EN DIRECT - Présidentielle : Marine Le Pen ne parvient pas à "rassembler les Français", assure Richard Ferrand

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"DES CHOSES À REPRENDRE" PAR EMMANUEL MACRON CHEZ SES ADVERSAIRES ?

Si Emmanuel Macron est élu, "il y a des choses à reprendre" dans son gouvernement, "qui viennent de Monsieur Jadot, de Monsieur Mélenchon, Madame Hidalgo, Monsieur Roussel et Madame Pécresse", a expliqué sur LCI son soutien Richard Ferrand. 

"C'est là lui, tirant les enseignements du premier tour, de dire : 'voilà les propositions que je peux retenir, car je prends en compte les propositions que les Français ont exprimé par leur vote'", a-t-il estimé. Avant de poursuivre : "Le gouvernement qu'il nommera devra porter ce programme enrichi pour rassembler une majorité de députés pour qu'il y ait un quinquennat stable, efficace, qui réponde aux besoins des Françaises et des Français".

SUR LES REFERENDUMS, "MME LE PEN SE FOUT DU MONDE", ESTIME R. FERRAND

"Faire en sorte de vivifier la démocratie, c'est un enjeu, (....) mais dans ce que raconte Madame Le Pen, c’est se foutre du monde", a lancé sur LCI Richard Ferrand, président de l'Assemblée Nationale et soutien du président-candidat, au sujet de la "révolution référendaire" que souhaite la candidate du RN, qui propose de multiplier le recours aux référendums pour gouverner. 

"Ce qu’elle prétend mettre sur la table est juste inconstitutionnel", a-t-il avancé.  "Ses amis disent que si le peuple le veut, la Constitution, on en n'a rien à faire. Je ne le crois pas", a-t-il poursuivi, avant de lancer un appel : "Avant toute démarche démagogique, qu’elle mette sur la table ce qu’elle propose de modifier dans notre loi fondamentale, notre Constitution".

"Elle veut faire croire que comme ça, on pourrait décider de violer tous les textes, toutes les institutions pour flatter ceux qui se disent qu'il faut faire un référendum sur ceci ou cela", a-t-il ajouté. Il plaide plutôt pour "que les parlementaires, dès qu’ils se seront saisis d’un texte, aillent vers les Françaises et les Français dans tous les départements pour présenter la loi envisagée" hors des débats présidentiels. 

E. MACRON A RÉUSSI "UN DÉPASSEMENT DES CLIVAGES" SELON R. FERRAND

"Je suis né à gauche, je mourrai à gauche, je viens de là", a assuré sur LCI le président de l'Assemblée Nationale et soutien d'Emmanuel Macron Richard Ferrand, affirmant qu'Emmanuel Macron a réussi un "dépassement des clivages", même si "on n'a pas tout réussi".

"Beaucoup d'électrices ou d'électeurs qui sont viscéralement de gauche, qui viennent de là, se retrouvent dans son action" car ils ont "parfaitement compris" que "on ne peut avoir de la justice sociale que si on crée de la prospérité économique", a-t-il défendu, appuyant que "les origines d'En Marche étaient exclusivement des femmes et des hommes de gauche, qui se sont dits qu'il fallait modifier les logiciels qui échouaient tout le temps".

MARINE LE PEN, "UNE IMPASSE ET UN RAMASSIS DE COLÈRES" SELON R. FERRAND

"Les Français savent que Le Pen, c'est une impasse, c'est un ramassis de colères sur lequel elle essaie de faire un humus sur lequel elle espère prospérer, ça ne marche pas", a tancé sur LCI, le président de l'Assemblée Nationale et soutien d'Emmanuel Macron Richard Ferrand. 

"Il y a quelque chose de différent entre capter ce que les Français ont envie de dire au président de la République, et apporter des réponses plus ou moins satisfaisantes, et de se planquer, capter les colères, et d'essayer à partir de cela de gagner des voix", a-t-il jugé. 

M. LE PEN NE PARVIENT PAS À "RASSEMBLER LES FRANÇAIS", ASSURE R. FERRAND

Sur LCI, le président de l'Assemblée Nationale et soutien d'Emmanuel Macron Richard Ferrand a estimé que Marine Le Pen "n'a pas du tout pour objet de rassembler les Français" et qu'elle "ne peut pas faire adhérer sur son projet une majorité de Français". "Elle dit seulement : 'quiconque est mécontent de quoi que ce soit, votez pour moi'. Vous parlez d'un avenir ! C'est en général ce qu'on dit quand on n'a plus rien à dire", a-t-il tancé.

Il a affirmé par ailleurs que Marine Le Pen fait campagne depuis deux ans, y compris pendant qu'Emmanuel Macron était accaparé par l'agenda international avec la guerre en Ukraine. "Elle n'a que ça à faire, elle fait ça depuis toujours. De père en fille, ils ne font que campagne tout le temps. C'est une sorte de série politique. Les affaires de la France et de l'Europe pour ne s'y consacre pas plus longuement", a-t-il cinglé. 

Emmanuel Macron "ne néglige pas d'aller au contact des Français et des Françaises", quand "Madame Le Pen, elle, fait des conférences de presse dans des hôtels bouclés par des services de sécurité, fait virer manu militari les personnes qui l'interrogent", a-t-il encore poursuivi.

FRANÇOIS HOLLANDE SE PRÉSENTERA-T-IL AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ?

Sur le plateau de TF1, François Hollande a refusé de répondre au sujet de sa participation, ou non, aux élections législatives de juin. "Je pense qu'il ne faut pas en parler tant qu'on n'est pas sorti de l'élection présidentielle, (...) pour l'instant, le plus important c'est de faire en sorte que la France ne tombe pas dans des mains qui seraient extrêmement dangereuses pour notre avenir", a-t-il estimé. 

"Quant à moi, je ne peux pas me résoudre à ce qu'il se passe aujourd'hui, à ce que tout ce que j'ai porté depuis des années, toutes les idées de la gauche, les avancées rendues possibles grâce à elle, soient à ce niveau-là aujourd'hui", a-t-il seulement glissé. 

À GAUCHE, "IL FAUT RECRÉER LES CONDITIONS DU CHOIX", SELON F. HOLLANDE

L'ancien président socialiste François Hollande est revenu sur le plateau de TF1 sur le score obtenu par Jean-Luc Mélenchon au premier tour, arrivé troisième : il a estimé que l'Insoumis a gagné beaucoup de voix de gauche, "moins pour son programme mais parce qu'il était à leurs yeux celui qui pouvait permettre à la gauche d'être au second tour, d'écarter Marine Le Pen et de faire un débat social avec Emmanuel Macron". 

"Ces électeurs-là sont disponibles. Je crois que la gauche ne doit pas être seulement dans un empêchement mais dans une espérance pour qu'il y ait demain un véritable choix", a-t-il ajouté, trouvant "insupportable" pour les électeurs de s'entendre dire "on n'a pas le choix". "Eh bien si, il faut recréer les conditions du choix", a-t-il lancé. 

QUE DOIT FAIRE E. MACRON POUR CONVAINCRE LES VOTANTS DE GAUCHE ?

Sur le plateau du 20H de TF1, l'ancien président François Hollande a estimé que des "gestes" à destination de la gauche venant du président sortant étaient "attendus". Il l'a enjoint à "une attitude, un comportement", allant dans "le sens du dialogue, de l’apaisement, de la considération", ce qui selon lui "est le lien avec les Français". 

Sur le sujet des retraites par exemple, il faut "savoir qu'il n'y a pas de projet qui soit ficelé d’avance" selon lui. Il s'est opposé à "un projet qui ferait que ceux qui votent pour Emmanuel Macron sans partager le programme d’Emmanuel Macron seraient en plus obligés de subir une réforme de cette ampleur".

LES CRAINTES DE FRANÇOIS HOLLANDE EN CAS DE VICTOIRE DE M. LE PEN

"Si Marine Le Pen - et c'est une possibilité -, arrivait à l'Élysée, il y aura trois remises en cause fondamentales", a jugé l'ancien chef de l'État sur TF1 : "de nos principes, de nos valeurs, de ce qui fait la France, car elle envisage de changer le cadre de la Constitution française, du général De Gaulle", a-t-il commencé à lister. 

François Hollande a également dit craindre une remise en cause de "l'appartenance de la France à l'Union Européenne", même si la candidate du RN assure qu'elle ne veut pas sortir de l'organisation : "tout ce qu'elle propose (...) serait une occasion pour nos partenaires de dire que nous devons sortir, avec des conséquences sur l'euro", a-t-il assuré. 

Il s'est également dit inquiet au sujet du maintien des "alliances" internationales : elle "envisageait de sortir du commandement intégré de l'Otan, ce qui s'est fait dans le passé mais aurait d'autres conséquences aujourd'hui avec la guerre en Ukraine" et "considère que la Russie de Vladimir Poutine, qui massacre en ce moment en Ukraine, est un allié". 

FRANÇOIS HOLLANDE APPELLE À VOTER POUR EMMANUEL MACRON

Se refusant à "toute leçon de morale", l'ancien président socialiste François Hollande a toutefois estimé dans le 20H de TF1 que dans le cadre de cette élection présidentielle, "l'essentiel, c'est la France, sa cohésion, son avenir européen et son indépendance".

"C'est la raison pour laquelle j'appelle les Français, compte tenu de l'enjeu, à voter pour Emmanuel Macron", a-t-il déclaré. "J'ai entendu les prises de position. Dire simplement 'pas une seule voix pour Marine Le Pen' est insuffisant", a-t-il jugé. Avant de poursuivre : "Quelles que soient les réticences et les colères que beaucoup peuvent avoir, c'est le vote Macron qui permet que Madame Le Pen ne gagne pas".

FRANCOIS HOLLANDE SUR TF1

Après la débâcle du Parti socialiste au 1er tour de la présidentielle, François Hollande est l'invité de Gilles Bouleau. 

"LES DERNIERS MÈTRES VONT ÊTRE LES PLUS DIFFICILES", PRÉVIENT M. LE PEN

"Soyez libre, (...) ne vous laissez pas dicter votre vote", a lancé Marine Le Pen depuis Avignon. "Je vous propose de faire de ce 24 avril un printemps français", a-t-elle encore lancé, avant d'assurer que "la ligne d’arrivée est en vue et les derniers mètres vont être les plus difficiles". "Ne doutons pas dans la victoire, elle n’a jamais été si proche", a-t-elle conclu.

MARINE LE PEN SE DIT VICTIME D'UNE "PARANOÏA PUÉRILE"

"La perspective d’une victoire de l’opposition à Emmanuel Macron semble leur faire perdre leur sang-froid et même tout bons sens", a cinglé depuis Avignon la candidate du RN Marine Le Pen, listant selon elle "les fakes news, les procès d’intentions, les provocations, les outrances, les diffamations", qui ont été huées par son public.

Elle a aussi cité les propos de Gérald Darmanin, qui a déclaré que "les pauvres vont peut-être mourir" si elle venait à être élue. "Rien de moins", a-t-elle réagi, avant d'assurer : "je ne retirai de droit à aucun Français".

"On nage dans le grand n’importe quoi, dans une paranoïa puérile. Comme beaucoup de Français, comme peut-être une majorité, moi je crois, c'est un quinquennat de plus d’Emmanuel Macron qui est un risque pour le pays", a-t-elle lancé. 

ÉCOLOGIE ET SOCIAL, "DEUX FACETTES" DE SON PROGRAMME, ASSURE M. LE PEN 

Lors de son meeting depuis Avignon, Marine Le Pen a assuré prendre en compte le volet écologique dans son programme, en défendant le "localisme", "la production et la consommation sur place". 

"L'écologie, ça n’est pas empêcher les plus pauvres de nos compatriotes d’entrer dans les villes à cause des zones à faibles émissions parce que leur voiture serait trop vieille, c’est mettre fin au mondialisme dont seuls les ultrariches bénéficient", a-t-elle lancé. Avant de poursuivre : "Préserver notre modèle social et en même temps préserver notre planète, voilà deux facettes de mon modèle économique !"

MARINE LE PEN VEUT UNE "ALLIANCE EUROPÉENNE DES NATIONS"

Si elle est élue, Marine Le Pen consacrera sa première visite à l'Europe, a-t-elle assuré depuis Avignon. "Au titre de la Présidence Française du Conseil de l’Union européenne, je réunirai les chefs d’État et de gouvernements européens pour évoquer les évolutions nécessaires pour remettre les instances européennes au service des peuples et transformer peu à peu l’Union Européenne en une Alliance Européenne des Nations", a-t-elle expliqué.

La candidate du RN a estimé par ailleurs que "l’Europe de la Commission a eu sa chance" mais "elle a échoué", et que "le Brexit a entaché et entamé l’idée européenne". "Nous allons recoudre cette belle idée européenne à laquelle nous croyons, qui a été déchirée par la démarche autoritaire de l’Union Européenne", a-t-elle promis.

UNE PLACE POUR L'INDE ET LE SÉNÉGAL AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU ?

"Si je suis élue, je proposerai que l’Inde rejoigne les membres permanents du conseil de sécurité (de l'ONU, NDLR) ainsi qu’un pays africain qui pourrait être celui qui préside l’Union africaine", a expliqué lors de son meeting à Avignon la candidate du RN Marine Le Pen. "J’influerai pour que ce siège africain soit attribué au Sénégal, pays sage et respecté de la grande Afrique", a-t-elle ajouté.

"Cette réforme de cette instance internationale m’apparaît correspondre au monde multipolaire d’aujourd’hui et participera donc à la stabilité du monde", a-t-elle aussi assuré, estimant que "la France doit redevenir une puissance de paix, une ambassadrice du respect des peuples, le défenseur des pays sans voix, l’artisan d’un dialogue entre les Nations".

MARINE LE PEN VEUT RÉINTÉGRER LES SOIGNANTS NON-VACCINÉS

"La protection, c’est la santé", a lancé au cours de son meeting depuis Avignon Marine Le Pen. "Je réintégrerai les 15 000 soignants expulsés comme des malpropres, mais je ne me limiterai pas à les réintégrer et je leur verserai les salaires dont ils ont été injustement privés, le jetant dans l’angoisse et le désespoir", a-t-elle ajouté.

MARINE LE PEN INVITE À "FAIRE BARRAGE AU RETOUR D'EMMANUEL MACRON"

Depuis Avignon, Marine Le Pen a opposé au cours de son meeting sa "vision nationale" à "la vision mondialiste" d'Emmanuel Macron, en livrant une charge contre le président-candidat, l'accusant à nouveau "d'une certaine fébrilité" : selon elle, il cherche à éviter le débat "en s’abimant dans des propos injurieux ou des anathèmes télécommandées". "Un candidat à la présidentielle au second tour ne devrait pas se comporter ainsi", a-t-elle lancé. 

Ce candidat président qui refusa d’être candidat au 1er tour pour n’être que président et, qui au second, pense pouvoir n’être que candidat en oubliant qu’il est aussi président", a-t-elle tancé. Avant de poursuivre : "le 24 avril, si les Français ont à faire barrage, c’est au retour d’Emmanuel Macron".

"Emmanuel Macron n’était pas l’homme d’une nouvelle ère mais le dernier avatar d’un système qui a vécu", a-t-elle encore jugé, appelant à "fermer une parenthèse d’un système à bout de souffle, un système centré autour d’un homme, un homme seul". 

L'APPEL DE MARINE LE PEN À "TOUS LES FRANÇAIS"

"Je dis aux abstentionnistes : 'venez, voter, si le peuple vote, le peuple gagne !'", a lancé depuis son meeting à Avignon Marine Le Pen, avant de lancer un appel aux électeurs de toute origine : "c'est à tous les Français que je m'adresse au-delà des appartenances partisanes", a-t-elle lancé, s'adressant "à tous, patriotes de gauche, patriotes de droite ou d'ailleurs". "Notre seul parti, c'est la France. Notre seul moteur, les Français. Notre seul but, la nation", a poursuivi la candidate du RN, s'en prenant à un quinquennat qui "aura divisé, méprisé, blessé, erré" selon elle.

"La seule haute idée qui sied à la fonction présidentielle" serait de "s’élever au-dessus des partis, des factions, des intérêts particuliers, des petites mesquineries pour ne servir que l’intérêt général, le bien commun, le destin national", a-t-elle ensuite assuré. "Nous n’avons pas honte du passé, pas peur du présent. Nous avons hâte de l'avenir." 

MARINE LE PEN EN AVIGNON

La candidate du RN est ce jeudi en meeting à Avignon. Il s'agit de son premier meeting de l'entre-deux-tours à Avignon, dans le Vaucluse, où 4.000 personnes sont attendues. 

Même si le RN reste très ancré dans ce département, Marine Le Pen a été largement devancée dans cette ville, plus grande que les bourgades choisies avant le premier tour, par Jean-Luc Mélenchon (36,87% contre 18,94%).

MARINE LE PEN EN MEETING À AVIGNON

Marine Le Pen débute son meeting au parc des Expositions d'Avignon, dans le Vaucluse, à suivre en direct sur LCI.

LA MAIN TENDUE DE F. ROUSSEL À J.-L. MÉLENCHON POUR LES LÉGISLATIVES

Le candidat communiste Fabien Roussel a lancé jeudi un appel à Jean-Luc Mélenchon pour se voir "le plus vite possible, avant même le deuxième tour", et discuter d'un accord pour les législatives, assurant qu'il n'y mettait "aucun préalable".

Lors d'une conférence de presse au siège du PCF à Paris, Fabien Roussel a aussi appelé une nouvelle fois les électeurs à "mettre en échec" Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle, en utilisant "le bulletin de vote Emmanuel Macron et non pas en s'abstenant". Mais il a reconnu que c'était "de plus en plus dur de demander cela", "tellement Emmanuel Macron cristallise les colères".

"J'appelle à ce que nous puissions nous retrouver", a-t-il déclaré. "Jean-Luc Mélenchon est celui qui aujourd'hui peut envoyer ce signal (...) et permettre de faire gagner beaucoup de députés de gauche", a-t-il expliqué, assurant que "dans au moins 150 circonscriptions, la gauche est en capacité de l'emporter", contre une soixantaine de députés de gauche actuellement.

ROUSSEL : SANS RETRAIT DE LA RETRAITE À 65 ANS, "IL Y A DES CHANCES QUE LE PEN PASSE"

L'ancien candidat communiste Fabien Roussel estime que si Emmanuel Macron ne retire pas son projet de réforme des retraites, avec le report à 64 ou 65 ans de l'âge légal, "Le Pen peut passer". "Si Macron n'entend pas la gauche, s'il ne renonce pas à sa réforme des retraites, il y a des chances que Marine Le Pen passe", insiste-t-il.

ROUSSEL-MÉLENCHON : L'HEURE DES EXPLICATIONS

COLÈRE DANS CERTAINES FACS

VIDÉO - LES RETROUVAILLES MACRON-PHILIPPE

EMMANUEL MACRON À NOTRE-DAME VENDREDI

Selon une information d'Europe 1 confirmée par l'Élysée, Emmanuel Macron se rendra vendredi à la cathédrale Notre-Dame de Paris, trois ans jour pour jour après l'incendie qui a ravagé le monument. Il s'agit, précise Europe 1, d'un déplacement présidentiel, et non de campagne. Après l'incendie, le chef de l'État avait souhaité que la cathédrale soit reconstruite d'ici à 2024. 

EMMANUEL MACRON INTERPELLÉ PAR UN PROFESSEUR

À son arrivée au Havre, Emmanuel Macron est vivement interpellé par un enseignant au sujet de l'accueil des élèves handicapés et les moyens pour les écoles. 

"On a dédoublé les classes sur les REP et REP+ en CP-CE1, c'est factuel", répond le candidat. "On a 100.000 élèves en situation de handicap qui sont scolarisés en plus."

EMMANUEL MACRON RETROUVE EDOUARD PHILIPPE

En déplacement au Havre sur le thème des énergies renouvelables, Emmanuel Macron est accueilli par Edouard Philippe, maire de cette ville. Des retrouvailles très symbolique, l'ancien Premier ministre ayant lancé la recomposition de la droite afin de constituer une majorité pour le prochain quinquennat. 

LE DÉBAT MACRON-LE PEN LE 20 AVRIL À 21H SUR TF1

Les deux finalistes de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, débattront en direct le mercredi 20 avril à partir de 21h. Ils répondront aux questions de Gilles Bouleau (TF1) et de Léa Salamé (France 2). À suivre sur TF1 et LCI.

"PAS UNE VOIX POUR LE PEN", RÉPÈTE PHILIPPE POUTOU

"Pas une voix pour le programme raciste et ultra-réactionnaire de Le Pen", insiste sur Twitter Philippe Poutou, candidat défait du Nouveau Parti anticapitaliste au premier tour.

COMMENT MACRON COMPTE-T-IL ATTIRER LES ÉLECTEURS DE MÉLENCHON ?

"Beaucoup d'électeurs de Jean-Luc Mélenchon ont voulu envoyer un signal autour des grands enjeux, sur les jeunes, la lutte contre le réchauffement climatique, les droits sociaux, la lutte contre les discriminations", juge Gabriel Attal sur LCI. "Sur ces sujets, on peut se retrouver sur l'essentiel. Le programme de Marine Le Pen va totalement à rebours de ces sujets."

"MARINE LE PEN FAIT UNE CAMPAGNE EN CHAUSSONS"

La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, "fait une campagne en chaussons entre des salons d'hôtel pour faire des conférences de presse et des déplacements dans des endroits où elle a fait ses meilleurs scores", déplore sur LCI le soutien d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal.

"La politique, c'est aussi aller se confronter", vante-t-il après les déplacements du président sortant dans des villes qui ont placé Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon en tête.

GABRIEL ATTAL TACLE LA TVA À 0% DE MARINE LE PEN

Marine Le Pen promet une TVA à 0% sur un panier de produits essentiels. "Elle dit que le 0% se mettra en place si l'inflation est supérieure d'un point à la croissance. Or, aujourd'hui, ce n'est pas le cas", tacle sur LCI le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, qui dénonce "une mesure injuste et inefficace en plus d'être très coûteuse." "Marine Le Pen ment. Elle fait croire aux Français que l'on pourrait faire plaisir à tout le monde, travailler moins longtemps et avoir une meilleure retraite. Cela n'existe pas."

De son côté, Emmanuel Macron propose "d'augmenter les rémunérations de ceux qui travaillent" et "d'avoir des aides ciblées pour accompagner les plus impactés par l'inflation".

RÉFORME DES RETRAITES : GABRIEL ATTAL PROMET DES NÉGOCIATIONS

S'il est réélu, le candidat Macron assure que des négociations auront lieu avec les syndicats autour de la réforme des retraites, notamment sur la "manière dont on va tenir compte des carrières longues et des métiers pénibles", indique Gabriel Attal sur LCI. "Individualiser la pénibilité est un objet de travail avec les partenaires sociaux", poursuit le porte-parole du gouvernement.

"UNE MAJORITÉ DE FRANÇAIS PEUT SE RETROUVER" AUTOUR D'EMMANUEL MACRON

Le mandat d'Emmanuel Macron "a été un quinquennat de crises, et pourtant il améliore nettement son score par rapport à celui de 2017", constate sur LCI Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement et soutien du président sortant. "Il faut que cette campagne ne se résume pas à une campagne contre, mais à une campagne pour. Une majorité de Français peut se retrouver autour d’un essentiel : l'indépendance de notre pays, l'investissement dans la lutte contre le réchauffement climatique, la progression des droits sociaux."

MARINE LE PEN OUVRE LA PORTE À UN RÉFÉRENDUM SUR LA PEINE DE MORT

"La question de la peine de mort pourrait passer par un référendum", déclare Marine Le Pen sur France 2. Elle indique que "tout pourrait passer par un référendum d'initiative citoyenne", sauf les propositions contraires à la Constitution.

GABRIEL ATTAL SUR LCI

Le porte-parole du gouvernement et soutien d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal est l'invité de LCI. Un entretien à suivre dès 8h30 sur le canal 26.

ÉVACUATION D'UNE MILITANTE EN CONFÉRENCE DE PRESSE

Marine Le Pen, invitée sur France 2 est revenue sur l'évacuation musclée d'une militante alors qu'elle était en conférence de presse hier. Alors qu'elle présentait son programme sur les questions internationales, une jeune femme a brandi une pancarte montrant la candidate aux côtés de Vladimir Poutine. 

La jeune femme a ensuite été violemment mise au sol pour être évacuée et Marine Le Pen avait mis en cause "les policiers de M. Darmanin", ce qu'il avait répondu en assurant que c'étaient en fait des membres de son service d'ordre. "Je ne vais pas présenter des excuses", a expliqué Marine Le Pen concernant cet événement en expliquant n'avoir pas vu parce qu'elle était "extrêmement loin".

"Je trouve ça un peu facile de juger des réactions des gens quand on est dans une période extrêmement sensible avec des menaces qui concernent les candidats en lice", a par ailleurs ajouté Marine Le Pen, jugeant scandaleux de ne pas pouvoir faire cette campagne du 2nd tour en paix. 

ÉCOLOGIE

Dans le cadre de cette campagne de l'entre-deux-tours, le président-candidat Emmanuel Macron se rendra au Havre pour parler écologie. Sur TF1 hier, il d'ailleurs répété sa volonté d'élargir son programme sur la question. "Le décroissance, ce n'est pas dans mon programme, je vous le confirme, ça n'a pas changé. Par contre, la planification écologique est une chose dont je peux me nourrir", citait le président sortant, reprenant une idée du programme de Jean-Luc Mélenchon, dont les électeurs seront clés dans les résultats du 2nd tour.

SECOND TOUR

Après Marine Le Pen, Emmanuel Macron était l'invité de "Votre France de demain", sur TF1. Le président de la République, adversaire de la candidate du RN au second tour de la présidentielle, s'est expliqué sur son programme. Il a notamment justifié sa réforme des retraites, a déclaré qu'il souhaitait réformer Schengen et assuré qu'il ferait baisser l'insécurité.

Bonjour à tous ! À 10 jours du second tour, suivez la journée des candidats Macron et Le Pen.