EN DIRECT - Emmanuel Macron à Lyon : plusieurs milliers de manifestants et des tensions

Publié le 8 mai 2023 à 7h00, mis à jour le 8 mai 2023 à 22h04

Source : TF1 Info

Le chef de l'État commémorait ce lundi, à Lyon, la victoire du 8-Mai 1945 en rendant hommage à Jean Moulin.
Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés pour dénoncer la politique menée par le président de la République.
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"ON AURAIT AIMÉ QU'IL Y AIT UN PEU PLUS DE MONDE"


Lors de sa visite à la prison de Montluc, Emmanuel Macron a été interrogé par un sénateur écologiste sur le périmètre de sécurité déployé autour du site. "On aurait aimé qu'il y ait un peu plus de monde", a lancé au chef de l'État, Thomas Dossus, élu du Rhône et de la Métropole de Lyon. "Je pense que l'esprit civique gagnerait à être largement diffusé (...) Les fautes de ton ne sont jamais bonnes", a répliqué le président.

"CONTRAINT DE CÉLÉBRER SEUL"


"Emmanuel Macron est si isolé, si déconnecté, qu'il se trouve désormais contraint de célébrer seul des commémorations pourtant censées illustrer et renforcer la cohésion nationale", a cinglé sur Twitter Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale. Dans la matinée, les commémorations sur les Champs-Élysées ont été très encadrées par les forces de l'ordre : le chef de l'Etat, escorté par la Garde républicaine, a remonté, en voiture, une avenue quasiment vide. "Ensemble, nous referons de ces cérémonies des instants d'émotion et de recueillement collectifs", a ajouté la députée.

"INDIGNITÉ"


Après des violences qui ont émaillé la protestation à Lyon, le gouvernement a réagi. "Jean Moulin, les enfants d’Izieu et les millions de morts de la Seconde guerre mondiale méritent le silence et le respect. Pas l’indignité. Il y a un temps pour tout", a tweeté le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, présent à la cérémonie. Une référence aux 44 enfants juifs du pensionnat d'Izieu, dans l'Ain, avaient été raflés sur ordre du SS Klaus Barbie le 6 février 1944, et ont transité une nuit à la prison de Montluc avant d'être acheminés de Lyon à Drancy, d'où ils seront tous déportés et assassinés. "Karl Marx lui-même n’écrivait-il pas que celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre", a-t-il ajouté.


Les vitres de la porte de la mairie du 3e arrondissement de Lyon ont été cassées, des vitres de voitures brisées et des CRS ont fait à plusieurs reprises usage de gaz lacrymogène, ont constaté des journalistes de l'AFP. À plusieurs centaines de mètres des manifestants, Emmanuel Macron a quant à lui effectué sans encombre sa visite à la prison de Montluc.

RETOUR SUR LE DISCOURS


La République est "nécessaire, vitale et juste", a déclaré lundi Emmanuel Macron lors de l'hommage rendu à Jean Moulin depuis le Mémorial de la prison de Montluc à Lyon. "La France républicaine est indissociable (...) des valeurs de justice et de liberté. Chaque fois qu'elle est abandonnée ou trahie, se dressent des Français", a-t-il ajouté.

LE BILAN DE LA MOBILISATION À LYON


À Lyon, jusqu'à 4000 personnes ont manifesté au plus fort de la mobilisation, a indiqué la préfecture à LCI. La majorité d'entre elles se sont réunies dans le IIIe arrondissement. Selon les autorités, jusqu'à 500 individus à risque étaient présents. Quelques dégradations de mobilier urbain sont à déplorer, également contre la porte de la mairie prise pour cible, ainsi que la porte de la cité administrative. 


Trois personnes ont été interpellées. Les forces de l'ordre ont eu recours à plusieurs reprises à des gaz lacrymogènes. Selon la préfecture, 300 individus sont toujours présents place Guichard mais la mobilisation touche à sa fin. Le président est reparti et le dispositif de sécurité se lève progressivement. 

EMMANUEL MACRON A QUITTÉ LYON


Selon le quotidien Le Progrès, le chef de l'État a décollé à 17h25 de Lyon. Il devait rencontrer initialement le maire de la ville Grégory Doucet, mais celle-ci a été reportée en raison des contraintes de l'agenda d'Emmanuel Macron et les dégradations à la mairie du IIIe arrondissement, d'après le journal local.

RÉACTIONS À LYON APRÈS L'INTRUSION DANS UNE MAIRIE 


La maire de la mairie du IIIe arrondissement de Lyon, Véronique Dubois Bertrand, va se rendre sur place, après l'intrusion d'individus à l'intérieur du bâtiment. "Je comprends la volonté de protester mais pour moi casser n'est pas la solution", a-t-elle déclaré, selon Le Progrès. Un dispositif policier protège désormais le site, selon le journal local. 


"Les dégradations de la mairie du 3e en marge de la manifestation ne font en rien avancer l'opposition à la réforme des retraites. C'est le service public du quotidien qui est attaqué", a écrit de son côté sur Twitter l'adjoint au maire de Lyon en charge de la sûreté, Mohamed Chihi. "Nous condamnons ces violences. Nous restons mobilisés", a-t-il ajouté.

MANIFESTATIONS À LYON


À Lyon, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans une ambiance tendue pour protester contre la réforme des retraites tout en rendant hommage aux résistants de la Seconde Guerre mondiale, en marge du déplacement d'Emmanuel Macron. 


Quelque 3000 personnes selon la préfecture, 5000 selon la CGT, prenaient part à la manifestation émaillée de tirs de gaz lacrymogènes et de quelques dégradations : vitres de la porte de la mairie de l'arrondissement cassées, comme des vitres de voitures et un abribus, conteneur à verre renversé, palettes enflammées, ont constaté des journalistes de l'AFP. Au total, 4000 manifestants ont défilé, dont 500 black blocs, selon la préfecture du Rhône, citée par Actu.fr. 


La manifestation avait débuté dans une ambiance bon enfant vers 14h devant des barrières dressées par les forces de l'ordre. Vers 17h les manifestants étaient rassemblés sur une place non loin de la bordure du périmètre et commençaient à se disperser.

Des manifestants tiennent une banderole lors d'une manifestation contre la réforme des retraites, avant la visite d'Emmanuel Macron pour rendre hommage au résistant Jean Moulin, à Lyon, le 8 mai 2023.
Des manifestants tiennent une banderole lors d'une manifestation contre la réforme des retraites, avant la visite d'Emmanuel Macron pour rendre hommage au résistant Jean Moulin, à Lyon, le 8 mai 2023. - Jean-Philippe KSIAZEK / AFP

INTRUSION DANS LA MAIRIE DU IIIE ARRONDISSEMENT DE LYON


En parallèle de l'hommage rendu à la prison de Montluc dans le cadre des commémorations du 8-Mai, des manifestants contre la réforme des retraites se sont rassemblés à Lyon. Des black blocs ont précédé le cortège. Des individus sont aussi entrés dans la mairie du IIIe arrondissement. Une charge policière a été déclenchée. Sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, l'on aperçoit des dégâts à l'intérieur du bâtiment. 


Au total, 4000 manifestants ont défilé, dont 500 black blocs, selon la préfecture du Rhône, citée par Actu.fr. Selon le site, une agence BNP a par ailleurs été vandalisée près de cette mairie.

DES ADOLESCENTS PORTEURS DE MÉMOIRE


Des collégiens et lycéens ont fait visiter la prison au chef de l'État, des présentations travaillées pendant des mois sur l'histoire du lieu. Parmi eux, William, 14 ans, élève au lycée René-Descartes de St-Genis-Laval : "c'est beaucoup de temps de recherches, d'écriture, d'apprentissage. Sur le moment c'est impressionnant, mais il ne faut pas se laisser déconcentrer", estime l'adolescent. "C'est quelque chose qui est ancré dans l'histoire du pays, c'est très important de s'y intéresser, même si c'est dur parfois d'écouter certains témoignages", a ajouté Marine, 17 ans. "C'est quelque chose qui a touché nos grands-parents ou des gens de notre famille, c'est très important", a-t-elle appuyé.

"ÇA PEUT SE REPRODUIRE"


Désormais, "je viens souvent faire des témoignages", notamment auprès des jeunes, a ajouté Claude Bloch, dernier rescapé d'Auschwitz de Lyon et survivant d'Auschwitz, au micro de LCI. À la jeune génération, "je leur dis que ça s'est produit, ça peut se reproduire, peut-être même encore dans certains pays du monde. Il ne faut pas aller là-dedans, il faut se dresser contre", a-t-il poursuivi. "Mais je ne leur dis pas que cela peut se reproduire en France d'ici six mois", a-t-il glissé. "Je pense que c'est utile", a-t-il ajouté, racontant avoir été reconnu par des adultes à qui il a partagé son histoire par le passé. "C'est ce qu'il m'intéresse, qu'ils me gardent en mémoire", a poursuivi le rescapé. 

LE TÉMOIGNAGE DE CLAUDE BLOCH


Au micro de LCI, le rescapé de Montluc et d'Auschwitz Claude Bloch a raconté ses journées d'angoisse au sein de la prison. "Le plus terrible, c'était les appels de prisonniers le matin, dans la baraque et les cellules, qui se terminaient par la formule 'avec ou sans bagages'. Sans bagages, on savait que cela voulait dire qu'ils allaient quitter la prison et être fusillés dans la journée", a-t-il expliqué. 


À l'âge de 15 ans, il est enfermé trois semaines dans cette prison avant d'être envoyé à Auschwitz. "Le 20 juillet 1944, je suis appelé dans les premiers, ils m'ont rendu mon vrai nom. J'ai dû attendre la fin de la liste, pour entendre 'avec bagages'. Cela signifiait que l'on quittait la prison, non pas pour être fusillé mais pour être transféré ailleurs", a-t-il expliqué. 


Envoyé à Auschwitz, il est transféré dans la ville de Dantzig, avant d'être embarqué sur un cargo ensuite intercepté par la Croix-Rouge suédoise. Il est ensuite rapatrié en France, après deux mois de soins, où il retrouve sa grand-mère, selon le Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon

"AYONS CONFIANCE EN NOUS ET EN CEUX QUI NOUS SUIVRONS"


"Faire vivre la mémoire de ceux qui sont passés ici est un devoir chargé de souffrance et de joie, car leur héritage nous grandit et nous éclaire, comme il éclairera la génération après nous, qui le léguera à la suivante jusqu'à la fin des temps", a lancé Emmanuel Macron. "Ayons confiance en nous et en ceux qui nous suivrons. Redisons pour aujourd'hui et demain ces mots qui figurent en exergue de l'armée des ombres : mauvais souvenirs, soyez pourtant les bienvenus, vous êtes notre jeunesse lointaine", a conclu le chef de l'État. 

"ÉCHEC DES NAZIS ET DE LEUR COMPLICE, L'ÉTAT FRANÇAIS DE VICHY"


Emmanuel Macron est ensuite revenu sur la détention de Klaus Barbie : "la porte se referma sur son destin qu'il avait tant de fois refermé sur d'autres". "Le tortionnaire de Jean Moulin venait d'être extradé pour être jugé à Lyon au cours du procès qui allait faire retentir pour la première fois dans les Assises françaises le terme de crime contre l'humanité", a-t-il rappelé. "Dans la nuit de Montluc, le boucher de Lyon s'est retrouvé face à l'Histoire. Si lui et ses paires croyaient étouffer sous leur semelle le cri de la révolte et murer vive la liberté, alors ils ont échoué. Ils ont buté sur (...) cet indéfinissable et pourtant si manifeste, ce fragile et éternel esprit de résistance", a-t-il poursuivi. 


"Ce symbole de l'échec des nazis et de leur complice, l'État français de Vichy, s'est mué en haut lieu de la mémoire nationale", a-t-il ajouté, saluant les passeurs de mémoire, les rescapés qui partagent leur histoire, les historiens, enseignants, associations...

HOMMAGE À JEAN MOULIN


"En 1943, naissait le CNR et en 1943 mourrait Jean Moulin, assassiné. Si tant est que l'on puisse mourir, quand on fait sienne une cause qui nous dépasse et qui nous survit", a déclaré Emmanuel Macron, rendant hommage au résistant français. "Il reçut en 1941 la mission de constituer l'armée secrète" de la Résistance auprès de Charles de Gaulle à Londres. Parachuté en Provence l'année suivante, "il commença à sillonner la France" pour unir les opposants au nazisme, pour parvenir à la création en janvier 1943 les mouvements unis de la Résistance. Le 27 mai 1943, il préside "la réunion fondatrice du Conseil national de la Résistance". 


"Jean Moulin était l'homme de l'ombre mais les résistants de l'intérieur sont là, tout comme les deux grands syndicats de la France républicaine, la CGT et la CFTC", a poursuivi le président. "Le dépassement voulu par De Gaulle était accompli. (...) Le CNR portait l'ambition prophétique d'une IVe République qui instaurerait un vrai suffrage universel, ouvert aux femmes, nationaliserait l'énergie, fonderait la sécurité sociale, libérerait la presse des forces de l'argent", a-t-il ajouté. 


"C'est grâce à ce qu'il avait semé que De Gaulle put imposer son gouvernement provisoire aux Américains, et que notre pays put recueillir le 8 mai 1945 la capitulation de l'Allemagne nazie. Si Jean Moulin n'a jamais vu la publication de ce programme qui porte son empreinte, ni sa concrétisation, il n'a jamais douté de l'issue du combat", a salué Emmanuel Macron.

"ILS FURENT PRÈS DE 10.000 À ENTRER À MONTLUC"


"L'expression de la barbarie nazie a déchaîné ici son effroyable singularité", a dénoncé Emmanuel Macron. "Entre le 17 février 1943 et le 24 août 1944, ils furent près de 10.000 à entrer à Montluc par cette porte, à passer par cette cour sous la menace des armes allemandes, à être poussés le long des couloirs, jetés dans ces cellules de quatre mètres carré où huit personnes dormaient à même le sol, (...) parce qu'ils avaient choisi de résister, parce qu'ils étaient Juifs. Dix mille, dont il n'y eut que 3000 survivants", a-t-il poursuivi. 

"LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE EST NÉCESSAIRE, VITALE, JUSTE"


Emmanuel Macron a commencé son discours depuis le Mémorial de la prison de Montluc, à l'occasion de la commémoration du 8 Mai 1945 et d'un hommage au résistant Jean Moulin. Il est revenu sur le parcours de l'historien résistant Marc Bloch. Aux côtés de Jean Moulin, "ils nous disent que la République française n'est par définition ni mauvaise ni néfaste, elle est nécessaire, vitale, juste", a-t-il appuyé. 


"Elle l'est encore aujourd'hui. Fidélité véritable à l'aspiration profonde de notre nation : l'indépendance et l'humanisme. Nous vivons dans le pays où l'on ne peut jamais séparer impunément l'idée de République et celle de progrès humain. La France républicaine est indissociable (...) des valeurs de justice et de liberté", a déclaré Emmanuel Macron. "Chaque fois qu'elle est abandonnée ou trahie, se dressent des Français, amoureux de la France, fidèles à l'esprit de résistance qui caractérise profondément notre peuple."

VISITE DE LA CELLULE DE JEAN MOULIN


Emmanuel Macron poursuit sa visite de la prison de Montluc aux côtés d'Aurélie Dessert, directrice du Mémorial national, le rescapé Claude Bloch et l'historien Serge Klarsfeld et son épouse Beate Klarsfeld. 


Il est entré dans la cellule où a été retenu le résistant français Jean Moulin. Préfet de 1937 à 1940, premier président du Conseil national de la Résistance (CNR), il fut arrêté le 21 juin 1943 à Caluire, près de Lyon, par le chef local de la Gestapo, Klaus Barbie. Affreusement torturé, il garda le silence et décéda, des suites des blessures infligées, le 8 juillet 1943 en gare de Metz dans le train qui le conduisait en Allemagne. Il s'est ensuite rendu dans celle de Klaus Barbie lui-même, appelé le "boucher de Lyon", qui passa une semaine à Montluc après son arrestation en 1983, plus de dix ans après avoir été identifié par les époux Klarsfeld. Il avait été extradé de Bolivie en 1983 grâce à leur travail.


La cérémonie, à l'approche du 80e anniversaire de l'arrestation et de la mort de Jean Moulin, ouvre un nouveau cycle mémoriel qui se poursuivra le 6 juin 2024 avec la commémoration du Débarquement en Normandie et s'achèvera le 8 mai 2025 pour les 80 ans de la Victoire.

DES TENSIONS EN TÊTE DE CORTÈGE À LYON


Tandis qu'Emmanuel Macron poursuit sa visite de la prison de Montluc, des milliers d'opposants à la réforme des retraites manifestent dans la ville et un cortège progresse actuellement rue Garibaldi, au son de casseroles. Des tensions émaillent ce parcours : quelques centaines de casseurs et de black blocs précèdent le cortège et des poubelles et palettes ont été incendiées, selon Actu.fr.

OLIVIER DUSSOPT EN ARDÈCHE


Le ministre du Travail Olivier Dussopt s'est rendu à la commémoration du 8 mai à Annonay, son fief ardéchois où il a été maire. Selon France Bleu, il a été accueilli par 15 à 20 opposants à la réforme des retraites, qui ont tenté de l'approcher mais qui sont finalement restés à l'écart, repoussés par un dispositif de sécurité qui a mobilisé une quarantaine de gendarmes. 

3000 MANIFESTANTS ANTI-RÉFORME À LYON 


Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi à Lyon pour protester contre la réforme des retraites et rendre hommage aux résistants en marge d'un déplacement d'Emmanuel Macron au Mémorial de la prison de Montluc. La préfecture du Rhône ayant interdit tout rassemblement dans un large périmètre autour du mémorial, les organisateurs ont été contraints de se rassembler par groupes avant de défiler en bordure de la zone interdite.


Le tribunal administratif de Lyon a rejeté dans la matinée un recours en référé-liberté déposé la veille par des syndicats, dont la CGT du Rhône, contre l'interdiction préfectorale de manifester à proximité du mémorial. La CGT a maintenu son "appel à commémorer l'œuvre sociale de la Résistance" aux abords de la zone interdite, comme FO, le PCF, une intersyndicale de l'éducation et d'autres organisations. 


Le rassemblement de 3000 personnes, selon la préfecture, dont beaucoup étaient munies de casseroles, a débuté dans une ambiance bon enfant vers 14h devant des barrières dressées par les forces de l'ordre. Celles-ci ont ensuite plusieurs fois dû faire usage de gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants tentant de pénétrer dans le périmètre interdit.

QUI EST L'HOMME RESCAPÉ QU'A RENCONTRÉ EMMANUEL MACRON ?


Le président a rencontré le dernier survivant d'Auschwitz de Lyon, Claude Bloch. Né en 1939, il est emmené aux côtés de son grand-père et de sa mère le 29 juin 1944 au siège de la Gestapo. Il est alors âgé de quinze ans. Son grand-père meurt durant l'interrogatoire. L'adolescent est ensuite enfermé dans la "baraque aux Juifs" de la prison de Montluc pendant trois semaines, selon le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon. 


Il retrouve ensuite sa mère, et tous deux sont envoyés à Auschwitz dans la nuit du 3 au 4 août 1944, où ils sont séparés. Il est transféré dans la ville de Dantzig, avant d'être embarqué sur un cargo ensuite intercepté par la Croix-Rouge suédoise. Il est ensuite rapatrié en France, après deux mois de soins, où il retrouve sa grand-mère. 


"Il rentrera, son numéro d’immatriculation B3696 tatoué sur le bras, et racontera l’horreur des camps", explique le centre de Documentation sur les Enfants déportés de Lyon, qui présente sur son site différents documents, comme les relevés de notes de Claude Bloch, sur lesquels figurent la mention "Déporté politique en Allemagne". Depuis plus de 30 ans, le rescapé partage son histoire, en particulier auprès des plus jeunes. 

DÉBUT DE LA VISITE


Emmanuel Macron entame la visite de la prison de Montluc à Lyon, aux côtés du ministre de l'Éducation Pap Ndiaye et du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti. Ils sont accompagnés du dernier survivant d'Auschwitz à Lyon, Claude Bloch, et de Serge Klarsfeld, fils de déporté et historien. 

COMITÉ D'ACCUEIL

EMMANUEL MACRON DEVANT LE MÉMORIAL 


Emmanuel Macron est arrivé au Mémorial de la prison de Montluc, à Lyon. Il assiste actuellement à des chants de commémoration, la Marseille et le Chant des partisans entonnés par le Chœur de l’armée française. Juste avant cela, il a déposé une gerbe à l'entrée de l'édifice et s'est recueilli dans le silence. 

LYON 


Emmanuel Macron arrive à l'aéroport de Lyon-Bron. Il doit rendre hommage dans quelques minutes à Jean Moulin au Mémorial national de la prison de Montluc.


À proximité du Mémorial, des manifestants sont présents pour faire entendre leur opposition à la réforme des retraites. Et ce, malgré l'interdiction de la préfecture confirmée par la justice.

L'HOMMAGE À JEAN-MOULIN

LE PROGRAMME DE CET APRÈS-MIDI


Après la traditionnelle cérémonie parisienne, le président de la République se rend à Lyon. 


Le chef de l'État doit arriver dès 14h40 au Mémorial national de la prison de Montluc et cérémonie en hommage aux internés. Il y déposera une gerbe avant que la Marseille et le Chant des partisans ne soient entonnés par le Chœur de l’armée française.


Emmanuel Macron visitera ensuite le Mémorial ainsi que plusieurs cellules, avec un passage dans celle occupée par Jean Moulin en 1943. Peu avant 16h, le président prononcera un discours.

FIN DE LA CÉRÉMONIE À PARIS


La cérémonie de commémoration du 8-Mai touche à sa fin, le chef de l'État quitte la place de l'Étoile. Emmanuel Macron se rend, dès cet après-midi, à Lyon pour rendre hommage à Jean Moulin.

ZELENSKY ABANDONNE LE 9 MAI


L'Ukraine va renoncer à toute commémoration de la victoire sur l'Allemagne nazie le 9 mai conformément à la tradition soviétique et russe, et célèbrera désormais ce jour le 8 mai avec "le monde libre", a annoncé lundi le président Volodymyr Zelensky. 


Les commémorations du 8 mai, "c'est l'histoire de notre peuple, de nos alliés, du monde libre. Aujourd'hui nous la rendons à notre peuple", a déclaré Volodymyr Zelensky dans une adresse vidéo à l'occasion de la célébration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, quinze mois après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, pire conflit militaire en Europe depuis 1945.


Il a précisé soumettre lundi au Parlement un projet de loi déclarant le 8 mai comme "Jour de la mémoire et de la victoire sur le nazisme dans la Seconde Guerre mondiale". 

QUELQUES FRANÇAIS DÉÇUS


Pour éviter les risques de casserolades, récurrents depuis l'adoption de la réforme des retraites, tout rassemblement a en effet été interdit aux abords de la célèbre avenue. Des filtrages stricts ont aussi été mis en place et le public tenu à bonne distance du défilé.


"On voulait voir le président, on est très déçus. On comprend pas bien pourquoi il y a tout ce bazar", déplore Adrien Prevostot, bloqué avec sa fille à 200 mètres des Champs-Élysées. "Les cérémonies militaires c'est fait pour que la population soit derrière le drapeau. C'est quand même dommage pour la France", abonde Stanislas, un habitant du quartier.

PESSAC : CASSEROLADE POUR UNE SECRÉTAIRE D'ÉTAT 


Alors que Bérangère Couillard, secrétaire d'État chargée de l'Écologie a été accueillie par un concert de casseroles dans la ville de Pessac, près de Bordeaux (Gironde), quelques dizaines de manifestants étaient présents.

LA COMMÉMORATION DE LA VICTOIRE


Sous l'Arc de Triomphe, Emmanuel Macron a rendu hommage aux soldats et résistants morts pendant la Seconde guerre mondiale.

8-Mai : la commémoration d'Emmanuel Macron sous l'Arc de TriompheSource : TF1 Info

CÉRÉMONIE


Le chef de l'Etat salue les anciens combattants présents autour de la tombe du Soldat inconnu.


Emmanuel Macron va signer le livre d'or du Soldat inconnu. Il s'agit, pour le Comité de la Flamme, de garder une trace du passage de chaque participant lors des cérémonies officielles. 


Le chef de l'État - et chef des Armées - salue ensuite le Comité de la Flamme ainsi que les porte-drapeaux présents, avant de se diriger vers la tribune de la place de l'Étoile qui contient un peu moins de 1 000 personnes : des militaires, des représentants politiques et des membres de la société civile. L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy est présent, au premier rang.

LA MARSEILLAISE RETENTIT SOUS L'ARC DE TRIOMPHE


Après une sonnerie aux morts et une minute de silence, la Marseillaise est entonnée par le Choeur de l'Armée française sous l'Arc de Triomphe. Ils vont ensuite interpréter le Chant des partisans. 


Une musique devenue l'hymne de la Résistance pendant l'Occupation nazie de la France. Dès 1943, Le Chant des partisans était même devenu le générique d'une émission de la France libre sur la BBC. Le Chant des partisans a été composé en 1941 sur la base d'une mélodie slave.

LA FLAMME DU SOLDAT INCONNU


Emmanuel Macron ravive la Flamme de la tombe du soldat inconnu. Allumée depuis le 11 novembre 1923, la Flamme ne s'est jamais éteinte. Elle est, chaque soir, ravivée, par des associations d'anciens combattants, le Comité de la flamme ou des associations reconnues. 


Cette cérémonie de ravivage ne s'est jamais arrêtée, même sous l'Occupation nazie, entre 1940 et 1944.

SOLDAT INCONNU


Le président de la République dépose une gerbe devant la tombe du soldat inconnu. Celle-ci est présente sous l'arc de Triomphe depuis le 11 novembre 1920. Depuis, elle est l'un des symboles de l'ensemble des soldats morts pour la France au cours de l'Histoire. 


La tombe du soldat inconnu dispose, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale d'un doublier de bronze chargé d'un glaive enflammé. L'objet, situé au pied de la tombe, a été offert par les Alliés pour célébrer les armées françaises, ainsi que la libération de Paris qui a eu lieu entre le 19 et le 25 août 1944.

REVUE DES TROUPES


Emmanuel Macron fait une revue des troupes au pied de l'Arc de Triomphe. Les unités et écoles présentes sont les suivantes : 

- La musique de la gendarmerie mobile, la musique de la Garde républicaine et le Chœur de l’armée française

- 1er régiment d’Infanterie de la Garde Républicaine

- École Polytechnique (Palaiseau)

- École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (Melun)

- Académie Militaire de St-Cyr Coëtquidan (2ème bataillon)

- École Navale (Lanvéoc-Poulmic)

- École de l’Air et de l’Espace (Salon de Provence)

- École des sous-officiers de la Gendarmerie de Dijon

- École nationale des Sous-Officiers d’Active (St Maixent)

- École de Maistrance (Brest)

- École de formation des sous-officiers de l'armée de l'air et de l’espace (Rochefort)

- École des Mousses (Brest)

LE PRÉSIDENT ARRIVE SOUS L'ARC DE TRIOMPHE


Emmanuel Macron arrive au niveau de la place de l'Étoile. Il est accueilli par Elisabeth Borne et le ministre des Armées ainsi que les autorités militaires : le Général d'armée Thierry Burkhard, Chef d’État-major des Armées et le Général de corps d'armée Christophe Abad, Gouverneur militaire de Paris.

EMMANUEL MACRON REMONTE LES CHAMPS


Après avoir rendu hommage à la figure de la Seconde guerre mondiale, le président de la République Emmanuel Macron remonte l'avenue des Champs-Élysées avec la grande escorte mixte de la Garde républicaine. Il rejoint la place de l'Étoile et l'Arc de Triomphe.

LA MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES  SUR LCI

L'HOMMAGE AU GÉNÉRAL DE GAULLE


Après avoir déposé une gerbe au pied de la statue de Charles de Gaulle, la marseillaise retentit au niveau de la place Clemenceau à Paris.


Emmanuel Macron va, ensuite, saluer les membres de la famille De Gaulle ainsi que le vice-président de la Fondation Charles de Gaulle, Jean-Marie Dedeyan. 


Une organisation créée avec l'accord du Général et reconnue d'utilité publique depuis 1992. La Fondation "s’emploie à entretenir la mémoire de l’Homme du 18 juin et à faire rayonner son exemple en France et à l’étranger, en particulier auprès des jeunes générations", explique-t-elle sur son site internet.

Urgent

EMMANUEL MACRON FACE À LA STATUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE


Le président de la République est accueilli par la Première ministre Elisabeth Borne. Il va déposer une gerbe devant la statue du Général de Gaulle, installée au niveau de la place Clemenceau. 


Gérard Larcher (président du Sénat), Yaël Braun-Pivet (présidente de l'Assemblée nationale), Sébastien Lecornu (ministre des Armées) sont notamment présents

EMMANUEL MACRON QUITTE L'ÉLYSÉE


Le président de la République quitte le palais de l'Elysée pour se rendre sur la place Clemenceau, entre l'Arc de Triomphe et la place de la Concorde.  

LE PETIT-FILS DU GÉNÉRAL SUR LCI

LARCHER : "UNE JOURNÉE DE TRANSMISSION"

Urgent

LYON : LE RECOURS REJETÉ


Le recours syndical contre l'interdiction de manifester décidé par la préfecture du Rhône est rejeté, indique la CGT.


Selon Samuel Delor, de l’union départementale CGT du Rhône et de la métropole de Lyon, ce référé liberté a été rejeté par le juge "par ordonnance" et sans audience. 


La préfecture a interdit un rassemblement de commémoration de l’héritage social de la Résistance en ce 8 mai appelé par le syndicat près du site où doit se rendre le président de la République, dans le quartier de Montluc, lundi après-midi.

L'HOMMAGE DU PARLEMENT


Peu avant Emmanuel Macron, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat ont déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu.

8-Mai : l'hommage de Yaël Braun-Pivet et de Gérard LarcherSource : TF1 Info

LES DERNIERS PRÉPARATIFS


L'escorte mixte - motos et chevaux - se met en place sur l'avenue des Champs-Élysées. Elle accompagnera Emmanuel Macron lors de sa remontée de l'avenue.

La grande escorte de la Garde républicaine se met en place.
La grande escorte de la Garde républicaine se met en place. - LCI

L'HOMMAGE D'ANNE HIDALGO


Peu avant Emmanuel Macron, la maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet de police de Paris ont déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe.

8-Mai : Anne Hidalgo et le préfet de police de Paris déposent une gerbeSource : TF1 Info

CÉRÉMONIE


Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale et Gérard Larcher, président du Sénat arrivent sous l'Arc de Triomphe à quelques minutes du début de la cérémonie de commémoration.


Ils ont déposé, chacun leur tour, une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu.

LE PROGRAMME DE LA JOURNÉE EN BREF


Ce lundi, le chef de l'ÉtatA est attendu dès 11h sous l'Arc de Triomphe pour commémorer la capitulation de l'Allemagne nazie lors de la Seconde guerre mondiale. 


Il est, ensuite, attendu dès 14h30 au Mémorial de la prison de Montluc, à Lyon, pour un hommage à la "Résistance française et aux victimes de la barbarie nazie". Il rendra hommage aussi au résistant Jean Moulin, qui a été détenu dans cette prison en 1943.

DES MANIFS EN PLEIN 8-MAI


"Tous les moments sont utiles pour s’exprimer", juge la députée LFI Danièle Obobo, sur Sud Radio alors que la CGT a appelé à manifester en marge de la cérémonie de commémoration, à Lyon, de Jean Moulin. Même avis pour Manon Aubry, eurodéputée LFI : "Aujourd'hui si l'on manifeste, c'est Emmanuel Macron qui est visé, ce n'est absolument pas Jean Moulin", a-t-elle assuré sur France Info.


Dimanche, le président du Sénat Gérard Larcher avait critiqué ces manifestations dans le Grand Jury de LCI-RTL-Le Figaro. "Il y a un temps pour tout. C’est inacceptable, ce n’est pas digne", avait-il fustigé. Tout comme le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, sur BFMTV. "La liberté de manifester est totale dans notre pays. Elle n'exclut pas le respect de la capitulation de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945."

JEAN MOULIN COMMÉMORÉ 


Emmanuel Macron célèbrera, ce lundi 8 mai, une cérémonie en hommage à la Résistance française et à Jean Moulin. Grande figure de la Résistance sous le régime de Vichy, Jean Moulin est mort sous la torture nazie, en gardant le silence.


TF1 Info revient sur la vie de celui qui a été le premier président du Conseil national de la Résistance

L'HOMMAGE DE L'AVIATION CIVILE

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LES COMMÉMORATIONS À SUIVRE SUR LCI


Suivez en direct la cérémonie de commémoration du 8-Mai à Paris sur TF1 Info, LCI et MYTF1.

QUI SERA PRÉSENT ?


Autour du président de la République, plusieurs membres du gouvernement participeront à cette cérémonie célébrant la victoire des forces alliées sur l'Allemagne nazie sur la place de l'Étoile à Paris. La Première ministre Elisabeth Borne sera juste derrière le chef de l'État. 


Sébastien Lecornu, ministre des Armées, Saraj El Haïry, secrétaire d'État chargée de la jeunesse et du Service national universel et Patricia Miralles, secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. Les plus hautes autorités militaires seront aussi présentes.


L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, sera dans la tribune officielle. 

DES ÉLÈVES INVITÉS POUR LA CÉRÉMONIE


Plusieurs dizaines de jeunes seront présent au pied de l'Arc de triomphe, ce lundi, pour la cérémonie du 8-Mai : des collégiens (des Hautes-Pyrénées, du Vaucluse, des Yvelines), des lycéens d'une classe "défense et sécurité globale" de Savoie. Des lycéens de Corrèze et du Morbihan sont aussi conviés. À leur côté, des jeunes de plusieurs Conseils municipaux des jeunes.

INTERDICTION


Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a interdit toute action revendicative ce lundi dans un vaste périmètre autour des Champs-Élysées à Paris. Emmanuel Macron doit y présider la traditionnelle cérémonie du 8-Mai, avant de se rendre à Lyon pour rendre hommage à Jean Moulin. Là aussi, la préfecture du Rhône interdit aux syndicats de manifester autour du Mémorial de la prison de Montluc, mais la CGT a déposé un recours.

DES MANIFS AUTOUR DU 8-MAI ?


Emmanuel Macron doit se rendre ce lundi 8 mai à Lyon pour rendre hommage à Jean Moulin. Plusieurs organisations ont appelé à des manifestations. La préfecture du Rhône les a interdites et a prévu la mise en place d'un périmètre de sécurité.

L'EXPLICATION


Depuis 1981, le 8-Mai est officiellement un jour férié et chômé dans l'Hexagone. Cette date correspond à la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

LE PROGRAMME À PARIS


Comme à chaque célébration de la victoire sur l'Allemagne nazie, le 8 mai 1945, le chef de l'État va remonter les Champs-Élysées à Paris, accompagné par la grande escorte de la Garde républicaine, à cheval et motorisée.


Puis, il doit rejoindre à 11H00 l'Arc de Triomphe pour le dépôt de gerbe, le ravivage de la flamme et la minute de silence devant la tombe du soldat inconnu, en présence de la Première ministre Elisabeth Borne.


Devant les risques de "casserolades", récurrents depuis l'adoption de la réforme des retraites, tout rassemblement a été interdit aux abords des Champs-Élysées.

BONJOUR À TOUS


Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré aux commémorations du 8-Mai. Deux cérémonies sont au programme pour le chef de l'État : une à Paris au pied de l'Arc de Triomphe et une seconde à Lyon, pour rendre hommage à Jean Moulin, résistant et figure de la Seconde guerre mondiale.

Une commémoration en deux parties. Emmanuel Macron va commémorer ce lundi l'armistice du 8 mai 1945 d'abord à Paris avant de se rendre à Lyon. La journée commencera par un programme classique, autour de la statue du général de Gaulle, sur les Champs-Élysées et place de l'Étoile où il ravivera la flamme du Soldat inconnu.

Dans l'après-midi, le président sera à Lyon pour un "hommage à Jean Moulin, à la Résistance française et aux victimes de la barbarie nazie", à l'approche du 80e anniversaire de la disparition du résistant. Emmanuel Macron va visiter la prison de Montluc, "emblématique par le nombre et le rayonnement des figures qui y ont été détenues", fait savoir la présidence. "Le président de la République veut rappeler ce qui ne l’est pas assez à ses yeux :  le rôle de Jean Moulin dans la constitution du CNR, un rôle politique de première importance", explique son entourage. 

Pour sa visite à Lyon, plusieurs organisations ont appelé les opposants à la réforme des retraites à manifester. La CGT du Rhône appelle dans un communiqué à "rendre hommage aux résistantes et résistants en défendant avec détermination le système de retraites issu de leur combat, mis à mal par le patronat et le gouvernement". Le syndicat donne rendez-vous aux manifestants à 14h devant le mémorial national de la prison Montluc. La préfecture du Rhône a prévu la mise en place d'un périmètre de sécurité à Montluc qui impliquera "un certain nombre de restrictions de circulation, notamment pour les automobilistes, piétons et usagers des transports en commun", a-t-elle indiqué dans un communiqué. 


La rédaction de TF1info

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