Législatives : pour Adrien Quatennens, "ce qu'il s'est passé dimanche est historique"

Publié le 13 juin 2022 à 7h00, mis à jour le 14 juin 2022 à 7h24

"C'est historique ce qu'il s'est passé hier", a déclaré sur LCI Adrien Quatennens.
Le député a expliqué que c'est la première fois que la majorité présidentielle obtient un score aussi faible depuis l'inversion du calendrier entre l'élection présidentielle et les élections législatives.
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UNE DÉCLARATION D'EMMANUEL MACRON DANS LA SEMAINE ?


Aurore Bergé, députée sortante de la majorité dans la 10e circonscription des Yvelines a expliqué qu'Emmanuel Macron s'exprimerait probablement sur les résultats du premier tour des législatives "cette semaine" alors qu’il part demain pour deux jours, après le conseil des ministres, en Roumanie et en Moldavie.


"Je pense qu’il s’exprimera cette semaine. Je le pense, je le souhaite, et je pense qu’en effet c’est indispensable" pour "donner l’impulsion nécessaire" à cette élection, a déclaré l’élue sur Public Sénat, candidate à sa réélection dans la 2e circonscription des Yvelines. Arrivée en tête (33,4%), elle affronte un candidat de la Nupes au second tour, l’agent RATP Cédric Briolais (22%).

SANS RÉSERVE DE VOIX, LA NUPES MISE SUR LES ABSTENTIONNISTES


Après Adrien Quatennens sur LCI, Jean-Luc Mélenchon sur France 2 a tenté de mobiliser un électorat qui s'est peu déplacé afin de réussir à obtenir une majorité à l'Assemblée nationale. "Je veux juste dire aux jeunes qu'il faudrait quand même qu'ils se mêlent un peu de leurs affaires, parce que c'est pas la peine de venir râler sur Parcoursup si, après c'est pas pour voter pour ceux qui veulent l'abolir", s'est-il presque énervé, soulignant aussi que la Nupes partageait avec eux "le souci de la planète".


Invitant les "25 millions d’abstentionnistes" à se mobiliser, le chef de file de la Nupes a déclaré : "On va faire campagne sur des thèmes comme on l’a fait à la présidentielle, donc, si vous voulez la retraite à 60 ans, il faut voter pour nous. Si vous voulez la retraite à 65 ans parce que vous n’êtes pas fatigués et que vous pétaradez, votez pour monsieur Macron". 


Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs accusé le ministère de l'Intérieur de "bidouille" concernant l'écart de voix entre la Nupes et Ensemble ! contesté par l'alliance de la gauche. 

UNE MAJORITÉ RELATIVE SERAIT "UNE FOLIE"


L'ancien Premier ministre Edouard Philippe, fondateur du parti Horizons, allié au camp présidentiel, a expliqué dans une interview au Figaro que "son seul objectif" était "d'assurer au pays une majorité stable, solide et cohérente". Il s'est par ailleurs inquiété d'une possible majorité relative, qui serait, selon lui, "une folie"


"Que ferait le pays si, dimanche, une majorité relative nous empêchait largement d’agir? Si le poids de la Nupes entravait de façon systématique l’action du gouvernement? Le désordre politique qui viendrait s’ajouter à l’instabilité et aux dangers du monde actuel serait une folie", fait valoir l'ancien locataire de Matignon.


Interrogé sur les duels Nupes contre RN, Edouard Philippe dit "croire au front républicain". "Voter RN m'est impossible. Mais je ne peux appeler à voter pour un candidat Insoumis qui s'inscrirait en dehors de l'idéal républicain tel que je le porte", indique-t-il, en expliquant que "pour qu'il y ait un front entre républicains, il faut qu'il y ait plusieurs républicains".

"LA NUPES, C'EST LA MÊME CHOSE QUE LE RN"


Appelant à voter au second tour, Sarah El Haïry a estimé que l'enjeu de dimanche prochain était "une question de survie démocratique". "Nous avons besoin d'une majorité cohérente, forte et un peu d'expérience, ça fait pas de mal", a-t-elle martelé. 


Face aux duels opposant la Nupes au Rassemblement National, Sarah El Haïry a expliqué : "La Nupes, c'est la même chose que le RN. Pour moi, c'est l'alliance de l'extrême-gauche". Elle a cependant assuré qu'il y avait quelques exceptions, estimant que son camp était obligé de faire quelques compromissions face à une alliance de la gauche qui n'en faisait aucune. 


Concernant les Républicains, elle a appelé les électeurs LR et UDI "de nous rejoindre sur ces valeurs essentielles". Face à la Nupes, elle a appelé à voter pour Ensemble, estimant que c'était deux visions "diamétralement opposées" qui s'affrontaient dans de nombreuses circonscriptions au second tour des législatives.

"LE MOMENT DE VÉRITÉ VA ÊTRE DIMANCHE PROCHAIN"


L'ancienne ministre déléguée et membre du Modem Sarah El Haïry a assuré que face aux résultats serrés entre la Nupes et la majorité, il fallait attendre les résultats définitifs du second tour. "Le moment de vérité va être dimanche prochain", a-t-il plaidé, regrettant la forte abstention du premier tour, qui a touché notamment une grande partie des "modérés". 


Ce qu'elle a tenté d'expliquer. "Après plusieurs crises qui se sont enchaînées, les gens se demandent si la politique change des choses. Et bien moi, je dis oui", a-t-elle affirmé, répétant que "chaque voix compte" et remerciant déjà les électeurs d'avoir permis à la majorité "d'être au second tour", tout en comprenant que son projet "ne soit pas plus audible" mais qu'il ne fallait pas laisser la France "aux radicalités". 

SÉBASTIEN CHENU SE FÉLICITE DU SUCCÈS DU RN


Le député sortant de la 19e circonscription du Nord a jugé très sévèrement les résultats de la Nupes, soulignant que l'alliance faisait "trois points de moins que le résultat des présidentielles". Comparant ces résultats à ceux de 2017, où les différentes forces de gauche ne s'étaient pas alliées, le RN a mis en avant que les scores étaient les mêmes, mais qu'il y avait cette fois eu une alliance qui leur permettait d'atteindre le second tour. "Pas plus de gens sont d'accord avec les idées de M. Mélenchon", a-t-il assuré, soulignant a contrario que le Rassemblement National gagnait, lui, six points de plus. 


S'il a rejeté les moins bons résultats du RN par rapport à la Nupes sur "le mode de scrutin qui nous desserre", Sébastien Chenu a assuré que son parti était dans une bonne dynamique. "Nous allons entrer en nombre à l'Assemblée Nationale", a-t-il promis. 

SUR LA POLÉMIQUE CORBYN


Interrogé sur l'invitation de la part de deux candidates LFI, faisant partie de la Nupes, du député britannique du Labour, Jérémy Corbyn, accusé par son parti de n'avoir pas assez fait pour combattre l'antisémitisme au sein du Labour, Jérôme Guedj a assuré qu'il regrettait cette action. "Corbyn pour moi, c'était mal venu, c'était irresponsable", a-t-il déclaré. "Je ne l'aurais pas fait", a-t-il encore ajouté, soulignant que cet événement mettait les différents membres de l'alliance en porte-à-faux et qu'il devait s'exprimer sur ce sujet alors même qu'il aurait voulu souhaiter parler de la manière dont la Nupes compte défendre les classes populaires.

JEROME GUEDJ DEMANDE UN DÉBAT AVEC SON OPPOSANTE


Le candidat de la Nupes, opposant à Amélie de Montchalin dans sa circonscription de l'Essonne est intervenu sur le plateau de LCI. Il a regretté que la ministre, en ballotage défavorable dans sa circonscription, ne prenait pas le temps de débattre avec lui, au lieu de multiplier les plateaux critiquant ses positions et le programme de la Nupes. "Je trouve le niveau de fébrilité assez révélateur. On a un événement majeur qui a bien été perçu qui est une lueur à gauche", s'est-il réjoui. 


La Nupes, c'est "un accord programmatique", a par ailleurs défendu Jerome Guedj. "Chacun est venu avec son identité, ses points d'accords qui étaient plus nombreux qu'on avait bien voulu le faire croire ces dernières années", a-t-il encore mis en avant, faisant valoir que "la politique, c'est la dispute apaisée". "Je préfère des désaccords assumés, discutés", a-t-il souligné, désignant a contrario le camp présidentiel, comme un "ectoplasme sans ossature". 

SUR L'ABSTENTION


Face à la forte abstention, la ministre n'a reconnu aucune responsabilité, assurant qu'elle n'était pas dû à un manque d'élan national ou de meetings politiques. "Il y a un premier tour et un 2e tour. On a tous mené des échanges de terrain et ensuite, il y a effectivement la participation. Comment on redonne du sens à l'acte de voter ? Ce rôle est essentiel, sinon la politique se résume à des joutes verbales", a reconnu la ministre, sans toutefois donner de solution. "La mobilisation dimanche prochain sera plus forte je l'espère, c'est un enjeu décisif", a-t-elle encore affirmé. 


Concernant les second tours opposant la Nupes au RN, Amélie de Montchalin a répété le positionnement exprimé par la Première ministre Elisabeth Borne, soit "aucune voix pour le RN". Elle a expliqué que le "projet de la Nupes est antirépublicain" mais que parmi cette alliance, certains individus étaient plus en recul vis-à-vis de ces positions et que donc, Ensemble ! pouvait appeler à voter pour eux, citant notamment le cas de Fabien Roussel.

"JEAN-LUC MÉLENCHON EST UN ILLUSIONNISTE"


La ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin, en ballotage défavorable sur sa circonscription, est ensuite intervenue. Sur la question de l'écologie, elle a estimé que Jean-Luc Mélenchon était un "illusionniste", qui accuse la majorité d'avoir "sciemment empêché cette transition". Reconnaissant que cela représentait "un changement radical", Amélie de Montchalin a défendu la position du gouvernement de prendre du temps, ne voulant pas "faire de l'écologie un objet de clivage". 


Elle a par ailleurs défendu le sérieux des objectifs climatiques du gouvernement "parce qu'ils sont européens", contrairement à ceux de Jean-Luc Mélenchon dont le programme serait "un habillage vert qui est un projet de désordre", ce dont elle ne souhaite pas pour la France.

LA RÉACTION DE JEAN-LUC MÉLENCHON AU SOIR DU PREMIER TOUR


Interrogé sur l'état de Jean-Luc Mélenchon lors de sa prise de parole au soir du premier tour, Adrien Quatennens a assuré qu'il en avait discuté avec le chef de fil et que celui-ci aurait été assez surpris. "C'était une déclaraiton solennelle, à la hauteur du moment. Il était dans une position qui était de représenter cette famille que nous sommes", a-t-il indiqué. Il a à nouveau appelé les électeurs à se mobiliser. "Si le peuple est au rendez-vous, et bien nous le serons aussi"

LA NUPES, NOUVEAU NOM DE LFI ?


Adrien Quatennens assume que la Nupes soit le nouveau parti de LFI. "Il y a eu un regroupement qui s'est fait autour de celui qui était en tête de cette famille", a-t-il souligné, tout en souhaitant que la Nupes ait une pérennité, au-delà du 2e tour. Il a rappelé que les différentes forces de l'alliance auront chacune des moyens autonomes de groupe et que la Nupes fonctionnerait en inter-groupes.


Face au second tour qui arrive, Adrien Quatennens a assuré que la Nupes était pour le moment surtout occupé à continuer à faire campagne mais aussi à préparer le potentiel gouvernement que l'alliance devra mettre en place en cas de victoire. 

QUELLES RÉSERVES DE VOIX POUR LA NUPES ?


Adrien Quatennens a assuré qu'il ne reconnaissait pas les projections des sondeurs et que, sur le papier, la Nupes pouvait encore atteindre la majorité, sur les 406 circonscriptions où l'alliance de la gauche est qualifiée pour le second tour. "Nous avons redonné du sens à ces élections législatives, c'est une élection pour la conquête du pouvoir", s'est encore félicité Adrien Quatennens.


Selon lui, la réserve de voix la plus importante pour la Nupes, c'est "le quatrième bloc", qui est celui des abstentionnistes, rappelant ainsi que 70% des moins de 34 ans ne sont pas allés voter lors du premier tour. "Ce que nous avons fait, c'est aussi pour vous", a déclaré Adrien Quatennens. Le député a par ailleurs expliqué que cela ne le dérangeait pas d'aller chercher les électeurs du RN. "Les électeurs ne sont pas la propriété des partis", a-t-il rappelé, se réjouissant même "qu'il y ait des gens qui qui changent d'avis ou font un autre choix, ça n'a rien à voir avec les alliances de partis". 

ADRIEN QUATENNENS, CANDIDAT A SA RÉÉLECTION


Le premier invité de Ruth Elkrief est Adrien Quatennens, député et coordinateur de LFI du Nord, candidat à sa réélection. Il a recueilli dimanche soir près de 52,1% des suffrages, mais devra aller au second tour du fait de la faible participation.


"C'est historique ce qu'il s'est passé hier", a déclaré Adrien Quatennens, expliquant que c'est la première fois que la majorité présidentielle obtient un score aussi faible depuis l'inversion du calendrier entre l'élection présidentielle et les élections législatives.


Concernant la Nupes, Adrien Quatennens l'assure : "Ce n'est pas une petite alliance opportuniste pour faire un tract, chapitré", arguant que le programme est détaillé, chiffré. "Hier, nous avons ouvert une brèche", s'est-il réjoui, appelant les abstentionnistes à se mobiliser. "Penchez-vous-y, c'est l'heure des choix"

PLUSIEURS INVITÉS POLITIQUES


Au lendemain du premier tour des élections législatives, plusieurs candidats et candidates seront les invités de Ruth Elkrief.

LA NUPES ET LE RN "REPRÉSENTENT LE MÊME DANGER POUR NOTRE PAYS"


Le président LR du Sénat, Gérard Larcher s'est exprimé sur Twitter sur la suite à donner pour le second tour des législatives. Face aux "partis radicaux", il a appelé à reporter sa voix sur des candidats de la majorité présidentielle et de ne donner "aucune voix" aux "extrêmes". Selon lui, l'alliance de la gauche et le RN "représentent le même danger" pour la France.


Il espère par ailleurs un groupe de 50 à 60 députés, souhaitant devenir la seule "force d'alternance crédible à la majorité présidentielle".

LES DÉPUTÉS ÉLUS DÈS LE PREMIER TOUR PASSENT À L'ASSEMBLÉE


Les quatre députés insoumis élus dès le premier tour des législatives avec la Nupes sont passés au Palais Bourbon. Ils ont été accueillis dans la cour d'honneur avant de visiter les lieux et de récupérer leurs mallettes contenant écharpe tricolore et règlement de l'Assemblée nationale.


Une première pour Sophia Chikirou et Sarah Legrain, élues à Paris, tandis que Danièle Obono (Paris) et Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis) vont débuter un deuxième mandat. Ils étaient accompagnés de la présidente sortante du groupe LFI Mathilde Panot.


Un cinquième député, cette fois macroniste, a été élu dès le premier tour en Mayenne, Yannick Favennec. Il se rendra lui mercredi à l'Assemblée.

LE PLUS PETIT SCORE OBTENU PAR UNE MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE


Selon le ministère de l'Intérieur, la majorité présidentielle a obtenu 25,75% des voix lors de ce premier tour des élections législatives. Si le chiffre est contesté, notamment par Manuel Bompard, il bat déjà le record du plus petit score d'une majorité présidentielle lors d'un premier tour d'un scrutin législatif consécutif à l'élection présidentielle. Le précédent record était détenu par la même macronie, cinq ans plus tôt, mais qui avait toutefois convaincu 32,3% des électeurs au premier tour de juin 2017.

UN CANDIDAT DIVERS GAUCHE CRÉE LA CONFUSION


À quel camp appartient Dominique Potier ? Arrivé dimanche en tête dans la cinquième de Meurthe-et-Moselle, ce candidat, investi par le PS dans le cadre de la Nupes sur cette circonscription, a expliqué s'être "mis à disntance" de la coalition. Il s'est déclaré au premier tour sous l'étiquette "divers gauche". 


Une étiquette qui ne semble pas avoir été prise en compte par les cadres de la Nupes. Celle-ci n'avait présenté aucun candidat contre lui au premier tour et Manuel Bompard l'a revendiqué lundi matin comme l'un des candidats que l'alliance de gauche soutiendra au second tour. 


Mais pendant ce temps, Dominique Potier continue de faire la tournée des médias en assurant qu'il n'est pas Nupes et qu'il se revendiquera toujorus "divers gauche pour le 2e tour". En cas d'élection, il a expliqué qu'il siègerait avec le groupe "PS et apparentés".

DU CHÔMAGE POUR LES PERDANTS ?


Avec l'annonce des résultats du premier tour, certains parlementaires perdent leur siège à l'Assemblée nationale. Ils peuvent alors bénéficier jusqu'à trois ans de chômage en fonction de son âge. Tous les députés ne sont cependant pas éligibles au dispositif.

"LES RÉPUBLICAINS SONT PRÉSENTS"


À la suite du premier tour des législatives, le président du parti de droite, Les Républicains, Christian Jacob s'est exprimé, assurant que son parti était le seul "vote utile". Celui-ci voit déjà LR dans l'hémicycle en arbitre alors que le camp présidentiel pourrait ne pas être crédité de la majorité à l'Assemblée dimanche prochain.

Christian Jacob s'exprime au lendemain du premier tour des législativesSource : TF1 Info

À HENIN-BEAUMONT, LES CONSIGNES DU CAMP PRÉSIDENTIEL NE PASSENT PAS


Dans la circonscription où Marine Le Pen est élue députée depuis 2017, LREM a dû mal à s'entendre sur les consignes à prendre quant au second tour. Car si le camp présidentiel a été éliminé dès le premier tour, ce n'est pas le cas de la candidate Nupes, Marine Tondelier qui affrontera donc la candidate RN dimanche prochain.


Si les consignes de plusieurs cadres d'Ensemble ! sont donc de soutenir la candidate de la gauche, ce n'est pas au goût de la candidate éliminée, Alexandrine Pintus. Sur Twitter, celle-ci a reconnu sa défaite dans un communiqué mais a assuré continuer à vouloir se battre "contre les extrêmes" et a appelé à voter blanc. Devant l'indignation de Marine Tondelier, Alexandrine Pintus a justifié son choix en l'accusant d'attiser "la haine".

L'ABSTENTION DES JEUNES


Sur Twitter, la candidate écologiste Sandrine Rousseau a interpellé les jeunes électeurs pour qu'ils aillent voter. Selon un sondage d'Ipsos-Storia pour France Télévision, les 18-24 ans et les 25-34 ans sont ceux qui se sont le moins déplacés aux urnes. L'abstention pour ces tranches d'âge se chiffre respectivement à 69% et 71%.

MELENCHON ENCOURAGE LES ABSTENTIONNISTES A ALLER VOTER


Les abstentionnistes constituent la seule réserve de voix des candidats Nupes au second tour des législatives. Alors ce lundi matin, Jean-Luc Mélenchon les a appelés à se mobiliser. "Je leur dis déferlez, c’est le moment. C’est maintenant que vous avez les pleins pouvoirs pour tout changer", a-t-il déclaré. "Je crois que là ils ont reçu un signal encourageant, ils se disent ‘oui il peut se passer quelque chose’, ‘oui ils peuvent gagner’."

MELENCHON A "UN DOUTE SUR CE QUE FAIT DARMANIN AVEC LES RESULTATS"


Alors que la Nupes accuse le gouvernement d'avoir minimisé ses résultats en ne classant pas sous son étiquette des candidats investis par l'alliance, Jean-Luc Mélenchon a dit lundi matin avoir "un doute sur ce que fait monsieur Darmanin avec les résultats". 


"Si nous l’emportons je pense qu’il faudra qu’on en tire des conclusions. Ce n’est plus possible qu’un ministre de l’Intérieur puisse refuser une étiquette comme il l’a refusé pour la Nupes – il a fallu que ce soit le tribunal qui l’oblige à le mettre – puis manipule les résultats en reclassant les gens en cours de route. Tout ça pour essayer de créer une illusion mais tout le monde comprend que ce sont des mauvais perdants, mauvais joueurs, mais là ce n’est pas un jeu, c’est notre démocratie. On ne peut pas avoir des mœurs de république bananière en France", a poursuivi l'Insoumis, en référence notamment au fait que l'Intérieur avait choisi de comptabiliser les candidats Nupes sous leurs étiquettes d'origine (EELV, PS, LFI, PCF) et non sous bannière commune, avant de se faire reprendre par le Conseil d'Etat.

STANISLAS GUERINI APPELLE À VOTER NUPES CONTRE MARINE LE PEN


Dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, le ministre et délégué général de la République en marche, Stanislas Guerini, appelle à voter pour la candidate de la Nupes, Marine Tondelier, face à Marine Le Pen.

ÉLISABETH BORNE : "MONSIEUR MÉLENCHON A VRAIMENT UN PROBLÈME AVEC LA RÉALITÉ"


Emmanuel Macron aura-t-il une majorité absolue à l'Assemblée nationale ? "C'est pour cela que l'on se bat", assure la Première ministre Élisabeth Borne depuis le Calvados. "Contrairement à ce que dit Monsieur Mélenchon, qui a vraiment un problème avec la réalité, nous sommes la force politique qui a le plus de candidats au deuxième tour. Nous sommes mobilisés pour une majorité claire et forte au président de la République, la France a besoin de cette majorité."

ÉLISABETH BORNE : "AUCUNE VOIX POUR LE FRONT NATIONAL"


"Notre position est très claire : aucune voix pour le Front national, on se bat contre le RN", réaffirme la Première ministre Élisabeth Borne depuis le Calvados, alors que plusieurs circonscriptions opposent un candidat Nupes à un candidat RN. "Quand il y a un candidat Nupes, si nous avons affaire à un candidat qui ne respecte pas les valeurs républicaines, qui insulte nos policiers, qui demande de ne plus soutenir l'Ukraine, qui veut sortir de l'Europe, nous n'appelons pas à voter pour lui."

RECOURS


L'ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer (LREM), éliminé dimanche dès le premier tour des élections législatives dans la 4e circonscription du Loiret, va déposer un recours, a-t-il annoncé lundi sur BFMTV. Jean-Michel Blanquer est arrivé en troisième position avec 18,89% des suffrages, derrière Bruno Nottin, candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (19,43%) et Thomas Ménagé, du Rassemblement national, qui arrive en tête avec 31,45%.


Seulement 189 voix séparent l'ancien ministre du candidat de la Nupes, le privant de l'accession au second tour. "Le candidat Nupes dans ma circonscription se comporte de façon scandaleuse en permanence, sa violence verbale est extrême, il m'a attaqué à plusieurs reprises de manière inacceptable", a déclaré l'ancien ministre.

"AUCUNE VOIX À L'EXTRÊME DROITE", DEMANDE PAP NDIAYE


Le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye appelle les électeurs à n'apporter "aucune voix à l'extrême droite" au second tour, "quelle que soit la configuration".

EN CAS DE DUEL FACE AU RN, CLÉMENT BEAUNE VOTE NUPES


"Pas une voix au RN" dans les duels Nupes/RN, "c'est très clair", réaffirme sur LCI Clément Beaune. "Quand il y a un duel entre l'extrême gauche et l'extrême droite, même en me pinçant le nez, je préfère l'extrême gauche."

LE PROGRAMME DE LA NUPES, "UNE LISTE AU PÈRE NOËL"


Pour Clément Beaune, le programme de la Nupes est une "liste au père Noël que même le père Noël aurait honte de présenter". "C'est une vraie escroquerie, c'est une fuite en avant, c'est le pire programme anti-jeunes que l'on puisse imaginer puisqu'il fait exploser la dette", dénonce-t-il sur LCI. "Sur l'écologie, c'est une belle arnaque aussi parce qu'il est incapable de définir la question de l'énergie nucléaire ou non."

"COMPLIQUÉ DE GOUVERNER" EN CAS DE MAJORITÉ RELATIVE


Emmanuel Macron aura-t-il une majorité absolue, à savoir au moins 289 députés ? "C'est cela qu'il faut viser", assure Clément Beaune sur LCI. En cas de majorité relative, "ce serait plus compliqué d'avancer", admet-il. "Dans le cadre juridique actuel, ce serait compliqué pour gouverner. Je dis aux Français : faites un choix clair."

LE MESSAGE DES URNES "EST ENTENDU"


"Les Français ont donné un certain nombre de signaux de rééquilibrage, d'équilibre politique" au cours du premier tour des législatives, note Clément Beaune sur LCI. "Ce message est entendu. [...] (Mais) il y a une seule possibilité d’avoir une majorité d’action qui ne bloque pas le pays : la nôtre."

"JEAN-LUC MÉLENCHON NE SERA PAS PREMIER MINISTRE"


Jean-Luc Mélenchon réalise "une opération marketing extrêmement habile", dénonce sur LCI Clément Beaune, ministre chargé des Affaires européennes et candidat de la 7e circonscription de Paris. "Il nous raconte n’importe quoi avec un grand sourire. Il ne sera pas Premier ministre, arrêtons avec cette fable. Il ne sera même pas député."

LE SECOND TOUR, "UNE DIMENSION DE RÉFÉRENDUM ANTI-MACRON"


"Il y a une dimension de référendum anti-Macron dans le second tour des législatives", déclare sur LCI Manuel Bompard, ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon. "Ce n'est pas le seul motif de mobilisation. La Nupes a un programme, avec 650 mesures. Il s'agit de chasser la politique d'Emmanuel Macron du pouvoir."

"OBTENIR UNE MAJORITÉ EST POSSIBLE", ASSURE MANUEL BOMPARD


Jean-Luc Mélenchon vise la majorité à l'Assemblée nationale afin de devenir Premier ministre, ce que ne donnent pas les projections au soir du premier tour. Pari manqué ? "Ce n'est pas terminé", assure Manuel Bompard, candidat Nupes dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. "La dynamique est pour les candidats de la Nupes. Obtenir une majorité est possible. Nous visons la majorité, 289 sièges."

LE GOUVERNEMENT NE VEUT "PAS UNE VOIX AU RN"


La porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire a appelé les électeurs de la majorité présidentielle à ne pas donner "une seule voix" au RN dans les duels face à la Nupes. "Entre les deux tours de la présidentielle, quand Jean-Luc Mélenchon a utilisé cette formule, nombreux dans la majorité s'en prenaient à lui", se souvient Manuel Bompard, eurodéputé insoumis, sur LCI. "Manifestement, la majorité a changé d'avis, puisqu'il semble que ce soit sa position."

LE SCORE OFFICIEL DE LA NUPES REMIS EN CAUSE


D'après le ministère de l'Intérieur, la Nupes termine deuxième du premier tour des législatives, avec 5,8 millions de voix. L'alliance des principales formations de gauche revendique pourtant 300.000 suffrages supplémentaires. Pourquoi ?

LES LEÇONS DU PREMIER TOUR


Succès relatif pour Ensemble!, manque de réserve de voix pour la Nupes et échec cuisant pour Reconquête! : que retenir de ce premier tour ?

"PAS UNE SEULE VOIX POUR LE RN", DEMANDE LA PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT


Dans les circonscriptions au second tour entre la Nupes et le Rassemblement nationale, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, souhaite que "pas une seule voix" n'aille au "RN", affirme-t-elle sur RTL.

406 CANDIDATS NUPES AU SECOND TOUR


Des candidats de la Nupes sont présents au second tour "dans 406 circonscriptions", assure au micro de France info Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale.

POUR OLIVIA GRÉGOIRE, LA MAJORITÉ EST "BIEN PLACÉE"


La porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, n'est "pas spécialement" déçue après les résultats du premier tour des législatives. "Après cinq ans, la majorité résiste, est présente dans une écrasante partie des circonscriptions", relève-t-elle sur RTL. "Si c'est être fragile que d'être légèrement en tête, alors je ne comprends pas bien ce qu'est la fragilité. Nous sommes plutôt bien placés."

MANUEL BOMPARD ET CLÉMENT BEAUNE SUR LCI


Manuel Bompard, candidat Nupes qualifié pour le second tour à Marseille, et Clément Beaune, candidat Ensemble! qualifié pour le second tour à Paris, seront les invités de LCI dès 8h20.

208 CANDIDATS RN AU SECOND TOUR


Le président du Rassemblement national par intérim, Jordan Bardella, revendique 208 candidats au second tour, "près du double de 2017".

RÉSULTATS DÉFINITIFS

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux élections législatives dont le premier tour a eu lieu hier. 

 Le second tour des élections législatives offre un duel entre la gauche unie et le camp Macron, qui va devoir batailler pour conserver la majorité absolue à l'issue d'un premier tour marqué par une abstention record. Reste à savoir jusqu'où ira le tassement pour la majorité sortante, alors qu'en 2017, La République en marche et Modem avaient raflé plus de 32% au premier tour avant d'obtenir près de 350 députés au second.

Près de deux mois après la réélection d'Emmanuel Macron, la gauche (LFI, PCF, PS et EELV) rassemblée sous la bannière Nupes a crié victoire en obtenant de 25% à 26,2% des suffrages, juste devant ou à égalité selon les instituts de sondages, avec la majorité sortante, réunie sous l'étiquette Ensemble!.

Les deux camps ont une semaine pour mobiliser les abstentionnistes, entre 52,1 et 53,2% des électeurs ayant décidé de bouder les urnes au premier tour contre 51,3% en 2017. Même s'il n'arrive pas en tête, le camp Macron garde l'avantage dans les projections des 577 sièges de députés, avec une fourchette de 255 à 295 sièges, devant la Nupes (150 à 210), selon les instituts de sondage.

Comme prévu, les candidats du Rassemblement national (18,5% à 19,8%) n'ont pas réussi à capitaliser sur la dynamique de Marine Le Pen qui avait engrangé à la présidentielle plus de 40% des voix au second tour. Cantonné à huit élus en 2017, le contingent de députés RN devrait cependant être nettement plus étoffé cette fois.


La rédaction de TF1info

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