Présidentielle 2022 : deux syndicats dénoncent le "danger" du RN pour les travailleurs

A.B
Publié le 17 avril 2022 à 7h36

Source : JT 20h WE

Laurent Berger et Philippe Martinez appellent à "ne pas confier les clés de la démocratie" à Marine Le Pen.
Un message diffusé dans un texte commun paru dans le Journal du dimanche, qui ne mentionne pas le nom d'Emmanuel Macron.
Les secrétaires généraux respectivement de la CFDT et de la CGT estiment que "jamais la menace de voir l’extrême droite à l’Élysée n’a été aussi forte".

Nouvel appel à faire barrage à Marine Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle. Les deux secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, ont signé un texte commun publié dans le Journal du dimanche ce 17 avril. Laurent Berger et Philippe Martinez appellent ainsi à "ne pas confier les clés de la démocratie" à Marine Le Pen. Le texte ne mentionne toutefois pas Emmanuel Macron ou un quelconque appel à voter pour le président sortant le 24 avril prochain. 

"Jamais la menace de voir l’extrême droite à l’Élysée n’a été aussi forte", ce qui "nous impose de prendre la parole aujourd’hui pour éviter ce scénario catastrophe", écrivent les dirigeants des deux plus grandes centrales syndicales, qui veulent "alerter sur le péril que représentent Marine Le Pen et son parti", le Rassemblement national.

"Ne lui confions pas les clés"

Selon les deux secrétaires généraux, le RN n'a "pas changé" et "comme le Front national en son temps, il est profondément ancré dans l’histoire de l’extrême droite française, raciste, antisémite, homophobe, et sexiste". Les deux responsables se décrivent comme des "acteurs engagés qui croient, malgré leurs divergences, à la force du dialogue et à l’action collective pour construire une société plus juste".

"Le Rassemblement national est un danger pour les droits fondamentaux des citoyens et des travailleurs" et "ne peut pas être considéré comme les partis républicains, respectueux et garants de notre devise, liberté, égalité, fraternité", estiment encore Laurent Berger et Philippe Martinez avant de conclure : "Ne lui confions pas les clés de notre démocratie, au risque de les perdre". 


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