EN DIRECT - Parler ou non à Elisabeth Borne : "On prendra la décision en intersyndicale", affirme Sophie Binet (CGT)

Publié le 29 avril 2023 à 7h00, mis à jour le 30 avril 2023 à 21h51

Veillée d'armes, à gauche et chez les syndicats, avant la journée de mobilisation du 1er mai.
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, est l'invité du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.
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Ce live est à présent terminé. 

UTILISATION DE DRONES


Plusieurs organisations ont saisi la justice administrative pour contester plusieurs arrêtés préfectoraux autorisant l'utilisation de drones par les forces de l'ordre lors des manifestations du lundi 1er mai.


Le tribunal administratif de Rouen a partiellement suspendu, dimanche soir, l'arrêté autorisant la surveillance par drone au Havre.

DIVERGENCES DANS LA NUPES


Le député insoumis François Ruffin a de nouveau plaidé dimanche pour une liste commune de la gauche aux élections européennes de 2024, malgré le refus d'Europe Écologie - Les Verts (EELV) qui estime préférable de viser une candidature unique à la présidentielle de 2027.


"J'espère qu'on va arriver à avoir une candidature commune pour les Européennes, qui serait le seul moyen d'aller égaler et dépasser le Rassemblement national", a-t-il déclaré sur BFMTV. "Ce qui nous sépare est devenu moins important. Nous, on parle de désobéissance sur un certain nombre de choses, eux parlent de dérogations" à certaines règles européennes, a-t-il estimé.


La cheffe d'EELV, Marine Tondelier, avait considéré dimanche dans une interview au JDD que la gauche devrait viser une candidature commune à la présidentielle de 2027 et accepter de partir en ordre dispersé aux Européennes. Elle a mis en avant les divergences avec la France insoumise (LFI) sur "le rapport à la Chine, l'Ukraine, la défense européenne".

LA CGT À MATIGNON ?


Invitée de France 3, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet indique que son syndicat "ira" au rendez-vous proposé par la Première ministre, "sur notre agenda social" : "les salaires, les améliorations sur les conditions de travail (accidents de travail), la réduction de travail, les égalités femmes-hommes". 


"Pour l’instant tous ces mots je ne les ai pas entendu. Les sujets dont nous parle le gouvernement sont des sujets de division, on nous demande de faire les pompiers du gouvernement sur des sujets censurés par le Conseil consitutionnel", critique la nouvelle cheffe de la centrale syndicale.


Alors que Laurent Berger assure que la CFDT ira quoi qu'il arrive à Matignon pour discuter avec Elisabeth Borne, Sophie Binet appelle à une décision "en intersyndicale". "Chacun communique à son rythme mais la décision on la prendra en intersyndicale", explique-t-elle.

SALAIRES : NÉGOCIATIONS IMPÉRATIVES POUR BERGER

SALAIRES


"Est-il normal de verser des aides aux entreprises qui ne négocient pas, délibérément" sur les hausses de salaires, critique Laurent Berger. Il appelle le gouvernement à "conditionner" les aides publiques à la négociation dans toutes les branches de minima sociaux au-dessus du SMIC.

L'INTERSYNDICALE MENACÉE ?


Selon Laurent Berger, le travail "en intersyndicale" va se poursuivre, tout en défendant des actions individuelles possibles. "L'intersyndicale est riche du respect de ses divergences", juge le chef de la CFDT qui quittera le syndicat en juin prochain.

LES "100 JOURS"


Laurent Berger critique "100 jours de pas grand-chose pour l'instant", alors que le président Emmanuel Macron à appeler à 100 jours "d'apaisement" lors de sa dernière allocution.


"Le gouvernement va devoir nous dire quel est sa méthode (...). Quels sujets vont être mis sur la table ?  Ce n'est pas un préalable, c'est une exigence", prévient Laurent Berger, alors qu'Elisabeth Borne a appelé les organisations syndicales à la rencontrer.


"Bien sûr que nous allons discuter [avec Elisabeth Borne]. Pour l'instant, nous n'avons pas reçu d'invitation", explique le secrétaire général de la CFDT. "Si la Première ministre décide de nous rencontrer, on ira. Quel que soit le format", y compris syndicat par syndicat.

INTERDICTION DE MANIFESTER

LA CRAINTE DE DÉBORDEMENTS


Lors des manifestations de ce 1er mai, Laurent Berger "craint" la présence de casseurs déterminés dans les cortèges. "Je le crains. Je le condamne. C'est débile, mais on n'en est pas responsable", balaie le secrétaire général de la CFDT. 

LAURENT BERGER EST DANS LE GRAND JURY


Le secrétaire général de la CFDT table sur la participation d'environ "1 à 1,5 million" de personnes lors les manifestations du 1er-Mai, organisés dans  une multitude de villes du pays ce lundi.


"Je pense, qu'il y aura des centaines de milliers de manifestants, peut-être un million cinq", s'avance-t-il.

COUPURES DE COURANT : BERGER DIT NON

LAURENT BERGER EST DANS LE GRAND JURY


Dans Le Grand Jury de LCI-RTL-Le Figaro,  Laurent Berger critique les événements organisés pour empêcher les déplacements de ministre et défend "la liberté de circualtion" des membres du gouvernement. "La CFDT est contre" ce genre d'actions, appuie-t-il.

LAURENT BERGER EST DANS LE GRAND JURY


"L'objectif est de réussir le 1er-Mai. Ce que l'on a comme retour, c'est que l'on aura l'un des plus gros 1er-Mai (...) de ces 30-40 dernières années", assure Laurent Berger.

LAURENT BERGER EST DANS LE GRAND JURY


"On va continuer de combattre" cette réforme des retraites. "Je ne crois pas qu'il faille faire de l'activisme syndical", juge Laurent Berger face au Grand Jury. "Je continuerai de dire que c'est une réforme qui va peser sur les plus modestes et qui est injuste", répète-t-il.


Il tacle, également, le "mépris" du gouvernement durant cette séquence de réforme des retraites.

LAURENT BERGER EST DANS LE GRAND JURY


Le secrétaire général de la CFDT déçu par la faible contestation lors de la finale de la Coupe de France, samedi soir ? "Il y a des moments de fête pour les Français. Dans ces moments-là, il faut laisser les choses se passer. L'idée, pour la CFDT, n'était pas de perturber un événement sportif. On a besoin de ça. "


"La distribution d'un carton n'a rien d'agressif", martèle-t-il, alors que la préfecture de police avait interdit la mobilisation syndicale, avant que le tribunal administratif ne suspende l'arrêté.

DISCRÈTE CONTESTATION


Samedi, Toulouse a remporté la Coupe de France devant un stade de France au complet. Cartons et sifflets distribués, puis saisis à l'entrée, le mouvement de contestation espéré n'a guère été audible. 55 personnes ont été interpellées au cours de la soirée.

LAURENT BERGER INVITÉ DU GRAND JURY

MACRON FÉLICITE LE TFC


"La ville rose est en fête ! Félicitations à toute l'équipe de Toulouse FC pour cette victoire en Coupe de France", a réagi samedi dans un tweet Emmanuel Macron après la victoire de Toulouse en Coupe de France. "Mythique", a ajouté le président de la République.

REMISE DE MÉDAILLES


Le président Emmanuel Macron a remis les médailles aux joueurs du FC Nantes, finalistes malheureux, puis aux vainqueurs du TFC, à qui il a également remis la coupe de France.

21 INTERPELLATIONS


Selon une source policière, 21 personnes ont été interpellés à cause de fumigènes ou vols à la tire ce samedi soir avant la finale de la Coupe de France, alors que "des hooligans de Paris ont voulu s'en prendre à des individus".

49 MINUTES ET 30 SECONDES


Quelques sifflets ont été entendus à 49 minutes et 30 secondes de jeu lors de la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse, en signe d'opposition à la réforme des retraites et au recours au 49.3.

RUFFIN TRAITE MACRON D'"UBU-PRÉSIDENT"


"Ubu-président envoie ses préfets poursuivre casseroles et sifflets. Pose des grilles avec des piques dans les stades. Salue les joueurs en catimini. Tout ça pour cacher l’évidence : sa clique est détestée", a lancé le député LFI François Ruffin sur Twitter. "Dans le Guiness Book du ridicule. Plus que jamais, ils font pitié", a-t-il ajouté.

ÉRIC COQUEREL RÉAGIT À LA CONFISCATION DES CARTONS ET SIFFLETS


"Je serai très curieux de savoir quelle est la légalité de cette confiscation ! Qui a pris cette décision ?", s'interroge le député insoumis Eric Coquerel sur Twitter après la confiscation des cartons rouges et sifflets à l'entrée du Stade de France.

MANUEL BOMPARD INTERPELLE LAURENT NUNEZ


"Soit il a menti, soit il ne contrôle rien", réagit sur Twitter le député et coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, au sujet de Laurent Nuñez après la confiscation des cartons rouges et sifflets à l'entrée du Stade de France.


"On ne va pas empêcher les gens de rentrer avec des cartons rouges dans le Stade de France", avait déclaré le préfet de police de Paris Laurent ce samedi matin sur RMC.

LES MOTS D'EMMANUEL MACRON AUX JOUEURS


Accompagné du président par intérim de la Fédération française de football (FFF) Philippe Diallo, le chef de l'Etat a adressé quelques mots aux acteurs de la rencontre. "Bonne finale à vous", "essayez d'en profiter aussi", "bon match", a-t-il notamment lancé. "On est de tout cœur avec vous", lui a glissé le président du FC Nantes Waldemar Kita.


Ces dernières années, Emmanuel Macron avait pris l'habitude de venir saluer les joueurs sur la pelouse, mais le protocole a été modifié pour cette édition, alors que plusieurs syndicats ont distribué des cartons rouges et des sifflets à des spectateurs autour du stade pour qu'ils manifestent leur rejet de la réforme des retraites.

3000 POLICIERS ET GENDARMES MOBILISÉS


Près de 3000 forces de l'ordre, soit 1 policier ou gendarme pour 26 spectateurs, sont mobilisés pour la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse ce samedi soir, match classé à risque par la préfecture.

Stade de France : 3 000 policiers et gendarmes mobilisésSource : JT 20h WE

MACRON A SALUÉ LES JOUEURS


Emmanuel Macron vient de saluer les joueurs à la sortie des vestiaires avant la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse. Le président va maintenant rejoindre la tribune présidentielle pour suivre la rencontre.

CARTONS ROUGES ET SIFFLETS CONFISQUÉS


Les cartons rouges et sifflets distribués par l'intersyndicale de Seine-Saint-Denis contre la réforme des retraites sont confisqués lors des fouilles à l'entrée du Stade de France, malgré la suspension ce samedi de l'arrêté de la préfecture de police interdisant la diffusion de matériel politique aux abords du stade.

DISTRIBUTION DE SIFFLETS ET CARTONS


Les syndicats font leurs distributions de sifflets et cartons aux abords du Stade de France avant la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse. Les réactions des supporters sont mitigées. Certains ne prennent pas le sifflet et le carton, d'autres soutiennent l'action de la CGT. Une majorité ne veut pas que le match s'arrête à cause d'une coupure d'électricité.

L'interdiction de manifester suspendue, tractage au Stade de FranceSource : TF1 Info

DISTRIBUTION DE SIFFLETS


Les syndicats n'ont pas perdu de temps. Quelques minutes après la suspension d'un arrêté interdisant leur tractage, les syndicalistes distribuent actuellement des cartons rouges et des sifflets aux supporters qui arrivent pour le match au Stade de France.

Urgent

L'ARRÊTÉ SUSPENDU SELON LES SYNDICATS


Selon l'intersyndicale de Seine-Saint-Denis, le tribunal administratif de Paris a suspendu "l'arrêté que nous contestions" et pris vendredi par la préfecture de police de Paris "qui souhaitait interdire la diffusion d'un matériel syndical aux abords du Stade de France". Une information confirmée par le service police-justice de TF1/LCI.


"Il s'agissait d'une atteinte grave à l'exercice de libertés fondamentales, la liberté de s'exprimer, de diffuser, d'utiliser nos outils démocratiques pour porter la critique à une loi injuste et brutale très largement rejetée par le monde du travail", critique l'intersyndicale dans un communiqué publié samedi après-midi.


"Les organisations syndicales vont ainsi pouvoir agir dans le cadre de la liberté d'expression et aller à la rencontre du public du stade de France, pour distribuer leur matériel", annoncent-elles dans cette même publication.

PAS DE CENSURE


La retransmission de la finale de la Coupe de France de football sera "fidèle" à ce qui se passera dans le stade, a assuré samedi France Télévisions, après des craintes de la CGT concernant une "censure en direct" en cas de sifflets à l'encontre d'Emmanuel Macron. 


"France Télévisions fait son métier et assurera la meilleure retransmission de cette finale de la Coupe de France, la plus factuelle et fidèle à ce qui se passera dans le stade", a affirmé samedi le groupe à l'Agence France-Presse. 


La veille, la CGT du groupe audiovisuel public avait indiqué dans un communiqué que "les sifflets et huées à l'encontre du chef de l'État qui pourraient survenir pendant ou à la fin de la rencontre" seraient "coupés à l'antenne", disant s'appuyer sur des informations de presse. 

UN MATCH DANS LE MATCH


Certains manifestants ont prévu de faire de la finale de la Coupe de France une tribune contre la réforme des retraites. La manifestation a été interdite, et 3.000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du Stade de France. Emmanuel Macron ne devrait en principe pas descendre sur la pelouse.

Info tf1/lci

EMMANUEL MACRON N'IRA PAS SUR LA PELOUSE


C'est acté. Le président de la République ne se rendra pas sur la pelouse du Stade de France, ce samedi soir, d'après les informations du service politique de TF1/LCI. Selon l'entourage du chef de l'État, "force est de constater que la volonté de certains responsables politiques et syndicaux est d’orchestrer un événement visant à détourner l’attention de la soirée non plus sur les joueurs, le match, la coupe, l’esprit sportif et festif mais sur un combat politique". 


Emmanuel Macron "saluera donc les joueurs, comme il l’a toujours fait depuis 2017, avant leur entrée sur le gazon", indique-t-on de même source auprès du service politique de TF1/LCI.

MATCH À RISQUE ?


Ce samedi matin, le préfet de police a indiqué que la finale de la Coupe de France était classé au niveau 4 sur 5 sur l'échelle des matchs à risques. Depuis la saison 2019-2020, la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) dispose de cinq niveaux pour "appréhender" avec le plus de finesse possible "l'ensemble des situations".


Voici ce qu'il en est : 

- Niveau 1 : flux important et inhabituel de supporters ou spectateurs ;

- Niveau 2 : contexte dégradé susceptible de générer des comportements déviants de la part des supporters ;

- Niveau 3 : risque de troubles à l’ordre public liés à un contentieux entre supporters ou au comportement habituel de certains supporters ;

- Niveau 4 : risques avérés de troubles à l’ordre public liés à un contentieux chronique entre supporter ou à la présence avérée de supporters à risques ;

- Niveau 5 : risques graves de troubles à l’ordre public nécessitant des mesures exceptionnelles.

BLACK-OUT


La finale de la Coupe de France, en présence d'Emmanuel Macron, prendra ce samedi une dimension particulière. Plusieurs actions syndicales sont prévues, et les pouvoirs publics redoutent une coupure de l'électricité du stade de France. Jeudi soir à Agen, un match de rugby avait déjà été interrompu par une coupure revendiquée par la CGT.

COLÈRE À LIVERPOOL


À quelques heures de la finale de la Coupe de France, l'installation de grilles autour du terrain au Stade de France face à la menace d'une invasion, comme l'assure la préfecture de police de Paris, passe mal outre-Manche.


"C'est une évolution choquante. Voir cela moins d'un an après les horribles événements du Stade de France est écœurant. Des clôtures installées dans un stade de football sont horribles. Les responsables de notre sécurité n'ont-ils rien appris des tragédies passées !! Retirez-les !", juge une association de supporters de Liverpool, dans un message publié sur Twitter vendredi soir.

"ON M'AURAIT TRAITÉ D'IRRESPONSABLE"


Invité de BFMTV, Laurent Nuñez a justifié les mesures restrictives prises au Stade de France ce samedi. Le préfet de police a notamment interdit un rassemblement et demandé la levée de grilles à piques. Les opposants à la réforme des retraites prévoyaient de manifester leur colère lors de cette finale entre Nantes et Toulouse.

1ER-MAI : UN BAROUD D'HONNEUR POUR LES SYNDICATS ?


Une grande journée "unitaire", inédite depuis près de 15 ans: les syndicats veulent faire du 1er mai une démonstration "massive" et "populaire" contre la réforme des retraites, tandis que dans les rangs de l'exécutif, certains tablent sur "un baroud d'honneur" avant de passer à autre chose. Après douze journées de mobilisation contre la réforme qui repousse l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, l'intersyndicale, toujours unie, mise sur une journée "historique" et "un raz de marée" dans la rue, réclamant "l'abrogation" du texte. 


Le dernier défilé unitaire avec les huit principaux syndicats remonte à 2009, face à la crise financière (la CGT avait compté près de 1,2 million de manifestants, la police 456.000). En 2002 (900.000 à 1,3 million de personnes), les syndicats avaient aussi fait bloc pour "faire barrage" à Jean-Marie Le Pen.


Cette fois, quelque 300 rassemblements sont annoncés dans le pays. Dans la capitale, le cortège s'élancera à 14h de la place de la République vers la Nation.

NUNEZ JUSTIFIE LES MESURES


Invité de BFMTV, Laurent Nunez justifie ce samedi les mesures de restrictions prises en amont de la rencontre au Stade de France. "Je n'interdis les rassemblements que pour prévenir les troubles à l'ordre public", assure le préfet de police. "Il n'y a jamais de manifestation revendicative quand il y a une manifestation sportive."


"Vous imaginez le président de la République en train de remettre le trophée sur la pelouse avec un envahissement de pelouse ?" a-t-il ajouté. "J'ai pris deux décisions, demander à la FFF de faire jouer ce match grilles levées dans les virages pour éviter les envahissements de terrain, et revenir à un protocole où la coupe est remise dans les tribunes. Si je n'avais pas pris cette décision, on m'aurait traité d'irresponsable." 

DES ACTIONS PENDANT LE MATCH ?

UN DISPOSITIF POLICIER CONSÉQUENT


Quelque 3.000 policiers et gendarmes seront mobilisés samedi aux abords de l'enceinte francilienne. Un dispositif "50% plus important", selon l'entourage du ministre de l'Intérieur, que celui mobilisé le 28 mai 2022 pour la finale de Ligue des champions, la dernière rencontre entre clubs disputée dans ce stade situé au nord de Paris.

MACRON DEVRAIT RESTER EN TRIBUNES


La venue confirmée d'Emmanuel Macron attise les mouvements de protestation sociale, même si le chef de l'État n'a pas prévu, a priori, de descendre sur la pelouse en marge de la rencontre, saluer les deux équipes, comme le veut parfois la coutume.


Le président français ne remettra pas non plus la Coupe au vainqueur depuis la pelouse, comme il en était l'usage depuis trois ans et la crise Covid.

UNE FINALE SOUS TENSION 


Soirée mouvementée en perspective à Saint-Denis: le Stade de France accueille une affiche inattendue en finale de Coupe de France, entre le tenant du titre, Nantes, et le promu Toulouse qui s'affrontent sur fond de tension sociale et sous haute vigilance sécuritaire, ce soir 21h00.

Match à "haut risque". Ce samedi au Stade de France, Emmanuel Macron sera présent au Stade de France pour assister à la finale de la Coupe de France. Les opposants à la réforme des retraites prévoient d'y manifester leur colère. Un vaste dispositif de sécurité sera mis en place et le chef de l'État ne descendra pas sur la pelouse avant le coup d'envoi comme le veut la coutume.

La préfecture de police de Paris a pris vendredi un arrêté interdisant un rassemblement prévu par des syndicats aux abords du stade. 

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La rédaction de TF1info

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