir la centrale de Fessenheim, fermée par Emmanuel Macron en 2020. Elle souhaite aussi "procéder au développement des énergies renouvelables, hydroélectricité et géothermie".
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