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EN DIRECT - Législatives 2022 : les dernières informations de ce mercredi 8 juin

Publié le 8 juin 2022 à 7h30, mis à jour le 8 juin 2022 à 22h48
JT Perso
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Source : TF1 Info

Il reste quatre jours avant le premier tour des élections législatives, le 12 juin.
Ce mercredi, Emmanuel Macron sera en déplacement en Seine-Saint-Denis.
Retrouvez les dernières informations sur le scrutin.

Le premier tour des élections législatives se tiendra dimanche 12 juin pour les Français résidant en métropole. Quelques jours avant, les résultats sont tombés pour celui des Français de l'étranger avec la défaite de Manuel Valls dans la 5e circonscription, regroupant comprenant notamment l'Espagne et le Portugal. Par ailleurs, les candidats de la majorité présidentielle sont arrivés en tête de ce vote, selon des résultats définitifs publiés ce lundi. L'alliance de gauche Nupes s'est très souvent placée en deuxième position.

Ce live est à présent terminé. 

ÉDOUARD PHILIPPE DEMANDE UNE MAJORITÉ "STABLE ET SOLIDE"


L'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron Edouard Philippe, venu soutenir les candidats de la majorité présidentielle à Nice, a appelé mercredi à élire "une majorité stable et solide", désignant comme adversaire Jean-Luc Mélenchon.


"Pour faire face à cette période périlleuse, il faut envoyer à l'Assemblée nationale une majorité stable et solide", a déclaré M. Philippe lors d'une réunion publique à l'issue d'une journée où il s'est rendu dans plusieurs circonscriptions des Alpes-Maritimes.  


"Je ne dis pas qu'il faut donner une majorité servile, mais qu'elle soit stable et cohérente avec le choix fait il y a deux mois de réélire le président de la République" et qu'elle "permette de gouverner le pays", a ajouté l'ancien Premier ministre. 

J.-L. MÉLENCHON RAILLE "LA PANIQUE À BORD" EN MACRONIE


En meeting à Caen, Jean-Luc Mélenchon a raillé mercredi la "panique à bord" qui saisit selon lui la macronie à quelques jours des élections législatives, justifiant ses propos sur la police qui "tue" et son programme économique "de rupture".


Il a dénoncé le manque de débat pour ces élections, voulu selon lui par Emmanuel Macron: "Leur truc c'était anesthésie générale, nous on fait autrement. Et le résultat: c'est nous qui sommes en tête, donc c'est la panique à bord". Plusieurs sondages donnent la majorité sortante en tête mais sans certitude de majorité absolue, sous la pression de la Nupes.


Il a estimé que les polémiques dont il a fait l'objet étaient le symptôme de la "panique". Notamment celle sur ses propos sur la "police qui tue" après la mort d'une jeune femme de 25 ans à l'occasion d'un refus d'obtempérer. "Je sais ne pas dire la police tue, mais si je ne le dis pas ils n'en parlent pas. Et ils ont bêlé en cadence", a-t-il vilipendé. "Quel délit mérite qu'on rétablisse la peine de mort? Le délit de fuite?", a-t-il insisté.

LE GOUVERNEMENT CACHE DES MESURES, AFFIRME X. BERTRAND


"Le détail des mesures, vous ne les avez pas aujourd'hui car tout est parti pour que la montagne accouche d'une souris. La réalité des choses sera après les élections. Il y a aujourd'hui nombre de mesures que le gouvernement a en tête mais qu'il se garde de dévoiler", a affirmé sur LCI le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, citant "un effort demandé aux collectivités locales, chiffré à 10 milliards d'euros dans le programme présidentiel de Monsieur Macron", mais aussi "un programme de stabilité qui devait être transmis à Bruxelles au lendemain de l'élection présidentielle". 


"Même aux législatives, on n'aura pas ce programme de stabilité. Le gouvernement sait exactement ce qu'il a prévu pour les déficits et les augmentations d'impôts. Je demande la vérité et la transparence", a-t-il poursuivi.

"ON N'EST PAS ENCORE AU TOP DE NOTRE FORME", RECONNAÎT X. BERTRAND


Quel avenir pour la droite après son revers à la présidentielle ? "En repartant du groupe à l'Assemblée Nationale le plus fort possible. Plus nous serons nombreux, plus il sera facile de rebondir et repartir. Mais on aura besoin d'une clarification très nette sur notre stratégie politique, notre ligne politique, la question des alliances, c'est vrai", a concédé sur LCI le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand. 


"On n'est pas encore au top de notre forme, mais tout ce travail-là se fera après les législatives. Je suis convaincu qu'on ne peut pas avoir une vie politique française qui se résume à Monsieur Macron au pouvoir pour son dernier mandat et les extrêmes", a-t-il poursuivi. Il n'a pas indiqué s'il serait candidat à la présidence de son parti pour succéder au patron actuel Christian Jacob : "je suis concentré jusqu'au 19 juin" sur la campagne des candidats des Républicains, a-t-il seulement lancé.

XAVIER BERTRAND FUSTIGE LE CONSEIL NATIONAL DE LA REFONDATION


Sur LCI, le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand est revenu sur le Conseil National de la Refondation que veut mettre en place Emmanuel Macron : "C'est un nouveau gadget. Il nous a déjà fait le coup. Le Grand Débat lui n'a été utile uniquement pour sortir de la crise des Gilets Jaunes (...). Il a tout oublié. Je crois qu'il y a 400.000 ou 500.000 idées concrètes idées concrètes proposées par les Français qui ont participé. Elles sont où ? Dans un tiroir quelque part, nul ne les a jamais utilisées au gouvernement. Il nous a refait le coup avec la Convention citoyenne pour le climat".


"Pour consulter, ils savent faire. Mais pour entendre et tenir compte, jamais : ils n'en font qu'à leur tête", a-t-il poursuivi, accusant le président de "chercher à faire diversion". Et d'ajouter : "Monsieur Macron dit de voter pour les législatives, mais que ce n'est pas là que cela se décidera mais au Conseil National de la Refondation. Soyons sérieux, tout existe dans nos institutions". 

LA CHARGE DE X. BERTRAND CONTRE J.-L. MÉLENCHON


"On ne sera pas des députés avec le couteau entre les dents comme les partisans de Jean-Luc Mélenchon. Les outrances, on les laisse aux extrêmes", a taclé sur LCI le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, mettant en avant au contraire "une culture de la responsabilité".


"Les Français ne veulent pas des extrêmes, il n'est pas question d'avoir Monsieur Mélenchon comme Premier ministre, qui insulte les forces de l'ordre en permanence, mais ils ne veulent pas qu'Emmanuel Macron décide tout seul", a-t-il ajouté.

X. BERTRAND RAILLE "LE GOUVERNEMENT DES BONNES NOUVELLES"


"Depuis le début de la semaine, vous avez le gouvernement des bonnes nouvelles. Les mauvaises nouvelles sont pour après. Mais les Français ne sont pas dupes", a déclaré sur LCI le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand.


"Il n'y a eu aucun enthousiasme pour la première fois dans une élection présidentielle. Ensuite, il ne s'est rien passé, on a repris quasi les mêmes au gouvernement", a-t-il ajouté. Il a aussi critiqué un "coup de barre à gauche" de la macronie, pointant la réforme des retraites éclipsée pour l'heure ou la nomination de Pap Ndiaye au ministère de l'Education. 


"Les députés des Républicains seront les députés de la classe moyenne", en ouvrant le chèque alimentaire à davantage de bénéficiaires, a-t-il promis par ailleurs.

"PAS D'ALLIANCE" AVEC LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE, ASSURE X. BERTRAND 


Avec le gouvernement, la ligne des LR est claire, a assuré sur LCI le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand : "Pas d'alliance, l'indépendance. Pas dans sa majorité présidentielle, pas dans sa majorité parlementaire. Un groupe libre et indépendant, mais fort et qui puisse faire entendre raison", a-t-il lancé. 


"Par exemple, je ne veux pas revivre ce qu'on a connu en matière d'insécurité pendant les cinq dernières années. Ce qui s'est passé au Stade de France est le signal que le désordre est de retour", a-t-il ajouté, ciblant des "hordes venues pour agresser et dépouiller" qui profiteraient d'une "impunité". "La seule façon de faire reculer l'impunité", c'est d'élire des députés LR, a-t-il assuré.


En cas de duel au second tour entre candidat macroniste et de l'alliance de gauche, il a refusé de se positionner. "Je ne dis pas qu'on va renverser la table, qu'on aura une majorité absolue. Mais celles et ceux qui pensaient qu'on allait disparaître, ce ne sera pas le cas. Les députés En Marche sont hors sol, les nôtres sont enracinés. C'est ce qui fera la différence, nous serons plus nombreux que les 40 à 55 sièges qu'on nous annonce", a-t-il seulement affirmé.

SELON X. BERTRAND, LES FRANÇAIS REJETTENT J.-L. MÉLENCHON ET E. MACRON


"Les Français sont raisonnables. Ils ne veulent pas des extrêmes, ils l'ont dit à l'élection présidentielle. Ils ne veulent pas de Jean-Luc Mélenchon, mais ils ne veulent pas revivre le même quinquennat que ces cinq dernières années, que Monsieur Macron dirige et décide tout seul", a affirmé sur LCI le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand. 


"Quand il décide tout seul, c'est la crise des Gilets Jaunes", a-t-il tancé. "Cette fois-ci, si vous voulez clairement qu'il soit obligé de tenir compte de l'avis de députés de terrain, (...) il ne faut pas qu'il ait la majorité absolue", a poursuivi l'ancien ministre.


Selon lui, "sur le terrain, il y a à nouveau de l'intérêt pour les candidats de la droite et du centre, des Républicains". "Il y a un besoin de réforme, Monsieur Mélenchon les empêcherait et Monsieur Macron ne veut pas les faire", a poursuivi le candidat malheureux à la primaire des Républicains pour la présidentielle.

LE PEN PRÉFÈRE ZEMMOUR À LA NUPES


Interrogée lors d'un déplacement dans la ville RN de Perpignan, Marine Le Pen prend pour cible Jean-Luc Mélenchon et son alliance de gauche, la Nupes. "Entre un candidat Nupes et un candidat Eric Zemmour, je préfère évidemment  un candidat Eric Zemmour", explique-t-elle. "Mais je pense qu'il en est de même de l'autre côté."


L'ex-candidate à la présidentielle estime en outre que "si Jean-Luc Mélenchon arrive devant" ses listes, "ce ne serait pas une défaite personnelle, mais une défaite de la démocratie". 


"La dernière chance pour empêcher Emmanuel Macron d'avoir les mains libres et de faire ce qu'il veut, ce sont ces élections législatives", juge-t-elle par ailleurs, accusant Emmanuel Macron d'avoir "tenté de sauter au-dessus des élections législatives".

STADE DE FRANCE : EMMANUEL MACRON PROMET LA "TRANSPARENCE"


Revenant sans les nommer sur les incidents survenus le 28 mai au Stade de France, la "transparence est très importante", "on doit et on peut tous s'améliorer", a assuré sur RMC Emmanuel Macron. "Les rapports seront faits, nous allons travailler avec l'UEFA pour tirer toutes les conséquences de ce que nous venons de vivre. Il faut chasser l'incivisme du sport et la violence. Et donc se préparer pour que dans les grands évènements il n'y ait pas de place pour la violence hors et dans le stade", a poursuivi le président, lors de son déplacement ce mercredi à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.


Par ailleurs, il a appelé à lutter contre les "propos haineux (raciste, antisémite, homophobe), qui n'ont aucune place dans le sport" et à "changer les mentalités" à ce sujet. Le chef de l'État a également appelé à "un travail d'éducation" pour véhiculer "la valeur du sport".

EMMANUEL MACRON DRESSE LE BILAN DU PASS'SPORT


Le dispositif du Pass'Sport a accompagné "un million de personnes", a affirmé Emmanuel Macron lors de son déplacement ce mercredi à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, interrogé sur RMC. "On va le compléter sur les étudiants de plus de 18 ans boursiers, soit 800.000 jeunes", a-t-il ajouté, affirmant que l'"on assume d'avoir une solidarité de la Nation pour les étudiants les moins fortunés". 

LES RETRAITES AU PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL DE LA REFONDATION


Au sujet de la réforme des retraites, la Première ministre Elisabeth Borne a rappelé sur France 3 que le gouvernement promet de revaloriser les retraites dès cet été de "plus de 5%". "On veut qu'aucun retraité ne perde du pouvoir d'achat", a-t-elle ajouté. 


Mais quant à l'âge de départ, "il faudra travailler un peu plus longtemps en tenant compte des spécificités des métiers", a-t-elle maintenu, sans revenir précisément sur l'âge de 65 ans avancé par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Tout en ajoutant : "ceux qui disent le contraire, en proposant une retraite à 60 ans, ne disent pas la vérité aux Français", ciblant sans la nommer l'alliance de gauche.


Ce sujet "doit faire l'objet d'une consultation", il sera "l'un des sujets abordés dans le Conseil National de la Refondation annoncé par le président, qui se tiendra après les législatives", a-t-elle ajouté.

À QUAND UN CHÈQUE ALIMENTAIRE ?


"Nous souhaitons mettre en place dès la rentrée une aide alimentaire pour les plus modestes, (...) en urgence", a rappelé sur France 3 la Première ministre Elisabeth Borne. 


Quant au chèque alimentaire, "pour permettre à chacun d'accéder à des produits de qualité", une proposition remontant à la Convention citoyenne, le gouvernement cherche encore "à rendre opérationnel ce projet", ce qu'il n'a "pas encore réussi" à faire. "Nous allons travailler sur le sujet", a-t-elle assuré : "ce n'est pas un sujet financier", a ajouté la cheffe de l'exécutif, qui indique seulement que le gouvernement prend le temps d'étudier les modalités du dispositif.

LE PROJET DE LA NUPES EST "NÉFASTE" ASSURE ELISABETH BORNE


Les candidats de la Nupes portent un projet "dont je suis convaincue qu'il serait néfaste pour notre pays", a estimé sur France 3 la Première ministre Elisabeth Borne, égratignant "un projet de division, qui nous isolerait, (...) et de taxation à tout va". "In fine, il appauvrirait notre pays, les Français et les Françaises", a-t-elle ajouté.


Elle a insisté sur "deux projets très différents", affirmant que la majorité défend "un projet de rassemblement". "Il faut une majorité pour mettre en œuvre le projet porté par le président", qui soit absolue, a ajouté la cheffe de Matignon.

LA CGT REFUSE UN DÉJEUNER PROPOSÉ PAR EMMANUEL MACRON


Dans un communiqué, la CGT a indiqué qu'elle ne "participera pas à un déjeuner de campagne" vendredi, auquel Emmanuel Macron a convié les secrétaires généraux des cinq confédérations, selon le syndicat. "Pourtant, depuis le 7 mai dernier, date de sa prise de fonction, le président de la République n’a pas jugé utile de rencontrer les organisations syndicales, malgré le contexte économique et social marqué notamment par les impacts de la situation sanitaire et de la guerre en Ukraine", estime-t-il.


"Cette invitation ne précise par l’ordre du jour de cette rencontre. Pourtant, ce ne sont pas les sujets qui manquent !", a poursuivi le syndicat, évoquant entre autres la réforme des retraites, la situation de l'hôpital public, les salaires. "L’effet d’annonce de ce déjeuner ne nous a pas échappé et nous refusons de nous inscrire dans le calendrier de campagne imposé par le président de la République", a-t-il ajouté.

DISTRIBUTION DES PROFESSIONS DE FOI


À quatre jours du premier tour, la distribution des professions de foi bat son plein. Au 6 juin, 30% des plis électoraux avaient été distribués, assure La Poste auprès de TF1info. Le groupe espère avoir terminé la distribution vendredi au plus tard.

ZEMMOUR NE POURRA PAS VOTER POUR LUI

LES 14 MINISTRES EN LICE SONT "MOBILISÉS ET DÉTERMINÉS" 


Interrogée sur la campagne des législatives lors du compte rendu du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement a assuré que les quatorze ministres en lice sont "sur le terrain". "L’état d’esprit est assez clair : nous sommes mobilisés, concentrés et déterminés. Nous sommes à la tâche pour préparer les textes qui vont arriver, et sur le territoire", poursuit Olivia Grégoire. Quant aux résultats dimanche ? "On verra. Les sondages sont des photos à l’instant T", rappelle-t-elle, mais "le gouvernement est en campagne à expliquer aux Français ce que nous sommes prêts à faire".

LA JUSTICE DEMANDE AU PS D'ORGANISER UNE CONVENTION NATIONALE SOUS 30 JOURS


Le juge des référés du tribunal de Créteil a enjoint le PS d'organiser sous 30 jours une convention nationale portant sur l'accord de la nouvelle alliance de la gauche (Nupes), une décision qui ne remet pas en cause l'accord, a indiqué la numéro 2 du PS.


Selon le jugement rendu mardi en fin de journée, l'accord de la Nupes conclut le 6 mai avec LFI, EELV et le PCF, a été dûment adopté par le Conseil national du parti mais "aurait dû faire l'objet d'une convention nationale", a expliqué la numéro 2 du parti Corinne Narassiguin, précisant que le PS avait fait appel de cette décision. "Cette décision ne remet pas en cause l'accord, ni les investitures du PS, ni le soutien du PS aux candidats des autres partis de la Nupes. Rien de ce que nous avons fait n'a été invalidé", a-t-elle insisté.

JEAN-LUC MÉLENCHON PREMIER MINISTRE ? "IL FERA UN VIRAGE À 180 DEGRÉS"


Si Jean-Luc Mélenchon accède à Matignon, "l'impact (sur l'économie) sera massif", prédit sur LCI Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef. "La Grèce a eu Tsipras. Au bout de trois ans, le pays était au bord du gouffre. Jean-Luc Mélenchon, c'est le même programme. Ce qui est terrible pour les Grecs, ce sont les conséquences : le Smic a baissé de 50%, les retraites de 30% et la retraite est à 67 ans. Au bout de 18 mois, Mélenchon fera un virage à 180 degrés."

GEOFFROY ROUX DE BÉZIEUX VEUT QUE LES FRANÇAIS "TRAVAILLENT PLUS LONGTEMPS"


Invité de LCI ce mercredi, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux juge que la France a les moyens de financer toutes les mesures pour le pouvoir d'achat seulement si "elle augmente sa quantité de richesses". Dès lors, "il y a un débat sur les retraites", déclare-t-il.


"Si on veut augmenter les dépenses de santé, d'éducation, de défense, il faut que collectivement, on travaille plus. Cela veut dire moins de chômage et travailler probablement plus longtemps dans la vie, soit par les annuités, soit par l'âge légal. C'est un discours de vérité."

BONJOUR


Bienvenue dans ce live politique, où vous pourrez suivre la campagne des élections législatives, à 4 jours du premier tour.

Des élections qui pourraient enregistrer un taux d'abstention important. "Il n'y a pas d'envie des électeurs de construire une majorité dans un sens comme dans l'autre", a estimé sur LCI Jérôme Jaffré. "En 2017, il y avait eu une très forte abstention, mais la démobilisation post-présidentielle avait joué à plein. Cette fois, les électeurs n'ont pas envie d'aider Macron à avoir une très forte majorité, ils n'ont pas envie de faire de Mélenchon le Premier ministre du pays, et ils ne voient ni chez LR ni chez RN une force capable d'être majoritaire. Donc les électeurs n'éprouvent pas de passion pour le scrutin."

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Côté sondages, la confortable majorité promise il y a encore quelques semaines par les études d'opinion s'effrite : si LaREM et ses alliés arrivent en tête en nombre de sièges au deuxième tour selon les projections de l'Ifop-Fiducial, la majorité pourrait n'être que relative, alors que l'écart avec la Nupes (jusqu'à 230 sièges, selon l'institut) se réduit.

Par ailleurs, la Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé mardi un nouveau "chèque inflation" versé d'ici la rentrée lors d'un entretien sur France Bleu.


La rédaction de TF1info

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