Présidentielle 2022 : pour Emmanuel Macron, Marine Le Pen "se planque du peuple"

Publié le 18 avril 2022 à 10h54
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Source : TF1 Info

Lundi, sur France Culture, Emmanuel Macron a affirmé que, contrairement à Marine Le Pen, il est resté "pendant cinq ans au contact de gens qui ne pensaient pas" comme lui.
Si le candidat reconnaît des phrases "très maladroites" lorsqu'il était au contact de ses concitoyens, il estime qu'elles ont été "décontextualisées".

C'est un mea culpa bien vite transformé en attaque. Sur France Culture, lundi matin, Emmanuel Macron a reconnu avoir eu "des phrases très maladroites" lorsqu'il était au contact des Français au cours de son quinquennat, tout en mettant ces écarts sur le compte de l'échange direct et de discussions "à portée de citoyens et de citoyennes". Du même coup, il s'en est pris à sa concurrente, Marine Le Pen, qui, elle, éviterait cette confrontation avec les Français. 

"J'ai eu des phrases très maladroites et souvent décontextualisées", a expliqué Emmanuel Macron lors de cet entretien sur France Culture"Moi, j'ai toujours été au contact, pendant cinq ans. Je vais, c'est vrai, au contact des gens qui ne pensent pas comme moi, pour comprendre, pour me frotter. Et dans une discussion à portée de citoyennes et de citoyens, on peut avoir des moments, quand ils sont décontextualisés, qui sont terribles."

"La candidate d'extrême droite se planque"

"Mais", a ajouté le président sortant, "je récuse les procès, le vrai mépris, c'est de se protéger du peuple, de ne jamais y aller". 

Une manière de s'en retourner l'accusation contre Marine Le Pen. "On le voit dans cette campagne où la candidate d'extrême droite se planque du peuple", a fustigé le candidat. "Beaucoup de gens qui prétendent défendre le peuple ne vont jamais à sa rencontre", a-t-il poursuivi. "Ils galvanisent leurs supporters, mais on les voit rarement discuter avec des gens qui ne sont pas comme eux."

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Sur France Culture, Emmanuel Macron s'est en outre présenté comme portant "un projet d'extrême centre", entre "un projet d'extrême droite et un projet d'extrême gauche". Sa position permettrait, dit-il, les "compromis" nécessaires pour faire vivre ensemble les Français, en créant "de l'adhésion, du respect, de la considération entre des citoyens qui peuvent penser très différemment". 


Vincent MICHELON

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