Emmanuel Macron s'est dit "confiant" en sa capacité à bâtir des "majorités constructives"

Publié le 24 juin 2022 à 17h01

Source : TF1 Info

À Bruxelles pour un Conseil européen, le président français est revenu sur la situation politique nationale.
Face à la presse et à ses partenaires européens, Emmanuel Macron a relativisé sa perte de la majorité absolue à l'Assemblée.
Il s'est dit "confiant" en sa capacité à bâtir des "majorités".

Emmanuel Macron ne s'est pas montré inquiet. Face à la presse et à ses partenaires européens, le chef de l'État français a été interrogé sur la situation politique nationale et sur la manière dont elle allait impacter le leadership européen. 

Malgré la perte de la majorité absolue à l'Assemblée à la suite des législatives, le président français s'est dit "très confiant" en sa capacité pouvoir bâtir des "majorités constructives" avec "l'ensemble des partis de gouvernement".

Une situation banale à l'échelle européenne

"On m'a souvent reproché d'avoir trop de pouvoir", en a même plaisanté le président français, relativisant une situation qu'il avait pourtant qualifiée lui-même d'"inédite" lors d'une allocution très solennelle mercredi soir. "La France est dans une situation parlementaire qu'elle a connue en 1988 à peu de chose de différence, mais elle est surtout affreusement banale au niveau européen", a souligné Emmanuel Macron.

À l'image de la vingtaine d'états-membres qui fonctionneraient via des gouvernements de coalition selon le président français, citant en particulier l'Allemagne et l'Italie, Emmanuel Macron a donc annoncé qu'il allait s'efforcer "avec l'ensemble des partis de gouvernement" de bâtir "soit une coalition, soit (des) accords sur des textes pour avancer sur un agenda clair".

Par ailleurs, le président français a expliqué qu'il ne fallait pas opposer le "leadership européen" et les "contraintes de la démocratie", citant d'autres pays avec "des leaderships beaucoup plus clairs que nous, mais ils ne sont pas démocratiques. Mais je crois que ces modèles sont moins féconds que les nôtres". "Je n'opposerai pas la complexité politique de nos pays européens, et l'efficacité et le leadership européen", a défendu le président français, reconnaissant malgré tout que cela donne "plus de travail". 


Aurélie LOEK

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