Écartée de l'équipe du candidat écologiste sur fond de désaccords, Sandrine Rousseau a dénoncé les propos tenus dans un clip de campagne d'EELV.Dans ce dernier, le sujet du consentement est abordé sous le prisme féminin.Sandrine Rousseau a fustigé "la culture du viol en un clip".
Entre Sandrine Rousseau et EELV, le torchon continue de brûler. Après avoir été écartée de l'équipe de campagne de l'écologiste Yannick Jadot sur fond de désaccords, l'ex-présidente du conseil politique du candidat a dénoncé les propos tenus dans un clip de campagne diffusé par le parti.
L'équipe de Yannick Jadot a diffusé un clip vendredi soir, dans lequel figurent des soutiens du candidat, dont Eva Joly, ancienne candidate écologiste à la présidentielle, comme le révèle BFMTV. Dans l'extrait, celle-ci déclare notamment : "Demain, mes petites-filles connaîtront la notion de consentement et de respect".
Nouveau couac entre #Rousseau & #Jadot . «La culture du viol en un clip» a réagi Rousseau suite à cette vidéo - où Eva Joly déclare : «Nos petites-filles connaîtront la notion de consentement». L’équipe de Jadot a supprimé le clip. «Je ne sais pas pourquoi Eva a dit ça» me dit-on pic.twitter.com/S1qyjuL3CC — Marie Gentric (@MarieGentric) April 2, 2022
Une phrase qui a rapidement fait réagir Sandrine Rousseau, qui a fustigé sur Twitter "la culture du viol en un clip". "Ce ne sont pas les filles qui ne connaissent pas" la notion de consentement, "ce sont nos agresseurs". "Dire ça c'est culpabiliser les victimes. Aurait-on fait #MeToo pour rien EELV ?", a-t-elle écrit.
Séance de crêpage de chignon entre Rousseau et Joly... pic.twitter.com/6DOzurqNzp — Camille.D (@Camille16eme) April 1, 2022
Le tweet a ensuite été supprimé, précisent nos confrères, comme le clip de campagne, qui n'est plus disponible sur la page YouTube de Yannick Jadot. D'après l'entourage du candidat, sollicité par BFMTV, "Eva Joly n’a pas de petit-fils, elle n’a que des petites filles". "Sur le prompteur, c’était écrit 'mes petits-enfants' mais vu qu’elle n’a que des petites-filles, elle a parlé de petites-filles", assure l'équipe du candidat, en assurant qu'il "n'y avait aucune mauvaise intention". "On ne dit pas que les filles devraient être mieux éduquées, on veut parler d’un monde où le consentement serait la règle", ajoute l'entourage.
Si elle a été écartée de la campagne présidentielle, Sandrine Rousseau a toutefois été investie par EELV aux législatives, dans la 9e circonscription de Paris.