NON MERCI - Candidate à sa réélection à la tête de la région Île-de-France en juin, Valérie Pécresse a promis ce dimanche sur LCI qu'elle ne ferait pas d'alliance avec les macronistes, "ni au premier ni au second tour".
Valérie Pécresse ne marchera pas dans les pas de Renaud Muselier. La patronne de la région Île-de-France, candidate à sa réélection en juin, a promis qu'elle ne ferait pas d'alliance avec les macronistes, au premier tour comme au second. Cette mise au point intervient quelques heures après la controverse née du retrait de la liste LaREM en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca) au profit de celle de l'actuel président du conseil régional.
"Il ne faut pas faire d’alliance d’appareil (...) Je n'en ferai pas, ni au premier tour, ni au deuxième tour", a martelé Valérie Pécresse (Libres, ex-LR) sur LCI. "Je n'aurai pas d'alliance avec LaREM."
"La droite a quelque chose à dire sur comment on gère une région, comment on gère un pays aussi", a encore ajouté celle dont le nom circule comme possible candidate à l'élection présidentielle.
"La maison commune est en train de s'effriter"
Balayant l'hypothèse d'une alliance avec les marcheurs, Valérie Pécresse a cependant fait valoir la présence sur sa liste de personnalités de droite qui soutiennent Emmanuel Macron, comme Delphine Bürkli, maire du IXe arrondissement de Paris, ou Frédéric Valletoux, édile de Fontainebleau (Seine-et-Marne).
Elle a par ailleurs raillé la "maison commune" des partis centristes censés soutenir l'action d'Emmanuel Macron. "En Île-de-France, la maison commune est en train de s’effriter. Les Modem du terrain, les Agir du terrain m’ont rejointe. En Ile-de-France, c’est LaREM qui s’effrite", a-t-elle souligné.
Interrogée sur l'équation politique à laquelle Renaud Muselier est confronté en Paca, avec la sérieuse hypothèse d'une victoire du RN, Valérie Pécresse a fait valoir qu'en Île-de-France, la "menace" n'était pas incarnée par le Rassemblement national mais par une "alliance de la gauche avec l'extrême gauche".
Une alliance "avec des personnes avec des sympathies indigénistes, islamo-gauchistes, décroissantes", selon elle. "Le risque en Île-de-France des extrêmes, il existe aussi, des extrêmes alliés à la gauche qui a perdu sa boussole républicaine."
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