Polémique "Macron assassin" : Zemmour juge la colère de ses militants "légitime"

Publié le 29 mars 2022 à 10h36
JT Perso
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Source : TF1 Info

Eric Zemmour a dénoncé mardi une polémique "surdimensionnée" autour du slogan "Macron assassin" scandé par ses soutiens lors du meeting du Trocadéro.
"Je comprends pourquoi les gens détestent les journalistes", affirme l'ex-polémiste sur Europe 1.
Marion Maréchal dénonce "un traitement médiatique déplorable".

La polémique du week-end ne cesse de rebondir. Après les "Macron assassin" entendus dans la foule lors du meeting d'Eric Zemmour au Trocadéro samedi, et les condamnations de ses concurrents, le candidat d'extrême droite a dénoncé mardi matin sur Europe 1 "une polémique surdimensionnée", dont les responsables sont, selon lui, les médias. 

Eric Zemmour a également défendu les auteurs de ce slogan, qui a fait réagir Emmanuel Macron lundi. "Leur colère est légitime", a assuré le candidat de Reconquête. "Il y a des raisons d'être furieux", a-t-il ajouté. "Cette polémique est complètement surdimensionnée. Qu'est-ce que les gens honnêtes et de bonne foi ont retenu de ce meeting ? J'ai été journaliste pendant 30 ans. Pendant cette campagne, et en particulier ce meeting, je comprends pourquoi les gens détestent les journalistes", a pourfendu l'ex-polémiste. 

"Pseudo polémique montée artificiellement", selon Maréchal

Eric Zemmour a en outre affirmé à nouveau n'avoir pas entendu les mots "Macron assassin" durant son discours, sans quoi il se serait interrompu avant de reprendre la parole. "Je comprends que les médias cherchent à protéger Emmanuel Macron. Je suis traité de fasciste, de nazi, de 'juif de service', et tout le monde s'en fout. Les violences sont beaucoup contre moi", a assuré le candidat, affirmant que 50 militants de son mouvement avaient été agressés au cours de la campagne. 

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Même ligne de défense pour Marion Maréchal, l'un des principaux soutiens du candidat. Sur Sud Radio, mardi matin, la nièce de Marine Le Pen a dénoncé "un traitement médiatique déplorable sur un fait politique majeur qui est le plus grand meeting de la campagne". "Au lieu d'une analyse de ce succès, on a une pseudo polémique montée artificiellement parce qu'une partie de la foule a scandé dix secondes ce slogan dont tout le monde admet qu'il est critiquable", a ajouté l'ancienne députée, estimant qu'il serait "bien que les journalistes analysent cette colère de la population, leur profonde indignation"


Vincent MICHELON

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