Présidentielle : "Peut-être que LR n'est plus gaulliste", avance Roselyne Bachelot

Publié le 15 avril 2022 à 21h50, mis à jour le 16 avril 2022 à 7h31

Emmanuel Macron et Marine Le Pen se retrouvent à nouveau face-à-face au second tour de l'élection présidentielle.
Un duel qui s'annonce plus serré qu'en 2017, selon les estimations des sondages.
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EMMANUEL MACRON N'EST PAS SEUL, ASSURE ROSELYNE BACHELOT


Emmanuel Macron sera-t-il un homme seul, s'il était élu ? "Vous déconnez complètement ! Un homme 'seul' ? Mais vous ne voyez pas la campagne telle qu'elle se déploie, avec les ministres, les militants, les responsables qui sont là !?", a réagi sur Roselyne Bachelot, ministre de la Culture et soutien du candidat marcheur.

"PEUT-ÊTRE QUE LR N'EST PLUS GAULLISTE", AVANCE ROSELYNE BACHELOT


Sur LCI, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture et soutien d'Emmanuel Macron, a noté "une forme de désespoir" chez les électeurs des LR qui ne voteront pas ou choisiront Marine Le Pen. "Mais Valérie Pécresse, pour laquelle j'ai de l'estime, a dit qu'elle votait pour Emmanuel Macron. Trois des participants à la primaire, sauf Monsieur Ciotti, ont appelé à voter pour lui", a-t-elle tempéré, avant d'affirmer toutefois : "Pour la Gaulliste que je suis, peut-être que ce parti n'est plus gaulliste". 

LE MESSAGE DE ROSEYLYNE BACHELOT AUX ÉLECTEURS DE LFI


Au sujet des électeurs de Jean-Luc Mélenchon, Roselyne Bachelot a affirmé sur LCI "comprendre la déception, (....) la frustration". "Mais fondamentalement, cet électorat est à l'opposé total de la stratégie de Marine Le Pen, sur les questions sociales et économiques", a poursuivi la ministre de la Culture et soutien d'Emmanuel Macron. "Ceux qui vont voter sont majoritairement avec Emmanuel Macron", même si cela "est difficile", a-t-elle souligné : "c'est aussi une responsabilité républicaine". 


Quant aux étudiants mobilisés dans les universités contre le duel du second tour, "c'est quelque chose de très isolé mais il faut regarder ce qu'il se passe, c'est très choquant, des manifestations d'une violence incroyable qui s'oppose à la démocratie". "Il est impensable de voir des gens menacer le système démocratique de la France, c'est bouleversant", s'est-elle inquiétée.

LA CHARGE DE ROSELYNE BACHELOT CONTRE MARINE LE PEN SUR LA CULTURE


Dans une tribune publiée dans Libération, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture et soutien d'Emmanuel Macron, a estimé que Marine Le Pen "représente une menace pour la culture et notre humanité commune". "Je n'exagère pas car la culture est quelque chose d'essentiel au ciment social, au rayonnement de la France", a-t-elle assuré sur LCI. "Je ne parle pas du passé, ça ne m'intéresse pas. Je regarde le programme de la candidate, je ne fais pas de procès d'intention", a-t-elle poursuivi.


Elle s'est dite inquiète face aux "modèles" de la candidate du RN, qui sont selon elle Donald Trump, Vladimir Poutine, Victor Orban, "des personnes qui à un degré divers en attentent toujours aux libertés individuelles, à la liberté de la presse, à l'indépendance des créateurs". Quant aux élus locaux RN, elle affirme qu'ils "stoppent les subventions aux associations humanitaires, de défense des droits de l'homme", "en se débarrassant d'un certain nombre de responsables des institutions culturelles qui ont l'air de leur déplaire".


Roselyne Bachelot a souligné aussi le projet d'"arrêt de l'audiovisuel public, un élément d'équilibre absolument indispensable de la liberté de l'information". "On ne sait à qui il serait vendu", a-t-elle glissé. Elle a assuré toutefois que cette perspective n'aura pas lieu, "parce que l'on se bat tous", citant les "500 artistes signataires" d'une tribune d'engagement contre Marine Le Pen. "On explique et on démonte l'aspect doucereux de son programme", a-t-elle lancé.

ROSELYNE BACHELOT RÉAGIT À LA DÉCLARATION DE ROBERT MÉNARD


"Les propos sont ambigus, mais je pense que cela reflète un début de deuxième tour raté de la part de Marine Le Pen, qui a suscité des doutes et des inquiétudes, y compris chez des soutiens de la candidate", a estimé sur LCI Roselyne Bachelot, ministre de la Culture et soutien d'Emmanuel Macron, après le retrait de la campagne de Marine Le Pen de Marine Le Pen.


"Dans ses deux conférences de presse, j'ai retrouvé la candidate de 2017, sur le plan de la gestuelle, du sourire sardonique", a-t-elle jugé. "Ses amitiés et ses positions sur l'Ukraine sont extrêmement dérangeantes, elles angoissent un certain nombre de ses soutiens", a-t-elle par ailleurs estimé.


"Monsieur Macron ne fait pas la cour à Monsieur Ménard", a-t-elle assuré par ailleurs.

ROBERT MÉNARD SE MET EN RETRAIT DE LA CAMPAGNE DE MARINE LE PEN


Selon nos informations, le maire de Béziers Robert Ménard continue de soutenir Marine Le Pen, pour qui il votera comme il l'avait annoncé, mais il a décidé de ne plus s'exprimer dans les médias en tant que soutien d'ici à dimanche.

LES PROFESSIONS DE FOI DES CANDIDATS SONT EN LIGNE


La Commission de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP) a officiellement publié sur son site les professions de foi d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle. Une version écrite, enregistrée en format audio et traduite en langage Facile A Lire et à Comprendre (FALC) sont disponibles. 


Dans un communiqué, la CNCCEP rappelle sa décision du 13 avril dernier : elle a accepté d'homologuer le texte de la candidate du RN dans sa version papier, mais elle souligne ses réserves au sujet de la mention "source ministère de l’Intérieur", qui était accolée à deux affirmations ("l’islamisme progresse et l’insécurité s’accroît avec 31% d’agressions volontaires* depuis 2017" et "l’immigration explose avec 1,5 million d’entrées* depuis 2017, des centaines de milliers de clandestins vivent en France").


"Les explications du mandataire de la candidate, puis son audition, ont conduit la Commission à maintenir les réserves formulées sur la mention 'source ministère de l’Intérieur' et à appeler l’attention des électeurs sur celle-ci", poursuit le communiqué.

PRÈS DE 500 ARTISTES SOUTIENNENT EMMANUEL MACRON DANS UNE TRIBUNE


Dans une tribune publiée dans Le Parisien, près de 500 artistes appellent à voter pour Emmanuel Macron, "sans illusions, sans hésitations et sans trembler". "Aujourd’hui, ce que l’on appelait autrefois le front républicain se fissure. Nous en sommes consternés", écrivent-ils. Avant de poursuivre : "Nous ne nous laisserons jamais aller à renvoyer dos à dos un gouvernement démocratique et le Rassemblement national". 


"Demain, nous n’osons imaginer ce que deviendrait la culture au sein de notre pays si c’était elle que le suffrage désignait", critiquent-ils notamment. Parmi les signataires, Béatrice Dalle, Fabrice Luchini, Jane Birkin, Pierre Arditi, Matthieu Chedid, Black M, Tristane Banon, Charlotte Gainsbourg, Julie Gayet, Marilou Berry, Nagui, Isabelle Carré, Yannick Noah, Muriel Robin, Vincent Delerm, Agnès Jaoui, Cristina Cordula, Valérie Damidot...

DEUX FÉDÉRATIONS MUSULMANES APPELLENT À VOTER POUR E. MACRON


La grande mosquée de Paris (GMP) et le Rassemblement des musulmans de France (RMF) appellent à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, dans deux communiqués distincts.


"Des forces malveillantes s'expriment aujourd'hui et appellent au bannissement des musulmans. Comment réagir face à cette malveillance qui banalise et s'installe dans les esprits ? Par le vote dans la continuité de la République", écrit le recteur de la GMP (proche de l'Algérie), Chems-eddine Hafiz, dans un premier communiqué publié vendredi. "Halte aux tergiversations. Halte à la désinformation. Votons Emmanuel Macron", ajoute-t-il. "Votons pour que l'esprit du juste milieu l'emporte sur les extrêmes". Le recteur juge, en outre, que "l'abstention et le vote blanc renforceront l'extrême droite". Dans un communiqué distinct, le RMF (proche du Maroc), présidé par Anouar Kbibech, appelle à "faire triompher les valeurs républicaines".


"Tout en étant conscients de l'obligation de neutralité politique qu'exige notre mission, nous devons agir d'abord en tant que citoyens responsables. Aussi, nous considérons que seul le vote pour Emmanuel Macron permet à notre pays de préserver les principes républicains et de consolider les valeurs d'ouverture, de tolérance et de solidarité qui l'ont toujours animé", affirme-t-il.

38 ÉLUES LOCALES S'INQUIÈTENT DU "CAUCHEMAR LE PEN"


Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, et 38 autres élues et responsables d’exécutif local ont appelé à "empêcher le cauchemar Le Pen", et "dénoncer le faux-nez de la dédiabolisation de Marine Le Pen, qui cache un vrai danger pour la France" selon elles.


"N’oublions jamais qu’elle est plus proche de Vladimir Poutine que de Simone Veil et qu’elle reste issue d’un parti dont les racines xénophobes et machistes ne peuvent que diviser les Français", écrivent-elles. Et de poursuivre : "Notre France du 25 avril, celle d’Emmanuel Macron, c’est une France rassemblée au-delà des clivages politiques". "Le 25 avril, il sera trop tard. Le 24 avril, votons pour une France optimiste, de l’audace et de la bienveillance, votons Emmanuel Macron", appellent-elles.

"JE VOTERAI MACRON, IL N'Y A PAS DE DOUTE", LANCE SANDRINE ROUSSEAU


Dans les colonnes du média indépendant Reporterre, Sandrine Rousseau, membre d'EELV, a indiqué qu'elle votera Emmanuel Macron, mais pas sans réserves. 


"Moi, je voterai Macron, il n’y a pas de doute. Mais c’est de l’humiliation de dire à quelqu’un qui est chômeur : 'Vous allez devoir traverser la rue ou alors on diminuera vos allocations chômage ; parce qu’avec trop d’argent vous restez sur votre divan affalé à regarder la télé.' C’est du non-respect. C’est ce qui a été fait aux Gilets jaunes. Et puis avec cette loi Climat absolument incroyable...", a-t-elle estimé. 


"Vous avez une responsabilité historique. La balle est dans votre camp. C’est à vous de le faire, pas à nous", a-t-elle encore lancé à l'adresse du chef de l'État. Elle lui reproche d'avoir, cours de son mandat, "cherché à faire monter et à banaliser les idées d’extrême droite" : "Quand on joue avec les allumettes, il se peut que la maison prenne feu. On est dans cette situation", a-t-elle estimé.

MARINE LE PEN DANS LE VAUCLUSE


La candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, s'est déplacée à la mi-journée à Pertuis, dans le Vaucluse, entre bain de foule et slogans hostiles.

Présidentielle 2022 : dans le Vaucluse, Marine Le Pen entre bain de foule et slogans hostilesSource : TF1 Info

FICHAGE DES DÉLINQUANTS SEXUELS


Emmanuel Macron a proposé ce vendredi d'inscrire sur des fichiers administratifs les personnes soupçonnées de délinquance sexuelle. Ce qu'a fustigé Marine Le Pen, qui dénonce "une très grave remise en cause de notre État de droit".

SOUTIEN DE DUPONT-AIGNAN À LE PEN


Neuvième du premier tour (2,06%), Nicolas Dupont-Aignan confirme son soutien à Marine Le Pen, et félicite la candidate RN pour sa promesse d'une "révolution référendaire".

DES ASSOCIATIONS DEMANDENT PLUS D'ÉCOLOGIE DANS LE DÉBAT PRÉSIDENTIEL


Plusieurs organisations et défenseurs de l'environnement demandent dans une lettre ouverte aux deux journalistes qui présenteront le débat télévisé de l'entre-deux-tours de consacrer un cinquième du temps à la crise écologique, qu'ils estiment ignorée dans la campagne présidentielle.


"Plus que jamais, la crise écologique est à notre porte. Or le temps médiatique accordé à la question n’est pas à la hauteur", écrivent les signataires dans un courrier adressé à Gilles Bouleau et Léa Salamé. 


Ils leur demandent en conséquence de "dédier au minimum 20% (des) questions à la crise écologique" et de le faire "sans relâche" pour obtenir "des réponses articulées, chiffrées, cohérentes et surtout à la hauteur des enjeux". Le débat télévisé entre les deux finalistes doit se tenir mercredi 20 avril. Parmi les signataires, se trouvent The Shift Project, QuotaClimat, WWF, France Nature Environnement, ou encore Attac et Extinction Rebellion. 

EELV VEUT "A MINIMA UN PACTE DE NON CONCURRENCE" AVEC LFI


EELV souhaite pouvoir trouver un accord avec LFI "a minima sur un pacte de non-concurrence" pour les législatives et éventuellement "un socle commun de propositions", a indiqué vendredi le secrétaire national du parti, Julien Bayou. Il a souligné que le parti de Jean-Luc Mélenchon, arrivé en tête de la gauche à la présidentielle, avait "une grande responsabilité" pour construire "un axe de résistance et d'alternance" au sein de l'Assemblée.


Et le mauvais résultat du candidat écologiste Yannick Jadot ne met pas en danger la présence des écologistes aux législatives, a-t-il assuré.  Alors que LFI a écrit à EELV, au PCF et au NPA pour leur proposer de former une coalition pour les législatives, dont la base serait "un programme commun partagé" établi "à partir de" celui de Jean-Luc Mélenchon, EELV a proposé de son côté "une nouvelle démarche", a expliqué Julien Bayou. 

MARINE LE PEN CHAHUTÉE À PERTUIS


Marine Le Pen, en campagne pour le second tour, a défendu un projet "pas du tout radical" vendredi sur le marché de Pertuis, dans le Vaucluse, où elle a été interpellée sur l'immigration ou l'Ukraine, et chahutée par des opposants.


Accueillie à son arrivée par une Marseillaise entonnée par des partisans, à laquelle répondaient des opposants qui criaient "Marine casse-toi", "raciste", la candidate d'extrême droite et députée a défendu un projet "extrêmement raisonnable" en fustigeant une "oligarchie" et un "système qui cherche à se défendre". Les échanges étaient parfois tendus avec le service d’ordre du RN qui essaie de les contenir pendant la déambulation.


Foulard sur la tête, une Française d’origine algérienne, Malika Bounedjar, l'a interpellé sur l'immigration. "Qui s'est battu pour la France ?" demande cette ancienne secrétaire âgée de 70 ans à Marine Le Pen, en lui racontant que son père a combattu pendant la Seconde guerre mondiale. "Je vous rassure, tous les Français quelle que soit leur origine (…) je me bats pour (eux)", lui a répondu la candidate.

COMITÉ D'ACCUEIL POUR MARINE LE PEN


Des manifestants accueillent Marine Le Pen au son de "tout le monde déteste les fachos" à Pertuis, dans le Vaucluse.

EELV A RÉCOLTÉ 1,2 MILLION D'EUROS


Les militants écologistes répondent présent. Le patron d'EELV Julien Bayou annonce que son mouvement avait déjà récolté plus de 1,2 million d'euros depuis l'appel aux dons lancé au soir du premier tour. Les écologistes doivent récolter 2 millions d'euros d'ici mai pour faire face aux frais de leur campagne, non remboursée puisque Yannick Jadot n'a pas atteint les 5%.

MARINE LE PEN INTERPELLÉE SUR L'IMMIGRATION


Durant sa déambulation à Pertuis (Vaucluse), Marine Le Pen a à nouveau été interpellée, cette fois au sujet de l'identité et de l'immigration. "Toujours les immigrés, les immigrés... Nous sommes d'origine algérienne, mais nous sommes Français, ce n'est pas sur le papier, on aime ce pays", lui a clamé une femme.


"Tous les Français, quelle que soit leur origine, leur religion, leur prénom, sont concernés par mon projet, sans exception", lui a répondu la candidate du Rassemblement national.

Présidentielle 2022 : Marine Le Pen à nouveau interpellée à PertuisSource : TF1 Info

MARINE LE PEN INTERPELLÉE PAR UNE FEMME VOILÉE


Au cours d'un déplacement à Pertuis, dans le Vaucluse, Marine Le Pen a été interpellée par une femme voilée. Dans son projet, la candidate du RN entend interdire le port du voile dans l'espace public. "Parfois, il y a des petites filles à qui on met le voile", justifie Marine Le Pen. "Je suis contre, mais porter un voile moderne, je suis pour", lui a rétorqué la passante.

Présidentielle 2022 : Marine Le Pen interpellée par une femme voiléeSource : TF1 Info

MARINE LE PEN ASSURE QU'ELLE NE PORTE PAS "UN PROJET RADICAL"


Le front face à Marine Le Pen "n'a rien de républicain", estime la candidate du RN, en déplacement dans le Vaucluse. "Il est normal que le système cherche à se défendre. Nous restons très sereins, nous sommes dans la marge d'erreur", poursuit Marine Le Pen, qui assure qu'elle peut "gagner cette élection présidentielle". "J'ai le peuple derrière moi. Mon projet n'est pas du tout radical."

Marine Le Pen : "Le front n'a rien de républicain, le système cherche à se défendre"Source : TF1 Info

"ON NE PEUT PAS S'AMUSER À VOTER BLANC", JUGENT LES ÉCOLOGISTES


Le secrétaire national d'Europe Écologie - Les Verts, Julien Bayou, estime que "les heures que nous vivons sont extrêmement graves". "Marine Le Pen est d'extrême droite, on ne peut pas s'amuser à voter blanc ou s'abstenir quand l'extrême droite est aux portes du pouvoir", déclare-t-il en conférence de presse.

PAS DE PACTE SECRET AVEC NICOLAS SARKOZY


Interrogé sur Franceinfo, Emmanuel Macron s'est félicité des soutiens des anciens présidents Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Il a par ailleurs ajouté qu'il n'y avait pas de pacte secret avec Nicolas Sarkozy, affirmant qu'il serait celui qui déciderait de qui serait son Premier ministre, s'il est élu.

C. AUTAIN "NE VEUT PAS D'UN TRUMP" EN FRANCE


Sur Europe 1, la député LFI Clémentine Autain  s'en prend au projet économique et social de Marine Le Pen. "Soyons clairs, le projet de Marine Le Pen est liberticide, raciste, hyper-autoritaire, et moi je ne veux pas d'un Trump, d'un Bolsonaro ou d'un Orban, qui sont ses modèles, à la tête du pays", estime-t-elle.


La députée estime toutefois qu'il "ne faut pas sous-estimer la haine à l'égard d'Emmanuel Macron". "Or, la haine qu'il suscite fait qu'on a second tour beaucoup plus inquiétant qu'en 2017."

DÉCONJUGALISATION DE L'AIDE ADULTE HANDICAPÉE


Emmanuel Macron a annoncé sur Franceinfo qu'il déconjugaliserait la prestation adulte handicapé s'il est réélu. Aujourd'hui, la situation familiale et du couple est prise en compte pour savoir si cette prestation est distribuée ou pas, conduisant parfois certaines personnes en situation de handicap de perdre cette allocation si elles se marient.


Le président-candidat a également annoncé la création d'un fichier administratif recensant les personnes soupçonnées de violences sexuelles ou de violences faites aux femmes

QUELLE SUCCESSION POUR JEAN-LUC MÉLENCHON ?


"Celui ou celle qui incarnera la suite (de Jean-Luc Mélenchon) aura la responsabilité de maintenir notre unité", demande Alexis Corbière, "évidemment" intéressé par la succession. Mais "n'enterrez pas si vite Jean-Luc Mélenchon qui a beaucoup à nous apporter", poursuit sur LCI le député insoumis, qui sera candidat aux élections législatives.

À PROPOS DU SALAIRE DE CARLOS TAVARES 


Le président candidat, sur Franceinfo, a assuré que le salaire du directeur général du groupe Stellantis, Carlos Tavares, estimé à 66 millions d'euros, était "choquant", "excessif". Pour qu'une telle situation ne se reproduise pas, Emmanuel Macron souhaite convaincre ses partenaires européens ne porter une réforme pour encadrer la rémunération des dirigeants des entreprises du continent. "Les gens ne peuvent pas avoir des problèmes de pouvoir d'achat et voir de telles sommes", a déclaré Emmanuel Macron.

EMMANUEL MACRON CHERCHE À OUVRIR SON ÉLECTORAT


Le président en campagne a expliqué qu'il allait faire de nouvelles propositions en matière de protection de qualité de l'eau et de l'air, se disant prêt à élargir son programme avec des mesures initialement proposées par Jean-Luc Mélenchon ou Yannick Jadot. 


"C'est normal démocratiquement de ne pas perdre la cohérence du projet", a défendu Emmanuel Macron, tout en assurant que cela ne l'empêchait pas de le compléter par d'autres projets. Il devrait ainsi annoncer ces nouvelles mesures lors de son meeting à Marseille, prévu samedi.


Sur Franceinfo, Emmanuel Macron a également justifié l'amendement de son projet de réforme de la retraite, mesure phare et controversé de son programme. Le président sortant a ainsi affirmé que sa réforme ne bougerait pas l'âge d'annulation de la décote, aujourd'hui fixé à 67 ans, et que les critères de pénibilités seraient redéfinis, mais toujours pris en compte dans le calcul de l'âge de départ à la retraite.

LES INSOUMIS VEULENT UNE ALLIANCE DE LA GAUCHE POUR LES LÉGISLATIVES


Dans une lettre envoyée au Parti communiste et Europe Écologie - Les Verts, La France insoumise propose un accord en vue des élections législatives. "La base de ce grand rassemblement serait les propositions portées" par Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, indique sur LCI Alexis Corbière, qui souhaite "une rencontre la semaine prochaine".


Des candidats se présenteraient aux élections législatives sous un "label commun" pour obtenir une "majorité" à l'Assemblée nationale.

"NE TOMBEZ PAS DANS LE PIÈGE DE L'EXTRÊME DROITE", DEMANDE ALEXIS CORBIÈRE


"C'est à Emmanuel Macron de parler" à l'électorat de Jean-Luc Mélenchon, estime sur LCI Alexis Corbière, qui ne veut pas "blâmer" ceux qui voteront blanc ou s'abstiendront. Mais "l'extrême droite n'est pas une option, Marine Le Pen ne défend pas le pouvoir d'achat, elle ment". "Ne tombez pas dans ce piège. Nous devons ensuite mener un combat politique très clair contre la politique d'Emmanuel Macron", poursuit le débuté insoumis, qui "ne met pas un signe égal entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen."

"L'EXTRÊME DROITE DIVISE LE PEUPLE", ESTIME ALEXIS CORBIÈRE


Cinq jours après la troisième place de Jean-Luc Mélenchon, le député de La France insoumise évoque une "tristesse" et une "déception". "420.000 voix, c'est peu", estime-t-il. Pour le second tour, "pas une voix" de l'électorat insoumis ne doit aller à "l'extrême droite, les choses sont claires", poursuit-il. "Dans l'Histoire, l'extrême droite divise le peuple."

"LES POLITIQUES EXTRÉMISTES N'APPORTENT PAS DU BONHEUR"


"Pas un responsable en France ne peut appeler à voter pour l'extrême droite", indique sur RTL François Bayrou, soutien d'Emmanuel Macron. "Je ne connais pas un seul pays dans le monde ou dans l'Histoire dans lequel les politiques extrémistes ont apporté du bonheur."

ALEXIS CORBIÈRE


Le député de La France insoumise, Alexis Corbière, est l'invité de LCI. Un entretien à suivre dès 8h30 sur la canal 26.

MARINE LE PEN SUR FRANCE BLEU VAUCLUSE


Après son meeting à Avignon hier soir, la candidate du Rassemblement national s'est adressé à ses potentiels électeurs sur France Bleu Vaucluse ce matin. Affirmant que son programme devait convenir à ceux qui ont voté pour Eric Zemmour au premier tour, elle a poursuivi en estimant que lui comme sa nièce Marion Maréchal ne souhaitaient un éventuel gouvernement.

PAUSE DANS LA CAMPAGNE


Le président-candidat va faire une courte pause dans la campagne présidentielle pour "faire le point" sur le chantier de restauration de la cathédrale, en tant que chef de l'État.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce live consacré à la campagne présidentielle. Retrouvez ici les toutes dernières informations sur le duel Macron-Le Pen, à neuf jours du second tour.

A 9 jour du second tour, la campagne continue ce vendredi 15 avril. Marine Le Pen, a appelé la veille en meeting à Avignon à "faire barrage" à la "caste qui nous gouverne", en visant Emmanuel Macron. Démonter les parcs éoliens existants, comme le projette la candidate du Rassemblement national, serait "une aberration", a estimé de son côté Emmanuel Macron lors d'une visite au Havre. 

Dans cette ville, où Edouard Philippe est maire, le président-candidat a fait campagne sur l'écologie afin de tenter de "convaincre" en particulier les électeurs de gauche. En fin de journée, il a reçu le soutien de François Hollande, invité au 20H de TF1, au nom de la "cohésion de la France" et de son "avenir européen". 

À Paris, la Sorbonne est toujours partiellement occupée. Plusieurs centaines d'étudiants se sont rassemblés jeudi devant l'université pour faire entendre leur voix dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, et environ 150 autres ont 

bloqué l'accès à Sciences Po Paris, avant d'être chassés par des militants d'extrême droite. Les cours sont "maintenus en distanciel" jusqu'à samedi inclus et l'ensemble des sites (une dizaine, dont celui de Tolbiac) sont "fermés aux étudiants mais ouverts aux personnels", selon la direction de la communication de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. 


La rédaction de TF1info

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