EN DIRECT - Quelles mesures pour le pouvoir d'achat des Français ?

Publié le 7 juillet 2022 à 7h30, mis à jour le 7 juillet 2022 à 23h20

Le projet de loi pour le pouvoir d'achat a figuré au Conseil des ministres de ce jeudi.
Face à l'inflation et à la flambée des prix de l'énergie quelles mesures compte prendre le gouvernement d'Elisabeth Borne ?
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Ce live est à présent terminé. 

LAREM EN CAMPAGNE PERMANENTE


Emmanuel Macron a tenté de mobiliser jeudi soir les troupes du camp présidentiel à l'Assemblée, les invitant à être "en campagne permanente" pour "élargir" la majorité et à rester "unis et groupés".


"Ce que je vous demande, c’est d’être en campagne permanente", a-t-il lancé, selon des propos rapportés à l'AFP par plusieurs participants, en recevant quelque 200 parlementaires à l'Elysée, au côté de la Première ministre Elisabeth Borne et de plusieurs ministres dont Marc Fesneau (Agriculture) et Eric Dupond-Moretti (Justice).

INFLATION


À partir de septembre prochain, les bourses étudiantes vont être revues à la hausse. Une revalorisation de 4% est prévue pour les bourses sur critères sociaux.

ETUDIANTS


"Il y aura 1,5 millions d'étudiants qui bénéficieront de mesures contre l'inflation", détaille Sylvie Retailleau, la ministre de l'Enseignement supérieur. "La première mesure concerne les bourses, avec une augmentation de 4%".


La ministre évoque aussi "l'aide exceptionnelle de solidarité, avec un chèque de 100 euros", qui concernera les étudiants qui bénéficient de "bourses sur critères sociaux" et ceux qui bénéficient "d'aides annuelles du Crous" et les étudiants qui bénéficient des APL "ne vivant plus chez leurs parents".


Les étudiants boursiers et précaires pourront bénéficier du repas à 1€ dans les établissements du Crous.

ENERGIES FOSSILES


"La situation actuelle le démontre, libérer les Français des énergies fossiles est aussi bon pour le pouvoir d'achat" explique Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique. Elle annonce également que le gouvernement travail sur un plan de "sobriété".

ESSENCE 


Le ministre de l'Economie annonce la création d'une "indemnité carburant-travailleur" à compter du "1er octobre" 2022 pour remplacer la remise de 18 centimes qui n'est "pas suffisante pour ceux qui travaillent". 


La prime pour les trajets domicile-travail pourra atteindre jusqu'à 300 euros. Qui sera concerné ? Comment faudra-t-il faire la demande de ce dispositif ?

ESSENCE


"Il n'est pas possible qu'en France on ne puisse pas travailler car le plein d'essence est trop cher", poursuit Bruno Le Maire.

BOUCLIER ENERGETIQUE


"Nous avons pris la décision de maintenir le bouclier énergétique jusqu'à la fin de l'année 2022", annonce Bruno Le Maire. "Il n'y aura aucun rattrapage 2023 sur la facture du consommateur."


"Les prix du gaz seront donc totalement gelés jusqu'à la fin de l'année 2022 et les prix de l'électricité seront plafonnés intégralement à 4% jusqu'à la fin de l'année 2022", a-t-il précisé. "Nous ne voulons pas financer le pouvoir d'achat des Français pas de la dette mais de la richesse."


Olivier Véran annonce que le gouvernement va augmenter de 62 euros par mois la pension de retraite de base, de 540 euros par an pour un agent d'accueil en guichet ou encore 1300 euros par an pour une sage-femme hospitalière en milieu de carrière.

INFLATION


"Face à l'urgence, nous souhaitons prendre des mesures inédites. (...) Les Français ont le sentiment que tout a augmenté sauf les salaires", assure Olivier Véran. "Pour faire face à un effet boule de neige, nous nous adaptons." "Nous prenons des mesures pour les plus vulnérables".


 Olivier Véran a annoncé que le gouvernement prévoyait une hausse de 3,5% du point d'indice des fonctionnaires.


"Ces propositions sont sérieuses, crédibles", defend Olivier Véran. "Le retour de l'inflation en Europe depuis plusieurs mois est une nouveauté", ajoute Bruno Le Maire. "Nous avons une inflation à 5% en moyenne annuelle", ajoute le ministre de l'Economie. "Nous sommes au pic inflationniste. Le plus dur, nous y sommes."

GOUVERNEMENT 


Le Conseil des ministres, lors duquel a été présenté le projet de loi sur le pouvoir d'achat, est maintenant terminé.


Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, débute son point presse.

AFFAIRE BOUHAFS : SES AVOCATS DENONCENT UNE PROCEDURE "HORS DU DROIT"


Taha Bouhafs entend "réaffirmer son droit de connaître les accusations dont il fait l’objet", font savoir ses avocats. Les avocats du journaliste Taha Bouhafs dénoncent une procédure "hors du droit", menée par le Comité de suivi des violences sexuelles et sexistes (CVSS) de La France insoumise, qui l’empêche selon eux de répondre aux accusations le visant, dans un communiqué transmis aujourd’hui à l’AFP.

MOTION DE CENSURE


La motion de censure déposée par la Nupes contre le gouvernement sera débattue et soumise au vote à l'Assemblée nationale lundi à 16 heures.

INFLATION : LES AIDES DOIVENT RESTER "TEMPORAIRES ET CIBLEES"


Les aides déployées par le gouvernement pour lutter contre l'inflation doivent rester "temporaires et ciblées" dans un contexte d'endettement déjà élevé, a prévenu jeudi le gouverneur de la Banque de France, rappelant le rôle de la Banque centrale européenne (BCE) pour maîtriser la hausse des prix.


Les mesures gouvernementales ont un "coût budgétaire significatif" et elles "devraient autant que possible demeurer temporaires et ciblées", affirme François Villeroy de Galhau, dans sa traditionnelle "lettre au président" - transmise aux présidents de la République, de l'Assemblée nationale et du Sénat -, intitulée cette année "Comment réduire l'inflation ?".

COQUEREL NE VEUT PAS TRANSFORMER LA COMMISSION DES FINANCES EN "LIEU DU BUZZ ET DES AFFRONTEMENTS"


Visé par des accusations d'agression sexuelles, le député LFI, nommé président de la Commission des Finances à l'Assemblée fait savoir qu'il tient à ce que la commission reste  un lie d'échange "avec des arguments de fonds", et non un lieux "du buzz et des affrontements". 

POUVOIR D'ACHAT : LE GOUVERNEMENT PROPOSE "DES MIETTES" AUX FRANCAIS


Pour l'Insoumis, le gouvernement "ne propose que des mesures d'urgences" face à l'inflation record en France, qui devrait durer "des années". Invité sur le plateau de LCI jeudi 7 juillet, François Ruffin a appelé à indexer les salaires sur l'inflation, pour instaurer une solution "dans la durée" à la hausse des prix. L'exécutif va présenter ce jeudi son paquet d'aide sur le pouvoir d'achat.

EDF 


Le ministère de l'Économie a indiqué vouloir mettre en œuvre "rapidement" la renationalisation d'EDF. Cela débute par la nomination d'un nouveau PDG, dont le processus a commencé "dès à présent". L'actuel président-directeur Jean-Bernard Lévy devrait laisser sa place, au plus tard le 18 mars 2023.

INDEMNITE CARBURANT POUR LES TRAVAILLEURS


Le ministre de l'Économie a annoncé jeudi que le nouveau dispositif d'aide aux gros rouleurs et aux travailleurs modestes sera effectif au 1er octobre. Il doit prendre la suite de la remise de 18 centimes à la pompe, qui doit quant à elle disparaître "progressivement" d'ici la fin de l'année.

UN TANDEM WAUQUIEZ-CIOTTI A LA TETE DE LR ?


Qui pour succéder à Christian Jacob à la tête de LR ? Un congrès LR sera organisé à l'automne à ce sujet, et Eric Ciotti appelle à sur BFMTV ce matin à "reconstruire notre famille politique", à la suite du "terrible échec personnel de Valérie Pécresse" à la présidentielle. 


"Il faut que la droite porte une voix de réforme, de vérité, moins dispersée, selon le député des Alpes-Maritimes. Remplacerait-il Jacob ? "Je n'ai pas pris ma décision, j'en discute notamment avec Laurent Wauquiez. Je prendrai ma part et je ne laisserai pas faire n'importe quoi". Un tandem avec Wauquiez ? "Je ne dis pas non", répond Ciotti.

COUP DE POUCE CARBURANT "PROGRESSIVEMENT RETIRE D'ICI LA FIN DE L'ANNEE"


Invité d'Europe 1 ce jeudi, a assuré que l'aide de 18 centimes par litre de carburant allait être "progressivement retirée d'ici la fin de l'année" pour être "remplacée par une aide beaucoup plus ciblée". 


En vigueur depuis le 1er avril et supposée prendre fin au 31 juillet, la remise de 15 à 18 centimes par litre sur les carburants octroyée dans toutes les stations-service sera maintenue en août. 

E. BORNE "FAIT DE LA DRAGUE" A EELV


Elisabeth Borne a cité Julien Bayou dans son discours de politique générale. Pour Ruffin, elle "fait de la drague" à ELLV.

AFFAIRE TAHA BOUHAFS


"A voir quelle est la version exacte entre Taha Bouhafs, Mathilde Panot et Clémentine Autain", estime Ruffin, alors les versions diffèrent a sein de LFI, entre Taha Bouhafs, accusé d'agression sexuelle au sein de LFI, qui mène une enquête interne. "Aujourd'hui, sur la gestion des accusations sexuelles dans n'importe quelle structure, il n'y a pas une seule bonne manière de faire pour l'instant", regrette l'élu.  

Urgent

POUVOIR D'ACHAT


L'indemnité carburant pour les travailleurs à revenus modestes et les gros rouleurs sera mise en place au 1er octobre et la ristourne de 18 centimes disparaîtra à la fin de l'année, a annoncé jeudi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. 


"Nous allons remplacer les 18 centimes qui vont être ramenés à 16, 12, 10, on va le faire très progressivement mais à la fin de l'année il n'y aura plus de remise carburant, et dès le 1er octobre, en tout cas c'est la proposition que nous faisons, nous mettons en place cette indemnité carburants pour les travailleurs", a déclaré le ministre sur Europe 1. 

RENATIONALISATION D'EDF : "ON ATTEND DE VOIR", SE MEFIE RUFFIN 


"Maintenant que ça va mal chez EDF, l'Etat consent à renationaliser. Ce qui inquiète, c'est qu'en même temps de nationaliser, l'Etat démantèle EDF. On va donc attendre de voir le contenu exact de cette nationalisation", assène l'élu. 

INFLATION 


"On a une inflation structurelle, et non conjoncturelle", explique François Ruffin. "On en a pour des années. Or le gouvernement répond à cette situation par des petites mesures conjoncturelles, à coup de chèques, petites aides..." regrette-t-il.


"Je demande que les gens puissent vivre de leur travail", assène-t-il. Dans la durée, il serait idéal pour l'élu "d'indexer le salaire à l'inflation, ce qui représenterait pour tous les salariés une avancée dans la durée, il n'y aurait pas besoin de renégocier les salaires à la rentrée..." estime--til. 

PROJET DE LOI POUVOIR D'ACHAT : RUFFIN RECLAME "PLUS DE JUSTICE FISCALE"


Interrogé sur le paquet pouvoir d'achat proposé par le gouvernement, F. Ruffin dit attendre de voir. "On verra dans le paquet : le président Macron a parlé des profiteurs de guerre dans son discours au G7. On s'attendait à un mot à ce sujet dans le discours de Borne hier, or rien n'a été dit sur Total par exemple". L'élu propose de taxer au maximum les bénéfices du groupe pétrolier. 


Il dénonce la multiplication des grandes fortunes françaises par quatre ces dix dernières années, et le doublement des salaires des PDG Français l'an dernier. Il souhaite indexer les salaires sur l'inflation, par "nécessité de justice fiscale, afin que les petits entrepreneurs payent petit, et que les gros entrepreneurs payent gros", assure Ruffin. 

TRIPTYQUE 


"Je veux passer de la mondialisation à la relocalisation, de la concurrence à l'entraide, et de la croissance au partage. Dès lors, on ne va pas soutenir les propositions du gouvernement si elles vont à l'encontre de ce triptyque", estime François Ruffin. 

RUFFIN CRITIQUE LE DISCOURS "CHLOROFORME" D'ELISABETH BORNE


François Ruffin critique vertement le discours de politique générale de la première ministre, qu'il avait qualifié hier sur Twitter de "creux et mal dit". "On a un discours chloroformé. On met de l'éther, on nous endort, vous avez un étalage de formules creuses pendant une heure et demie, et au fond il y a des décisions d'une grande injustice", dénonce l'élu insoumis sur le plateau de LCI ce jeudi matin. 


Il ouvre la porte au compromis sur les lois pouvoir d'achat et allocation adultes handicapés : "va-t-elle être capable de faire des compromis et des pas vers nous ? ", interroge Ruffin. 

M. LE PEN S'OPPOSE A LA RENATIONALISATION D'EDF 


Pour la cheffe de file RN, nationaliser EDF "n'a aucun intérêt" estime-t-elle ce matin sur RTL. "L'Etat est déjà propriétaire à 84%, il a la main sur EDF. La seule raison pour laquelle ils veulent 100%, c'est pour pouvoir démanteler EDF, ce sera une perte d'indépendance et une perte d'argent pour les Français", estime-t-elle.  

POUVOIR D'ACHAT 


Interrogée sur la loi pouvoir d'achat voulue par le gouvernement, Rachida Dati (LR), estime sur Franceinter que les "chèques d'aides" sont très "stigmatisants" pour la population. Pour l'élue parisienne, il faut que les propositions de l'exécutifs offrent une "vision" d'aide aux gens pour que son parti soutienne le texte. 

INVITE POLITIQUE


C'est le député LFI de la Somme François Ruffin qui est l'invité de l'Interview politique, à suivre sur LCI à 8 h 30.

RENATIONALISATION D'EDF


Dans un contexte pour l'État de renationaliser EDF, Bercy annonce que le prochain PDG de l'entreprise d'énergie sera nommé de façon anticipée. Sur France 2, Gabriel Attal, ministre délégué au Budget, a défendu la renationalisation de l'entreprise, assurant que c'était "une bonne nouvelle pour notre pays (…) Cela nous permettra de réinvestir massivement dans le nucléaire".

ON FAIT LE POINT


La Première ministre Elisabeth Borne était, ce mercredi 6 juillet, l'invitée exceptionnelle de TF1.

CE QU'IL FAUT RETENIR DU DISCOURS D'ELISABETH BORNE


Outre la méthode qu'elle souhaite mettre en place, la Première ministre a fait quelques annonces lors de son discours de politique générale mercredi 6 juillet  à l'Assemblée nationale : allocation adultes handicapés (AAH), pass culture, reprise de 100 % du capital d'EDF. La rédaction de TF1Info fait le point.

BONJOUR À TOUS


Bienvenue sur ce live du jeudi 7 juillet, consacré à l'actualité politique en France.

La Première ministre appelé à "bâtir ensemble" des "compromis" pour répondre aux défis économiques ou climatiques lors de sa déclaration de politique générale au Parlement, sans convaincre les oppositions qui ont exprimé leur "défiance" et fustigé un discours creux.

"Nous mesurons tous l’ampleur de la tâche : les Français à protéger, la République à défendre, notre pays à rassembler, la planète à préserver", a énuméré Elisabeth Borne devant l'Assemblée nationale, en ouverture d'un discours de près d'une heure trente, régulièrement interrompu par la gauche qui avait, peu auparavant, déposé une motion de censure.

Tout en défendant le bilan du premier quinquennat Macron, la Première ministre a assuré avoir entendu "le message" des électeurs qui ont privé le camp présidentiel d'une majorité absolue à l'Assemblée. "Par le résultat des urnes, ils nous demandent d'agir et d'agir autrement", a dit Elisabeth Borne, qui a poursuivi son grand oral dans la soirée au Sénat.

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La rédaction de TF1info

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