Emmanuel Macron se félicite que l'Algérie aide à "la diversification gazière de l’Europe"

J.F
Publié le 26 août 2022 à 12h56

Source : TF1 Info

En visite en Algérie, Emmanuel Macron a rappelé qu'il n'avait pas fait le déplacement pour négocier un meilleur approvisionnement en gaz.
"Nous dépendons peu du gaz", "les choses vont bien se passer pour cet hiver", a assuré le président de la République.
En revanche, il s'est félicité que l'Algérie ait accepté de fournir plus de gaz à l'Italie car "cela permet d’améliorer la diversification gazière de l’Europe".

L'un des buts de la visite d'Emmanuel Macron en Algérie était-il de négocier plus de gaz algérien ? "Non", répétait l'Elysée ces derniers jours, et "non", a répété le chef de l'État ce vendredi depuis Alger. "La France dépend peu du gaz dans son mix énergétique, à peu près 20%. Et dans cet ensemble, l’Algérie représente environ 8 à 9%. Donc nous ne sommes pas dans la situation de beaucoup de pays où le gaz algérien peut changer la donne", a expliqué le président de la République.

"Nous ne sommes pas en compétition avec l'Italie", a assuré Emmanuel Macron, alors que l'Italie et l'Algérie se sont entendus au mois de juillet pour que ce dernier augmente ses volumes de gaz à destination de la botte. "Nous, nous n'allons pas avoir de problème parce que nous dépendons peu du gaz, nous avons accru nos volumes via le gazoduc que nous avons avec la Norvège, nous avons diversifié les choses, nous sommes en train d’avoir un nouveau terminal pour avoir plus de gaz liquéfié qui va se faire au Havre, nous avons sécurisé nos volumes et nous sommes à plus de 90% de nos stocks. Donc en franco-français les choses vont bien se passer pour cet hiver", a déclaré le président, ajoutant : "Par contre, je pense que c’est une bonne chose qu’il y ait une coopération accrue et plus de volume à travers le gazoduc italien."

"Par contre je pense que c’est une bonne chose qu’il y ait une coopération accrue et plus de volume à travers le gazoduc italien", a poursuivi Emmanuel Macron, pour qui ce sujet est avant tout européen. "Des pays sont beaucoup plus dépendants du gaz et du gaz russe, c’est là-dessus qu’il faut faire un effort." Selon lui, "que l’Algérie ait accepté d’augmenter ses volumes avec l’Italie (…) c’est bon pour l’Italie donc c’est bon pour l’Europe donc c’est bon pour nous car cela permet d’améliorer la diversification gazière de l’Europe et donc de nous protéger de tous les aléas géopolitiques". 


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