ALLOCATIONS - Invitée d'Élizabeth Martichoux, la ministre du Travail est revenue sur réforme de l'assurance chômage, dont le mode de calcul des allocations évolue ce vendredi. "Pour ceux qui ont travaillé de façon continue, cela ne change rien", assure la ministre.
Une réforme loin de faire l'unanimité. Depuis ce vendredi 1er octobre, une partie de la réforme de l'assurance chômage entre en vigueur. Principal changement : le mode de calcul des allocations. Celui-ci est dénoncé par les syndicats, qui estiment que cela entraînera une plus forte précarité pour les bénéficiaires. "Le nouveau mode de calcul de l'allocation ne s'appliquera qu'à ceux qui s'inscrivent à Pôle emploi à partir d'aujourd'hui", répond la ministre du Travail, Élisabeth Borne, sur LCI. Pour les chômeurs ayant travaillé "de façon continue", sans période d'inactivité, la réforme "ne change rien", assure la ministre.
En revanche, les bénéficiaires alternant les contrats courts et les périodes de chômage devraient voir leurs revenus diminuer. "Pour ceux qui alternent des périodes d'activité et d'inactivité, ils pourront avoir une allocation mensuelle plus basse, mais seront indemnisés plus longtemps", explique Élisabeth Borne.
"L'objectif de la réforme est de sortir du recours excessif aux contrats courts", poursuit-elle. "C'est le bonus-malus appliqué depuis juillet, pour inciter les entreprises à proposer des contrats longs. Si aujourd'hui, les entreprises recourent de manière excessive aux contrats courts, elles auront une pénalité financière en septembre prochain. La période de surveillance a commencé."
"Si vous gagnez plus en travaillant qu'au chômage, cela encourage à travailler davantage"
Pour la ministre, cette réforme "encourage le travail". "Ce mode de calcul fait que l'on gagne toujours plus en travaillant qu'en étant au chômage. Si c'est le cas, c'est un bon signal. Cela encourage à travailler davantage."
Selon une étude réalisée par l'Unédic, le gestionnaire du régime de l'assurance chômage, un million de personnes pourraient voir leurs revenus baisser de 17% suite à cette réforme. "C'est assez curieux de dire que cette étude est toujours valable puisqu'elle a été réalisée à un moment où on imaginait qu'il y aurait 230.000 destructions d'emplois. Or, on en a déjà créé 415.000", répond Élisabeth Borne. "Dire que cette étude est toujours valable confirme le fait qu'elle n'est pas très crédible."
De leur côté, les syndicats, opposés à ce nouveau mode de calcul, envisagent de déposer des recours devant le Conseil d'État. "Ce n'est pas une surprise, mais je regrette cette bataille juridique qui fait perdre de vue l'objectif de cette réforme", indique la ministre du Travail.
"On me parle de précarisation, mais nous avons permis à neuf millions de Français d'être protégés par l'activité partielle, nous avons prolongé les droits de 800.000 demandeurs d'emploi pendant huit mois, nous avons mis en place une aide exceptionnelle pour les travailleurs précaires pendant dix mois, nous accompagnons les demandeurs d'emploi en les formant...", défend la ministre. "Notre préoccupation est de répondre aux besoins des entreprises qui n'arrivent pas à recruter et de s'assurer que chaque demandeur d'emploi soit accompagné."
Tout
TF1 Info
TF1 Info
- 2VIDÉO - Sécurité routière : à quoi servent les radars-leurres ?Publié hier à 7h30
- 4Attention aux orages : 17 départements en vigilance orangePublié hier à 11h59
- 6Deux Rafale se touchent lors d'un meeting aérien, un accident rarissimePublié aujourd'hui à 7h13
- 8EN DIRECT - Guerre en Ukraine : 20 pays s'engagent à fournir des armes supplémentaires à KievPublié aujourd'hui à 6h15
- 9"Variole du singe" : Bill Gates avait-il "prédit la pandémie de variole" il y a six mois ?Publié le 21 mai 2022 à 20h50
- 10
- 1Pouvoir d'achat : la hausse du Smic entraine-t-elle "une inflation immédiate" ?Publié aujourd'hui à 19h27
- 2Damien Abad accusé de viols : le ministre se dit "innocent" et n'envisage pas de démissionnerPublié aujourd'hui à 19h11
- 3"Je n'ai jamais eu aussi honte" : démission d'un diplomate russe opposé à la guerre en UkrainePublié aujourd'hui à 18h52
- 4Le patron d'un groupe d'assurances incarcéré pour des viols sur mineuresPublié aujourd'hui à 18h39
- 5L'apparition de la variole du singe a-t-elle été prédite à Munich en 2021 ?Publié aujourd'hui à 18h34
- 6VIDÉO - Chasseurs de tornades : découvrez la nouvelle attraction du FuturoscopePublié aujourd'hui à 18h13
- 7Grève RATP : les perturbations attendues mardi 24 maiPublié aujourd'hui à 18h08
- 8Prix des carburants : en forte hausse, l'essence redevient plus chère que le gazolePublié aujourd'hui à 17h55
- 9Variole du singe : la Belgique instaure un isolement de 21 jours pour les personnes contaminéesPublié aujourd'hui à 17h48
- 10Coup de tonnerre sur un hippodrome de l'Ain : un cheval foudroyé, quatre personnes blesséesPublié aujourd'hui à 17h43
- 1Damien Abad accusé de violences sexuelles : les réponses du gouvernementPublié aujourd'hui à 13h59
- 2EN DIRECT - Accusé de viols, Damien Abad exclut de démissionnerPublié aujourd'hui à 7h30
- 3Cinq questions pour comprendre l'affaire Damien AbadPublié aujourd'hui à 17h17
- 6Gouvernement : qui est Damien Abad, nouveau ministre des Solidarités, de l'Autonomie et du Handicap ?Publié le 20 mai 2022 à 17h59
- 8Pap Ndiaye : les critiques contre le nouveau ministre de l'Éducation nationale passées au criblePublié le 21 mai 2022 à 15h22
- 9"La réforme des retraites n'est pas l'urgence du moment", assure Laurent Berger, le patron de la CFDTPublié aujourd'hui à 10h33
- 10Législatives 2022 : qui affronte Elisabeth Borne dans le Calvados ?Publié le 21 mai 2022 à 19h01