SONDAGE - En pleine tourmente de l'affaire Benalla, le président de la République est au plus bas dans les sondages. En un mois, il a perdu quatre points, réunissant 60% d'opinions défavorables.
Blocage parlementaire, affolement médiatique, communication de l'Elysée mise à mal... L'affaire Benalla prend des proportions inédites. Le "scandale d'Etat" éclabousse même le président, qui chute de quatre points dans les sondages, selon une étude Ipsos-LePoint.
La côte de popularité d'Emmanuel Macron est en berne. Le président de la République réunit en juillet 32% d'opinions favorables, contre 36% le mois dernier. Une cote qui n'a jamais été aussi basse depuis septembre 2017.
📉 Baromètre politique Ipsos pour @LePoint : nouveau record d'impopularité pour le Président avec 60% d'opinions défavorables. Les leaders de l'opposition ne profitent cependant pas de l'affaire #Benalla . Retrouvez l'ensemble des résultats 👉 https://t.co/Yfh82iogop — Ipsos France (@IpsosFrance) 24 juillet 2018
Perte de confiance chez les cadres
Pour la première fois de son quinquennat, le socle électoral d'Emmanuel Macron émet plus d'avis défavorables que favorables. Une perte de confiance nouvelle des cadres qui intervient en pleine affaire Benalla.
L'étude rapporte par ailleurs que l'électorat de droite s'éloigne du chef de l'Etat : chez sympathisantes des Républicains (LR) interrogés, Emmanuel Macron perd 10 points en un mois. À la République en Marche (LaREM), 75% des sympathisants se disent toujours favorables au président de la République.
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Edouard Philippe logé à la même enseigne qu'Emmanuel Macron
Si le reste de l'exécutif est plus ou moins épargné, le Premier ministre chute cependant en même temps que son président. Edouard Philippe descend en effet de deux points dans le baromètre comparé à juin dernier. Gérard Collomb reste stable, avec 23% d'opinions favorables.
À noter que cette étude a été menée avant l'audition devant la Commission parlementaire lundi du ministre de l'Intérieur, qui fait fait depuis l'objet de nombreuses critiques.
L'enquête a été réalisée les 20 et 21 juillet 2018 sur un échantillon de 999 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.