Législatives : une candidate LaREM veut inviter à dîner un quart des électeurs de sa circonscription

M.L
Publié le 9 juin 2022 à 7h30
JT Perso
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Source : TF1 Info

Dans la deuxième circonscription de Gironde, la députée sortante, Catherine Fabre, se présente à sa réélection avec un programme insolite.
Elle prévoit d'inviter 300 électeurs à dîner chaque mois pour les cinq ans à venir.
Des rendez-vous déjà organisés sous son mandat actuel, qui ont attiré une poignée d'habitants.

Parler aux estomacs pour obtenir un bulletin : si les candidats multiplient traditionnellement les promesses en période électorale, celle d'une prétendante de la majorité présidentielle en Gironde détonne et déclenche la colère de ses adversaires. Catherine Fabre, qui espère décrocher un second mandat de députée dans la deuxième circonscription du département, qui couvre le centre de Bordeaux, propose, en cas de victoire, d'inviter un quart de ses administrés à dîner au cours de son mandat. 

"Je souhaite inviter 300 personnes tous les mois pendant cinq ans, ce qui fait environ 18.000 invitations. Quasiment un quart des habitants de la deuxième circonscription de la Gironde en recevront une", a indiqué l'élue à France Bleu, il y a quelques semaines. Son objectif est de "montrer aux citoyens qu'un député est accessible, que c'est un acteur de proximité, mais aussi que tout le monde peut participer à la vie politique", a-t-elle appuyé. 

Des citoyens tirés au sort sur les listes électorales et conviés par courrier. Lors de son actuel mandat, la députée sortante, qui concourt sous l'étiquette Ensemble!, avait déjà tenté l'expérience de ces dîners, organisés dans sa permanence pour une centaine d'euros tout au plus par repas, payés par son enveloppe parlementaire. "Je suis à votre disposition, je vous accueille", a-t-elle lancé fin mai à l'adresse de ses électeurs auprès de BFMTV. "C'est à la bonne franquette, on fait quiche-salade ou lasagnes-salade et un gâteau", a-t-elle ajouté, assurant vouloir "créer au maximum du lien".

Elle souhaite désormais institutionnaliser ces invitations si elle venait à être qualifiée. Elle a assuré auprès de RMC cette semaine trouver de véritables solutions concrètes pour ses convives à la fin de ces repas partagés : "j’ai déjà repris des rendez-vous derrière, par exemple avec une dame qui voulait parler de pédopsychiatrie, pour probablement retravailler ensemble et apporter quelque chose". Mais en moyenne, seuls une quinzaine d'invités répondaient présents à l'invitation, sur les 300 conviés. "Je sais que j’aurai toujours un taux de retour de 5%", a-t-elle expliqué à la chaîne.

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Ses adversaires crient à la démagogie

Mais pour ses adversaires, la démarche relève de la démagogie. "Le sens de la députation et d’être député, c’est aller à la rencontre des gens au quotidien, porter leurs projets, les aider dans leur difficulté et défendre notre territoire à Paris", a taclé auprès de RMC Emmanuelle Cuny, candidate des Républicains. "Si on est vraiment sur le terrain, on n’a pas besoin d’organiser des dîners", a abondé Pierre Le Camus, celui du Rassemblement national.


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