VISITE - Lors de son discours de clôture à Nouméa ce samedi, le président Emmanuel Macron a insisté sur l'importance de la Nouvelle-Calédonie pour la France. Le chef de l'Etat a néanmoins tenu à ne pas prendre parti pour le référendum sur l'indépendance, prévu dans six mois.
Lors de son dernier jour de visite en Nouvelle-Calédonie, le président de la République Emmanuel Macron a prononcé un discours à Nouméa ce samedi devant le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, les élus, les chefs coutumiers, les représentants de la société civile et les responsables économiques. Le chef de l’Etat a ainsi appelé les Calédoniens à "ne pas faire reculer l'Histoire", à six mois du référendum sur l'indépendance prévu le 4 novembre.
"Il n'appartient qu'à nous tous de ne pas faire reculer l'Histoire, que le choix se fasse dans le calme en gagnant chaque centimètre de paix et de concorde", a-t-il déclaré après avoir souligné que "la France ne serait pas la même sans la Nouvelle-Calédonie", tout en expliquant ne pas vouloir prendre parti dans ce référendum : "Je ne prendrai pas parti dans ce référendum qui vient, ce n'est pas ma responsabilité".
Le combat des kanak pour retrouver leur dignité était juste.
Emmanuel Macron à Nouméa.
Lors de ce discours, M. Macron a également tenu à s’exprimer sur le sort des kanak : "Jamais nous n’oublierons la ségrégation des kanak. La Nouvelle-Calédonie porte la mémoire de ces révoltes matées dans le sang." "Cette mémoire calédonienne est la mémoire de la France. Avec le recul, il faut le dire sans détour, le combat des kanak pour retrouver leur dignité était juste" a ajouté le chef de l’Etat.
Dans un geste hautement symbolique, il a également remis au gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie les deux actes de prise de possession de ce territoire, les 24 et 29 septembre 1853 au nom de Napoléon III. "Je les remets à l'ensemble des Calédoniens. (...) Nous ne sommes plus au temps de la possession, nous sommes au temps des choix et de la prise de décisions collectives" a déclaré M. Macron.
Plus tôt ce samedi, Emmanuel Macron s'était rendu sur l'île d'Ouvéa, où a eu lieu l'assaut dans la grotte qui a coûté la vie à 19 militants kanaks, le 5 mai 1988. Le chef de l'Etat avait alors décidé de rester en retrait et de ne pas déposer de gerbe sur la tombe de ces derniers, afin de jouer l'apaisement avec un collectif d'habitants de Gossanah, qui avait qualifié la visite de Macron de "provocation".
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