Au lendemain de la rencontre avec le président ukrainien ce dimanche à Paris, Emmanuel Macron est l'invité du 20H de TF1 ce lundi.Il répond aux questions de Gilles Bouleau sur l'Ukraine, mais également sur le pouvoir d'achat, les salaires et les impôts.Suivez l'entretien dans notre direct.
Ce live est à présent terminé.
Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.
INFLATION
Alors que les prix de nombreuses denrées alimentaires sont en baisse, celle-ci peine à se répercuter dans les supermarchés. Invité de TF1 lundi soir, Emmanuel Macron a souhaité relancer les négociations avec les grandes enseignes de distribution.
Le chef de l'État entend "mettre la pression sur des grands groupes de distribution quand on s'aperçoit qu'ils jouent un peu sur les marges".
MÉPRISANT ? MACRON "RÉCUSE"
Au cours d'une interview exclusive diffusée ce lundi sur TF1, le président de la République a réfuté être "méprisant" envers les Français.
"Je suis parfois dur au mal, oui, méprisant, je le récuse", s'est défendu Emmanuel Macron, en avançant pour preuve ses nombreux et récents déplacements sur le terrain à la rencontre des Français.
"ON DOIT MIEUX GAGNER SA VIE LORSQUE L'ON TRAVAILLE"
BORNE SERA-T-ELLE À MATIGNON EN 2024 ?
Ce mardi, la Première ministre fêtera son premier anniversaire à la tête du gouvernement. Depuis l’annonce par le président de la République de “cent jours” d’apaisement, la question du maintien d’Elisabeth Borne à Matignon se pose, au-delà de l’été. Interrogé à ce sujet, Emmanuel Macron élude.
“Ça, c'est la vie des institutions, la vie politique et la Constitution donne au président de la République la responsabilité de nommer un Premier ministre ou une Première ministre. Moi, je suis très fier d'avoir nommé Elisabeth Borne il y a un an”, se contente-t-il de répondre.
Urgent
EMMANUEL MACRON, “MÉPRISANT” ?
Sur TF1, le président de la République “récuse” le qualificatif “méprisant”. “C'est un adjectif qu’ont eu les extrêmes à mon endroit, qui a été repris. Moi, je n'ai jamais vu quelqu'un qui me dise : “vous êtes méprisant”.
“On ne va pas au contact comme je vais depuis que je suis engagé dans la vie politique, quand on a du mépris pour les gens”, juge Emmanuel Macron. “Le vrai mépris, c'est de mentir aux gens”, assène le président dans une référence implicite aux oppositions.
Urgent
RETRAITES : "IL Y A EU UN VOTE"
"Contrairement à ce qu'on dit, quand on utilise cet article qui est constitutionnel, il y a un vote et donc il y a eu un vote sur ce texte. C'est même que le gouvernement de la République a engagé sa responsabilité", estime Emmanuel Macron.
LE PRÉSIDENT FACE AU 49.3
Utilisé à plusieurs reprises par Elisabeth Borne pour faire passer son budget pour 2023, l’article 49.3 a été actionné sur la réforme des retraites. Un article constitutionnel qui permet de faire accepter, sans vote, un texte législatif par l’Assemblée nationale. Sur TF1, Emmanuel Macron se défend.
“La dissuasion nucléaire dans notre pays, elle a été décidée par le général de Gaulle, passée dans une loi avec l'article 49.3 parce qu'il n'avait pas de majorité”, rappelle-t-il. Il cite, également, l’exemple de la privatisation de la première chaîne de l’ORTF et la contribution sociale généralisée.
Urgent
EMMANUEL MACRON SUR LES RETRAITES
Un mois après avoir promulgué la réforme des retraites, le président de la République défend encore son texte. “Le seul moyen, c'est de travailler un peu plus longtemps”, martèle-t-il, assurant que la réforme a été “amendée.
“Par rapport à ceux qui vous promettent monts et merveilles ou de revenir à la retraite à 60 ans, il n'y a pas de pays fort, s’il ne crée pas sa propre richesse. On ne peut pas redistribuer de l'argent qu'on n'a pas produit nous-mêmes. Sinon, on va l’emprunter chez le banquier”, estime le chef de l’État face à Gilles Bouleau.
"Cette réforme, je l'assume", déclare Emmanuel Macron. "La méthode, je vais vous dire c'est simple comme elle est impopulaire, tout le monde s'est débiné, tout le monde s'est débiné. Y compris des gens qui, au Parlement, avaient fait campagne aux élections présidentielles, bravaches derrière les 65 ans", explique-t-il.
LA PRESSION SUR LES INDUSTRIELS
“Des grands groupes ont, sur certains produits, vite répercuté la hausse. Ils ont moins vite répercuté la baisse. Là, on va les faire revenir autour de la table en disant : regardez les produits que vous utilisez pour faire ce que vous vendez dans les supermarchés ont beaucoup baissé. Vous avez passé vos hausses, on va peut-être vous demander de passer les baisses plus vite”, met en garde Emmanuel Macron à l’adresse des grands industriels.
EMMANUEL MACRON SUR L’INFLATION
Le 15 juin prochain, le “trimestre anti-inflation” doit normalement prendre fin. Sur TF1, Emmanuel Macron ouvre la porte à une “prolongation”, “si c’est nécessaire”.
“On va rouvrir les négociations là où c'est nécessaire. Et d'abord mettre la pression sur les grands groupes de distribution quand on s'aperçoit qu'ils jouent un peu sur les marges”, prévient-il. “On veut qu'il n'y ait pas de marges exceptionnelles qui soient faites dans ces années difficiles pour nos compatriotes”, s’emporte le chef de l’Etat, sur TF1.
COMMENT BAISSER LES IMPÔTS ?
"Il y a plusieurs éléments qui permettent de toucher les classes moyennes. Il n'y a pas d'agenda caché. J'ai demandé au gouvernement d'y travailler, mais je ne veux pas ici fermer des portes parce qu'il peut y avoir des choses intelligentes à faire sur une partie des charges que vous payez, des cotisations que vous payez quand vous êtes salarié", juge Emmanuel Macron sur TF1.
EMMANUEL MACRON SUR LES IMPÔTS
Le chef de l’Etat annonce une baisse des impôts de l’ordre de 2 milliards d’euros pour les ménages les plus modestes. Une baisse de la pression fiscale intégrée “dans notre trajectoire budgétaire”, assure-t-il.
“Ces 2 milliards, j'ai demandé au gouvernement de me faire des propositions, pour qu'ils se concentrent sur ces classes moyennes”, détaille Emmanuel Macron, sur TF1. Le président assurant que ces 2 milliards seront uniquement des baisses d’impôts et non des baisses de charges ou de cotisations sociales.
SALAIRES
Invité du 20H de TF1, Emmanuel Macron juge que ce n'est pas l'Etat” qui “décide” d’augmenter les salaires des Français qui ont une rémunération juste au-dessus du SMIC. Et ce, alors que le salaire minimum a augmenté de 10% en quelques mois, du fait de l’inflation. "On a tout fait pour inciter les choses."
"J'encourage toutes les entreprises qui ont la possibilité de le faire, d'avoir ce dialogue parce que nous, ce qu'on veut créer et l'industrie va dans ce sens, c'est créer des bons emplois, c'est-à-dire des emplois ou les conditions de travail sont bonnes et où le salaire est bon pour qu'on vive bien de son travail", explique Emmanuel Macron.
"Je renvoie la responsabilité aux entreprises", assume le chef de l'État.
EMMANUEL MACRON SUR LES GRÈVES
“Il y a eu une opposition dans la rue mais qui s'est faite dans le calme. Il y a eu des violences menées par une extrême et des gens qui ne veulent pas de solutions”, estime Emmanuel Macron après 13 journées de mobilisation contre la réforme des retraites et des manifestations parfois émaillées de violence.
"Ce n'est pas ça la France. Ça ne dit pas tout du pays et le pays avance et le pays continue à créer", juge-t-il.
EMMANUEL MACRON, INVITÉ DU 20H
Quelques heures après avoir reçu 200 patrons au château de Versailles, le président de la République se satisfait des réformes menées ces dernières années qui ont porté leur “fruit”.
“Pour la quatrième année consécutive, la France est le pays le plus attractif d'Europe. Pour la quatrième année consécutive. C'est le fruit de nos réformes, de notre travail, d'un engagement des talents de la France, de la qualité de notre recherche, de notre innovation, de nos entreprises, de nos salariés et de notre agenda d'avenir”, juge le chef de l’État.
Urgent
EMMANUEL MACRON, INVITÉ DU 20H
“Nous avons ouvert la porte pour former des pilotes” ukrainiens en France, annonce le chef de l’Etat. “Les formations peuvent commencer dès maintenant”, précise-t-il. En revanche, Emmanuel Macron martèle que Paris ne livrera pas d’avions à l’armée ukrainienne, pour le moment.
Urgent
EMMANUEL MACRON, INVITÉ DU 20H
Dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky était en visite à Paris pour la deuxième fois depuis le début du conflit. Après un diner de travail, la France a choisi d’équiper plusieurs bataillons avec des dizaines de blindés et de chars légers.
“La stratégie de la France est simple : aider l'Ukraine à résister, à organiser, au moment où elle le choisira, une contre-offensive pour pouvoir ramener tout le monde à la table des négociations et dans des conditions qu'elle aura choisies, bâtir une paix durable pour elle”, estime Emmanuel Macron face à Gilles Bouleau.
Urgent
EMMANUEL MACRON SUR TF1
Le chef de l'État est l'invité exceptionnel du 20H de TF1. Il répond aux questions de Gilles Bouleau.
En direct
EMMANUEL MACRON EST L’INVITÉ DU 20H DE TF1
Le président de la République répondra aux questions de Gilles Bouleau dans quelques minutes, il sera question notamment de la guerre en Ukraine, de la pression fiscale ou bien encore de la réforme des retraites.
Le président Emmanuel Macron, qui cherche à reprendre la main politiquement après l'adoption de la réforme des retraites, est invité du journal de 20H de TF1 lundi soir.
Le chef de l'État multiplie les annonces économiques ces derniers jours, notamment dans le domaine de la réindustrialisation. Il s'est aussi prononcé dimanche pour la poursuite de la baisse de la fiscalité sur les classes moyennes.
Moyens militaires accordés à l'Ukraine au lendemain de la visite surprise de Volodymyr Zelensky, salaires, pouvoir d'achat, impôts... Le président répond durant une vingtaine de minutes aux questions de Gilles Bouleau. Une séquence à retrouver sur TF1, LCI et MYTF1.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens