Violences à l'égard des élus : Jean-Luc Mélenchon dénonce des actes qui "ne mènent nulle part"

"Je ne suis pas d'accord avec le recours à la violence". Jean-Luc Mélenchon n'a pas transigé. Interrogé sur l'arrosage de mousse à raser de Jean-Michel Blanquer, en campagne pour les législatives dans le Loiret, mais aussi du jet d'œufs dont a été victime Marine Le Pen, le leader de la France insoumise a dénoncé ces agressions et a renouvelé son soutien vis-à-vis des personnes attaquées.

"Je vous demande de bien réfléchir aux conséquences de ce que vous faites quand vous faites ça", a appelé Jean-Luc Mélenchon, regrettant que la violence soit utilisée alors que des "slogans" ou "un bon mot" auraient pu permettre de montrer son opposition, "ça n'aurait pas été plus fatiguant". Car suite à ces agressions, les politiques sont obligés d'évoluer "entourés de gens qui les protègent".

"Je veux pouvoir vivre dans la sécurité de la relation aux Français", a demandé Jean-Luc Mélenchon, qui avait lui-même reçu un jet de farine lors d'une manifestation en juin 2021. S'adressant aux deux professeurs qui doivent comparaitre en juillet dernier pour avoir aspergé l'ancien ministre de l'Éducation nationale, le député LFI s'est donc voulu clair. 

"Vous avez eu tort de faire ça et je demande à tout le monde de ne pas recommencer ce genre de choses. Parce que cela ne nous mène nulle part", s'est-il encore énervé. Selon des informations de TF1-LCI, 956 élus ont été victimes de violences depuis le début de l'année.