EN DIRECT - Législatives : une candidate RN désinvestie dans les Hauts-de-Seine pour des messages racistes

Publié le 18 mai 2022 à 7h30, mis à jour le 19 mai 2022 à 7h40

Candidate dans les Hauts-de-Seine, Liliane Pradier a été désinvestie par son parti après la publication de messages racistes sur les réseaux sociaux.
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Ce live est à présent terminé, vous pouvez retrouver les dernières informations du jeudi 19 sur les élections législatives dans cet article.

UNE CANDIDATE RN DÉSINVESTIE


La fédération RN des Hauts-de-Seine fait savoir ce mercredi soir que sa candidate Liliane Pradier a été désinvestie après la publication de messages racistes sur les réseaux sociaux, la plateforme russe VK en l'occurrence. 


Une décision prise "dès que nous avons appris qu'elle avait publié ce genre de tweets (sic) sur un réseau social étranger", assure le délégué départemental du parti, Christophe Versini, alors qu'un reportage de l'émission Quotidien (TMC) en a révélé la teneur ce 18 mai. 

SONDAGE EXCLUSIF 


À 25 jours du premier tour des élections législatives, la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) fait toujours la course en tête. Selon notre sondage Ifop-Fiducial pour LCI, la Nupes obtiendrait 27% des intentions de vote au premier tour, contre 26% pour le camp d'Emmanuel Macron, et 23% pour le Rassemblement national.

EXCLUSIF 


Selon notre sondage Ifop-Fiducial pour LCI, l’opinion des Français est pour le moins partagée sur la nomination d'Élisabeth Borne à Matignon, avec 47% d’avis favorables.

ÉLISABETH BORNE À L'ÉLYSÉE


Après une journée de consultations, dont certains de ses prédécesseurs à Matignon comme Édouard Philippe ou Bernard Cazeneuve, la nouvelle Première ministre Élisabeth Borne est de retour à l'Élysée, où elle s'était déjà entretenu à deux reprises avec Emmanuel Macron la veille. 

UN SONDAGE DONNE L'ALLIANCE DE GAUCHE DEVANT LA MAJORITE AU PREMIER TOUR DES LEGISLATIVES


Selon un sondage de l'institut Elabe pour BFMTV, L'Express et SFR, aux prochaines élections législatives, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) devancerait d'une courte tête en intentions de vote la majorité sortante lors du premier tour (27,5% contre 27%), mais Ensemble garderait sa majorité au second tour. 


Ensemble obtiendrait entre 290 et 330 sièges, la fourchette basse étant très proche des 289 sièges nécessaires pour disposer de la majorité absolue à l'Assemblée nationale.

PEYRAT : GUERINI S'EXPLIQUE


Après avoir défendu Jérôme Peyrat ce matin sur franceinfo - il l'a notamment qualifié d'"honnête homme" incapable de "violences sur les femmes" - Stanislas Guerini a dit mesurer que ses propos aient pu "heurter et blesser". "Je ne remets en aucun cas en cause une décision de justice, qui mène un travail indépendant", a-t-il ajouté dans son communiqué. 


"Pour ne laisser aucune place à l'ambiguïté sur nos engagements, j'ai échangé avec Jérôme Peyrat ce jour, et nous avons convenu ensemble qu'il retire sa candidature."

Urgent

LAREM : JEROME PEYRAT JETTE L'ÉPONGE


Au cœur d'une polémique en raison de sa condamnation pour violences conjugales, Jérôme Peyrat, investi par LaREM, annonce le retrait de sa candidature aux législatives.


"J'entends que ma candidature aux élections législatives pourrait porter atteinte à ma famille politique. Je la retire", a indiqué à l'AFP l'ex-candidat dans la 4e circonscription de Dordogne. "J’invite chacune et chacun à regarder précisément les faits qui me sont reprochés, la décision de justice et les autres décisions prises dans cette affaire", souligne-t-il.

GOUVERNEMENT : BORNE CONSULTE ENCORE


Elisabeth Borne "poursuit le travail d'élaboration de l'équipe gouvernementale", indique Matignon à LCI. 


La Première ministre "consacre par ailleurs une partie de son temps à voir ou à appeler des personnalités politiques ou de la société civile". Elle a notamment vu ou verra Edouard Philippe, Bernard Cazeneuve, Richard Ferrand, François Bayrou, Christophe Castaner et Stanislas Guerini, nous précise-t-on. Des échanges sont enfin prévus avec les partenaires sociaux et les associations d'élus. 

MARINE LE PEN VEUT "AU MOINS 60 DÉPUTÉS"


"Nous avons de grandes ambitions pour les législatives", a assuré mercredi matin Marine Le Pen. "Cela doit permettre au RN d'avoir l'ensemble des attributs permettant d'avoir tous les pouvoirs d'opposition, au moins 60 députés", a-t-elle déclaré à l'occasion d'un déplacement en Haute-Marne. 


L'ex-candidate à la présidentielle, qui se représente elle-même aux législatives, assure qu'elle sera présidente d'un éventuel groupe RN si elle est élue. 


"Jean-Luc Mélenchon à zéro chance d'être Premier ministre", a-t-elle aussi estimé. "Il fallait bien ce mensonge éhonté pour cacher le fait qu'il quitte la vie politique."


Plus tard, Marine Le Pen a de nouveau visé la gauche et la Nouvelle Alliance populaire (Nupes), la qualifiant de "coalition burkini", en référence à la polémique autour du vote sur le port de cette tenue dans les piscines de Grenoble. 

1ÈRES PHOTO DU PRÉSIDENT ET DE LA PREMIÈRE MINISTRE


Soazig de la Moissonnière, la photographe officielle de l'Élysée, a publié sur Instragram, ce mercredi, plusieurs photos d'Emmanuel Macron et d'Elizabeth Borne depuis la nomination de la seconde à Matignon.

MARION MARECHAL SERA FINALEMENT SUPPLEANTE


La Provence révèle ce matin que Marion Maréchal (Reconquête!), qui a renoncé à se présenter aux élections législatives en raison de sa grossesse, sera finalement suppléante de Stanislas Rigault, candidat dans la 2e circonscription du Vaucluse.

UN EXÉCUTIF TRÈS PEU ENTENDU SUR LE SUJET DU BURKINI, POUR J-F. COPÉ


Sur la question du burkini, autorisé dans les piscines municipales de Grenoble, Jean-François Copé a trouvé "très curieux que l'exécutif ait été très peu entendu sur ces sujets". Jugeant Emmanuel Macron "très mal à l'aise" sur cette thématique, il a regretté que l'opposition n'ait pas été plus vive sur cette question, qu'il considère comme une tentative d'imposer le "communautarisme" en France. "Nos compatriotes musulmans sont les premières victimes de ces débats", a assuré Jean-François Copé, dénonçant la "récupération politique de la part du maire de Grenoble". "notre pays s'est construit sur la laïcité, c'est irresponsable", a-t-il jugé. 

"ON N'AURA JAMAIS DE CONSENSUS" SUR LES RETRAITES, SELON J-F. COPÉ


Interrogé sur un possible accord syndical sur les retraites, Jean-François Copé a été très clair. "On n'aura jamais de consensus sur les retraites", a-t-il certifié, affirmant par ailleurs que la réforme était nécessaire, "tous les autres pays l'ont fait", tout en reconnaissant que la majorité des Français n'en voulaient pas. Il a cependant assuré qu'il fallait "tenir" sur ce sujet, et "avoir du courage politique". "Les Français vont désapprouver", a-t-il reconnu, ajoutant cependant : "Ce qui est anxiogène, c'est de ne pas faire". Il a estimé par ailleurs qu'Emmanuel Macron avait cédé sur ce sujet lors de son premier quinquennat.

"LR A BESOIN DE SE RÉNOVER EN PROFONDEUR"


Face au lent déclin des Républicains, Jean-François Copé sur LCI appelle à une rénovation "en profondeur" de son parti. Il souhaite notamment se positionner sur la question régalienne, un sujet à propos duquel il estime que la majorité présidentielle est inaudible. Le maire de Meaux a en tout cas assuré que les Républicains ne pouvaient pas être dans la même logique qu'ils l'avaient été entre 2017 et 2022, "dans une logique d'opposition, en étant un peu plus modéré que les extrêmes". 


"Il faut un projet totalement différent", a insisté Jean-François Copé, appelant à ce que le plus de députés LR soient élus à l'Assemblée afin d'établir un rapport de force avec Emmanuel Macron et tentait d'inclure Les Républicains au sein du gouvernement, plutôt que des "individualités", comme c'est le cas aujourd'hui. Il a par ailleurs regretté que son parti soit dans une logique d'exclusion systématique de ses membres lorsque ceux-ci décident de rejoindre la majorité présidentielle ou même discutent avec eux.

JEAN-FRANÇOIS COPÉ S'ÉTONNE "DE LA LENTEUR DE CE MANDAT"


Le maire LR de Meaux a mis son expérience politique pour s'étonner "de la lenteur" du début de mandat. "Je pensais que tout était bien préparé", s'est faussement étonné Jean-François Copé, estimant que dès le lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron, un Premier ministre, un gouvernement et une feuille de route allaient être annoncés. "Là, on ne voit rien du tout, comme si on voulait à nouveau anesthésier le débat", a remarqué le membre des Républicains, ajoutant : "C'est pas bon pour la France et c'est un boulevard pour l'extrême droite et surtout, pour l'extrême gauche avec un Jean-Luc Mélenchon qu'on entend matin et soir".

JEAN-FRANÇOIS COPÉ INVITÉ DE LCI


Jean-François Copé, le maire LR de Meaux, est l'invité d'Élizabeth Martichoux à 8h30.

Bonjour à toutes et tous, et bienvenue dans ce nouveau direct consacré aux élections législatives. Suivez avec nous l'actualité de ce mercredi 18 mai.

La nouvelle Première ministre désormais connue, place aux autres chantiers. De la composition du futur gouvernement aux élections législatives, les réunions et tractations vont bon train du côté de la majorité. Alors qu'Elisabeth Borne s'est rendue à deux reprises au palais de l'Élysée pour s'entretenir avec Emmanuel Macron ce mardi au lendemain de sa prise de fonction à Matignon, le chef de l'État poursuit dans le même temps la construction de son nouveau parti. 

Selon nos informations, il a chargé l'eurodéputé Stéphane Séjourné, déjà patron du groupe Renew au Parlement de Strasbourg, de piloter la création du mouvement baptisé Renaissance, qui vise à fusionner les différentes chapelles - LaREM, Agir, Territoires de Progrès ou encore En Commun. "L'idée est de Créer le bébé au lendemain des législatives et d'avoir un congrès de lancement en juillet", explique une source au sein de la majorité.

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La rédaction de TF1info

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