Sur RTL, jeudi matin, Eric Zemmour a appelé les Français à la "prudence" face à la question de l'accueil des réfugiés, notamment ukrainiens.Pour le candidat, la France n'a pas vocation à "protéger le monde entier".
Eric Zemmour reste ferme sur sa ligne. Sceptique sur l'accueil des réfugiés ukrainiens en France depuis le début de l'invasion russe, le candidat a expliqué, jeudi 31 mars au matin, sur RTL, que la guerre ne devait pas détourner les Français de leurs intérêts.
"L'essentiel pour la France, c'est la lutte contre le grand remplacement", a estimé l'ancien polémiste sur RTL. "Quand il y a une guerre, les regards se tournent, c'est normal, c'est humain, mais je pense que les crises ne s'annulent pas, elles se cumulent. Il y a une crise majeure de changement de peuple à l'horizon 2050."
La France "doit se fonder sur ses intérêts"
Eric Zemmour veut ainsi prévenir les Français contre un possible excès de générosité. Citant l'écrivain André Suarès, le candidat a jugé que "les plus grandes erreurs politiques que font les Français, c'est quand ils mettent du sentiment dans la politique". "Ce que j'ai voulu dire aux Français, c'est : attention, nous sommes un peuple généreux [...] En plus, les Ukrainiens sont nos frères, ils sont européens, chrétiens, évidemment on les accueille. Mais attention, prudence. On a tout de suite découvert qu'il y avait un tiers d'Africains et de Maghrébins dans ces prétendus réfugiés ukrainiens", a-t-il ajouté, reprenant pour la seconde fois une affirmation erronée.
Eric Zemmour a expliqué que "la France est universaliste parce qu'elle est chrétienne", mais "cela ne veut pas dire qu'elle doit protéger le monde entier". "Je suis contre, par exemple, ce qu'on a appelé la politique des droits de l'homme. La France n'a pas à se fonder sur la défense des droits de l'homme pour définir sa politique étrangère. Elle doit se fonder sur ses intérêts."
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TF1 Info