A onze jours du premier tour, la campagne des législatives bat son plein.Le président de Reconquête ! est l'invité de LCI ce mercredi.Suivez les dernières actualités politiques en direct.
Ce live est à présent terminé.
Ce live est à présent terminé, vous pouvez retrouver les dernières informations du jeudi 2 juin sur les élections législatives dans cet article.
"NOS CHANCES DE GAGNER SONT ASSEZ ÉLEVÉES"
Jean-Luc Mélenchon tenait un meeting à Paris ce soir dans le cadre de la campagne pour les législatives, moins de deux semaines avant le premier tour. Réunissant autour de lui des candidats de la Nupes, dont le chef d'EELV Julien Bayou, le tribun a galvanisé ses troupes.
Face à l'urgence et alors que "l'État s'effondre autour de nous", citant l'école, l'hôpital en difficulté, la montée de la pauvreté, l'"inaction climatique", Jean-Luc Mélenchon a souhaité incarner une "alternative". "Les libéraux ont ruiné et désorganisé l'État, avec l'idée que le marché allait le remplacer", a-t-il martelé, égrenant son programme et assumant d'augmenter les dépenses publiques de 250 milliards.
Après avoir fait campagne aux côtés de Sandrine Rousseau ce mercredi, le leader de la France insoumise, qui n'est pas candidat dans une circonscription, se rendra demain à Poitiers pour présenter son plan contre le dérèglement climatique en compagnie de Julien Bayou et de la maire écologiste de Poitiers Léonore Moncond'huy.
"JE CROYAIS QUE M. BARDELLA AVAIT D'AUTRES ADVERSAIRES QUE MOI"
Revenant sur les législatives, Eric Zemmour a regretté que l'alliance entre LR et le RN ne se soit pas faite, jugeant que cela allait effectivement l'impacter lors du prochain scrutin. Il a également dénoncé le comportement de Marine Le Pen et de Jordan Bardella, assurant que le RN "chouiner" sur le scrutin et oublier de combattre leurs véritables ennemis. "Moi, mon adversaire, ce sont Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron", a résumé le candidat d'extrême droite.
"C'EST MONSIEUR MACRON LE RESPONSABLE"
Jugeant que Gérald Darmanin "s'enferrait" dans des "mensonges", Eric Zemmour a jugé que c'était finalement Emmanuel Macron le responsable, "qui préfère avoir des désaccords avec les Anglais qu'avec nos banlieues". Eric Zemmour a indiqué que les faits étaient niés. "La Seine-Saint-Denis n'est plus en France", a maintenu le candidat.
"LE HOOLIGANISME ANGLAIS EST UNE HISTOIRE PASSÉE"
Eric Zemmour a assuré qu'on ne pouvait pas accuser le hooliganisme anglais pour les incidents qui se sont déroulés au Stade de France. "Le hooliganisme anglais est une histoire passée", a-t-il souligné, ajoutant que cela était une excuse pour occulter "nos propres débordements".
Contrairement à ce qui avait été donné par le ministère de l'Intérieur, Eric Zemmour a expliqué que les personnes interpellées étaient d'origine étrangère. "Il y a des Tunisiens, des Algériens, des Marocains", a continué le candidat d'extrême droite, citant comme source un policier cité par Valeurs actuelles. "Parmi les nationalités françaises, la plupart ont des noms maghrébins", a surenchéri Eric Zemmour, assurant que "tout le monde" le savait, sans citer de source ou de personnes.
UNE SITUATION "GROTESQUE" POUR ERIC ZEMMOUR
Le candidat d'extrême-droite aux législatives, Eric Zemmour, a qualifié de "grotesque" la situation de ces derniers jours, jugeant que les médias et les politiques français avaient occulté le problème majeur pour lui, qui sont les agressions commises pas "des bandes de Saint-Denis, rejointes par des migrants", des "bandes de voyous étrangères ou d'origines étrangères". Jugeant la Seine-Saint-Denis comme une "enclave étrangère", Eric Zemmour a accusé une "immigration folle".
ERIC ZEMMOUR INVITE DE RUTH ELKRIEF 2022
📌 CE SOIR 👉 À 11 jours du premier tour des #Législatives , @ZemmourEric , président de @Reconquete_off , est l’invité de @ruthelkrief 📺 Une interview à suivre à partir de 20h40 dans #RuthElkrief2022 pic.twitter.com/hp5wFKlL3y — LCI (@LCI) June 1, 2022
DARMANIN-MACRON
"Le président de la République n'a pas eu besoin de rappeler qu'il soutenait totalement son ministre de l'Intérieur", qui a "toute sa confiance", selon la porte-parole du gouvernement, qui s'exprimait à l'issue du Conseil des ministres.
STADE DE FRANCE
"Les deux ministres convoqués prendront le temps d'expliquer ce qui s'est passé", lors de leur audition au Sénat, a déclaré la porte-parole du gouvernement après le Conseil des ministres, rappelant que plusieurs enquêtes avaient été ouvertes. Olivia Grégoire a invité les journalistes présents à "écouter ce que les ministres ont à dire à 17h", au cours de leur audition.
FIASCO DU STADE DE FRANCE
"Ce sujet a été rapidement abordé", a confirmé la porte-parole du gouvernement après le Conseil des ministres. "Est-ce qu'on aurait pu faire les choses mieux ? Oui", a estimé Olivia Grégoire.
Elle a cependant estimé qu'il n'y avait pas eu de drame, et que la France est toujours "un grand pays capable d'accueillir des manifestations internationales".
"Le président de la République a été très clair : il va falloir faire toute la transparence" sur ce qui s'est passé, a rapporté Olivia Grégoire.
"REMPART TARIFAIRE"
Selon la porte-parole du gouvernement, si on a parlé de "bouclier tarifaire", on pourrait même parler de "rempart". Olivia Grégoire estime en effet que les mesures gouvernementales ont permis de contenir la hausse des prix, par rapport aux autres pays européens.
RÉFORME DES RETRAITES : "INDISPENSABLE"
La réforme des retraites est "indispensable", selon la porte-parole du gouvernement. "C'est une réforme que nous faisons parce que nous refusons de financer par une augmentation d'impôts" d'autres réformes, qu'elle juge inéluctables, qui concerneront le secteur de la Santé ou la question de la dépendance.
JEAN-LUC MÉLENCHON EN MEETING
L'Insoumis Jean-Luc Mélenchon tiendra un meeting ce mecredi soir. Un rendez-vous avec une jauge plus modeste qu'à la présidentielle, à la salle Olympe de Gouges dans le XIe arrondissement de Paris. Prendront la parole, outre le chef insoumis, plusieurs candidats Nupes à Paris, dont le chef d'EELV Julien Bayou et la directrice de communication de la campagne présidentielle de LFI Sophia Chikirou.
HÔPITAL : E. MACRON PROPOSE "UN LOTO FLASH", RAILLE M. LE PEN
"Une mission flash, c’est comme le loto flash. On a une chance sur 20 millions de gagner. La réalité, c'est qu'il n'a rien fait pour l'hôpital en cinq ans et contribué à aggraver la situation. Ils ont fermé des dizaines de milliers de lits, y compris en pleine crise du Covid-19, ils ont expulsé 15.000 soignants de l'hôpital", a estimé sur France 2 la députée RN Marine Le Pen, suite à l'annonce d'une mission proposée par Emmanuel Macron pour les services d'urgences.
"Il faut réintégrer immédiatement les soignants, (...) réformer profondément les urgences, arrêter l'immigration massive, (...) revaloriser les infirmières", a-t-elle estimé.
B. LE MAIRE ET E. MACRON "MENTENT" SUR L'INFLATION SELON M. LE PEN
La députée RN a affirmé sur France 2 que le ministre de l'Économie et le président "mentent jusqu’à qu’ils ne puissent plus faire autrement que de dire la terrible vérité, qui est la conséquence de leur incompétence" au sujet de l'inflation. "Pendant le débat de l'entre-deux-tours, Emmanuel Macron a dit qu'il n'y avait pas d'inflation et de la croissance. Mais la croissance est à 0, probablement même à -0,2. (...) On va probablement entrer en récession", a-t-elle accusé.
La finaliste de la présidentielle reproche aussi au gouvernement "de ne pas agir, refuser d'agir" et de ne toujours pas faire voter une loi sur le pouvoir d'achat à l'Assemblée Nationale, un texte de projet de loi étant préparé pour la fin du mois de juin.
LE PROGRAMME DE LA NUPES MANQUE DE "CRÉDIBILITÉ" POUR F. HOLLANDE
"Le programme de la Nupes est le problème principal", car il n'est pas "appliqué et applicable", a tancé sur BFMTV l'ancien président socialiste François Hollande. Selon lui, l'union de gauche "additionne toutes les revendications, les mesures, ce qui fait plus de 300 milliards d'euros".
"À un moment, il faut dire que l'accumulation des mesures rend le programme pas crédible. (...) Pour que la gauche soit de nouveau source d'espérance, il faut qu'elle soit audacieuse, (...) mais aussi crédible. La crédibilité, c'est la trahison ? Non, c'est la raison", a-t-il estimé.
F. HOLLANDE POINTE "UN DÉFAUT DE PRÉPARATION" AU STADE DE FRANCE
Lors des débordements au Stade de France samedi soir, "il y a eu des images, des faits et des comportements inexcusables", a estimé sur BFMTV François Hollande. "Il est important que tout soit mis à jour", a lancé l'ancien président socialiste : "nous avons besoin de le savoir, par respect pour ce qu'il s'est passé, (...) et parce que nous avons des évènements bientôt", même si "l'évènement a été précipité", puisque le match était prévu initialement à Saint-Pétersbourg mais a été déplacé en raison de la guerre en Ukraine.
"Il y a sans doute eu un défaut de préparation, d'anticipation, mais on a un devoir : nous devons être la grande nation organisatrice des Jeux Olympiques", a-t-il poursuivi. Quant à Gérald Darmanin, "c'est un principe quand même assez simple : dire la vérité", a-t-il glissé. "Il vaut mieux dire la vérité que d'essayer de la camoufler et ensuite d'être obligé peut-être même de devoir s'excuser."
GERALD DARMANIN "DOIT PARTIR", SELON MARINE LE PEN
"Les faits sont gravissimes et le mensonge du ministre est gravissime", a accusé Marine Le Pen a accusé mercredi sur France 2, au sujet des milliers de faux billets à l'origine des incidents du Stade de France samedi.
"Dans n'importe quelle démocratie, face à un fiasco pareil, un chaos qui s'est déroulé devant 400 millions de téléspectateurs et qui donne de la France une image déplorable, il devrait de lui-même considérer qu'il doit partir", a ajouté la finaliste de la présidentielle, estimant que Gérald Darmanin "a commis une diffamation à l'égard des supports, anglais en particulier" et qu'"il devrait présenter ses excuses" à Londres.
"Qu'un ministre vienne à la télévision mentir, comme il l'a fait, c'est très grave parce qu'il n'y a dans son propos ni neutralité, ni vérité, ni probité", s'est elle indignée.
LA RÉFORME DES RETRAITES SERA FAITE "LE MOMENT VENU", SELON B. LE MAIRE
"Il faudra faire, le moment venu, la réforme des retraites, pour qu'on ait globalement plus de Français qui travaillent", a indiqué sur France Inter le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. La réforme, sur lequel le gouvernement se fait discret depuis l'élection d'Emmanuel Macron, n'est donc pas enterrée : "ça fait partie du projet du président de la République".
"Une des forces de cette majorité du président de la République, c'est de tenir parole et ses engagements électoraux. Mais avant d'engager une réforme, il est bon de concerter, de dialoguer, d'écouter. C'est ce que fait le ministre du Travail, la Première ministre, et moi à mon niveau pour essayer de trouver la meilleure voie de passage", a-t-il poursuivi.
INFLATION : "LE PLUS DUR, NOUS Y SOMMES", ADMET BRUNO LE MAIRE
"Nous sommes dans un pic d'inflation : j'ai dit il y a déjà plusieurs mois que le plus dur était devant nous. Le plus dur, nous y sommes, et je préfère être clair, ça va durer encore plusieurs mois, l'inflation va rester élevée", a expliqué sur France Inter le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur France Inter. Mais le gouvernement a pris "les premiers en Europe, des mesures très fortes", en particulier sur les prix de l'énergie.
"L'inflation est aujourd'hui de l'ordre de 5%, c'est la plus faible de tous les pays de la zone Euro, parce que nous avons anticipé, pris des mesures massives et que nous maintiendrons ces mesures de plafonnement des prix de l'énergie", a-t-il assuré. "Nous sommes au pic de l'inflation, cela va peut-être durer quelques mois mais je n'anticipe pas des pics comme il y en a dans certains pays européens."
UNE COMMISSION D'ENQUÊTE SÉNATORIALE ENVISAGEABLE ?
Comment va se dérouler l'audition du ministre de l'Intérieur par le Sénat cet après-midi, après les scènes de fiasco samedi soir ? "Ou bien Monsieur Darmanin répond à des questions, (...) ou il n'y répond pas. S'il n'y répond pas, on a d'autres moyens de contrôle qui peuvent aller jusqu'à la commission d'enquête", a annoncé sur Europe 1 Bruno Retailleau, patron des Républicains au Sénat.
"Quand un ministre, face à la caméra dans un journal télévisé, ment de façon aussi effrontée aux Français, il abîme la démocratie, les Français ne croient plus à la parole publique, quelque chose de grave se joue", a-t-il jugé par ailleurs. "Ça n'est pas nous qui affaiblissons le gouvernement et le président de la République, mais ce sont les propos de Gérald Darmanin", a également assuré le sénateur de Vendée.
G. DARMANIN "SE DÉFAUSSE" ET "NIE LA VÉRITÉ" SELON B. RETAILLEAU
"Quand on s'enferre dans des contre-vérités, des mensonges, cela devient grave", a réagi sur Europe 1 Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, quelques heures avant l'audition du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra au Sénat. Cette audition, qui fait suite aux débordements constatés samedi soir au Stade de France, aura pour objectif de déceler "la vérité", a-t-il avancé.
"L'image de la France est humiliée. (...) Mais le scandale, c'est le mensonge. Le ministre de l'Intérieur se défausse sur des boucs émissaires britanniques. Les supporters britanniques, qui ont été empêchés d'entrer dans le stade, gazés, détroussés, sont accusés", a tancé le sénateur de la Vendée.
Quant à la présence de 40.000 faux billets avancée par Gérald Darmanin, "personne n'y croit", a-t-il répondu. "Le problème est aussi dans les débordements, ces hordes de sauvages, de barbares qui ont attaqué et détroussé. Ce n'est pas seulement un problème de faux billets, qui est un prétexte. On n'a pas su une fois de plus maintenir l'ordre et donc on nie la vérité", a-t-il poursuivi. La version du ministre est "contredite par tout, par les images, les journalistes", a-t-il ajouté.
Bonjour à toutes et tous, suivez sur ce live les dernières infos politiques de ce mercredi 1er juin, notamment sur la campagne des législatives.
Les débuts du gouvernement Borne sont décidément laborieux. Après l'affaire Abad qui a pollué le premier Conseil des ministres, le fiasco de la finale de la Ligue des Champions du Stade de France plombe les premiers pas de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Egalement en première ligne, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sera auditionné ce mercredi au Sénat. Et devra s'expliquer sur sa version des incidents, et des chiffres (40.000 faux billets) qui peinent à convaincre.
La polémique pourrait également compliquer sa campagne pour les législatives, et mettre en danger une victoire indispensable pour se maintenir place Beauvau. Le ministre n'est d'ailleurs pas le seul, dans le camp macroniste, à connaître des ratés. La majorité pourra, certes, se réjouir de notre sondage Ifop-Fiducial qui la donne en tête, à 11 jours du premier tour. Mais elle n'a pas la garantie de décrocher la majorité absolue.
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