EN DIRECT - LFI défend Éric Coquerel contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes"

Publié le 30 juin 2022 à 7h30, mis à jour le 1 juillet 2022 à 7h30

Le comité contre les violences sexuelles de La France Insoumise monte au créneau ce jeudi pour défendre le député Éric Coquerel, élu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes".
L'instance assure n'avoir jamais reçu de signalement à son sujet.
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Ce live est à présent terminé, vous pouvez retrouver les dernières informations politiques du vendredi 1er juillet dans cet article.

LE RN RESTERA À L'EXTRÊME DROITE DE L'HÉMICYCLE


Marine Le Pen a réclamé en vain jeudi que les 89 députés Rassemblement National ne soient pas situés à l'extrême droite de l'hémicycle, lors d'une réunion avec les présidents de groupes, selon plusieurs sources parlementaires à l'Assemblée nationale. D'après des élus de la majorité et de l'opposition, la cheffe de file du RN a formulé le vœu que ses troupes soient installées à gauche des LR en regardant les députés depuis le perchoir. Sa requête n'a pas abouti, indique un participant à la réunion. "Mme Le Pen est arrivée en disant je ne veux pas être placée à l'extrême droite de l'hémicycle. On lui a rappelé que, malgré tout, il y a quelque chose qui s'appelle la science politique et que les politologues la classent à l'extrême droite."

LFI DÉFEND COQUEREL CONTRE DES "RUMEURS"


Le comité contre les violences sexuelles de La France Insoumise a défendu jeudi le député Éric Coquerel, élu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, contre des "rumeurs sur son comportement avec les femmes", assurant n'avoir jamais reçu de signalement à son sujet. "Depuis plusieurs semaines, le député Éric Coquerel est l’objet d’attaques sur les réseaux sociaux portant une suspicion sur son comportement envers les femmes", "attaques qui se sont amplifiées ce jour suite à son élection comme président de la commission des Finances", écrit l'instance dans un communiqué, affirmant n'avoir "jamais reçu aucun signalement (...) pour quelque fait que ce soit".


S'il est "à disposition pour écouter les femmes et recevoir leurs témoignages", le comité, qui se revendique autonome par rapport à la direction politique de LFI, "déplore la mise en circulation de rumeurs ne s’appuyant sur aucun élément concret et ayant pour seul effet de jeter la suspicion sur une personne". Il condamne un "type de pratiques qui n’aide en rien à lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles".

DAMIEN ABAD PEUT-IL RESTER AU GOUVERNEMENT ?


La position du gouvernement à propos de Damien Abad, toujours ministre des Solidarités malgré l'ouverture d'une enquête après une plainte pour tentative de viol, est de plus en plus critiqué, y compris au sein de Renaissance. 


Sur LCI, le sénateur du groupe, Xavier Iacovelli a distingué la question politique et de celle relevant du domaine judiciaire. L'affaire, selon le sénateur, empêche Damien Abad d'exercer les fonctions de son ministère, "hautement important surtout dans la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement". "C'est une question que lui, doit prendre en considération. Il doit prendre ses responsabilités, il doit faire un choix", a observé le sénateur des Hauts-de-Seine.

Abad "doit prendre ses responsabilités" explique un sénateur RenaissanceSource : TF1 Info

LE PARTI SOCIALISTE VA EXCLURE SES DISSIDENTS


Après les législatives, le Parti socialiste fait le ménage parmi ses rangs. Mardi soir, lors d'un bureau national du parti, la direction a demandé la suspension de 79 personnes, candidats ou suppléants aux législatives contre des candidats de la Nouvelle union populaire écologique et sociale.


Le bureau national a voté pour cette suspension par 31 voix pour et 17 contre, a précisé Patrick Menucci, membre du courant minoritaire opposé à la direction du parti, dénonçant une "purge". 


Par ailleurs, la numéro 2 du Parti socialiste, Corinne Narassiguin, a expliqué que le bureau réfléchissait  à ce qu'on fait par rapport aux soutiens" qui, comme Carole Delga, ou l'ancien président François Hollande, se sont mobilisés pour les candidats dissidents. Olivier Faure devrait notamment rencontrer la présidente de la région Occitanie prochainement.

LE POUVOIR D'ACHAT EXAMINÉ À PARTIR DU 18 JUILLET À L'ASSEMBLÉE


L'Assemblée nationale examinera le très attendu projet de loi "relatif aux mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat", à compter du 18 juillet. L'ordre du jour pour l'examen de ce texte a été acté en conférence des présidents de l'Assemblée, qui a réuni notamment les chefs de file des groupes politiques. 


Le premier texte examiné par l'Assemblée pendant la session extraordinaire sera, à compter du 11 juillet, le projet de loi sanitaire permettant le maintien de "mesures de freinage" face au Covid. Il devrait ensuite arriver au Sénat le 20 juillet. Les premières séances de questions au gouvernement sont programmées en principe le 12 juillet à l'Assemblée et le 13 au Sénat.

MARINE LE PEN ATTAQUE LES RÉPUBLICAINS


La cheffe du groupe du Rassemblement national a critiqué les députés Les Républicains, qui ont refusé de reporter leur voix sur le candidat du parti d'extrême droite pour contrer le candidat de la Nupes, Eric Coquerel. "Les Républicains portent une responsabilité intégrale dans cette situation", a accusé Marine Le Pen, qui a souligné que les députés LR avaient refusé la proposition d'une présidence tournante avec le RN.


Maintenant qu'Eric Coquerel a été élu président de la Commission, Marine Le Pen a expliqué que, selon elle, le risque était "que les moyens qui sont ceux du président de la Commission ne soient pas utilisés dans l'intérêt de la France et des Français, mais dans l'intérêt exclusif du combat politique de l'extrême gauche".

REMERCIEMENTS


Alors que Charles de Courson parlait aux journalistes suite au retrait de sa candidature à la présidence de la Commission des Finances en salle des Quatre colonnes, le député a reçu l'appel du chef de file de la Nupes, Jean-Luc Mélenchon, qui, s'il ne siège pas à l'Assemblée, semblait malgré tout suivre de près le déroulé des élections internes.

LA RÉACTION DU CANDIDAT PERDANT DU RN 


"J'incarnais la candidature du premier groupe de l'opposition, les électeurs (les députés, NDLR) ont fait leur choix et ont estimé que ce n'était pas la tradition républicaine", s'est irrité sur LCI Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme et candidat à la présidence de la Commission des finances, défait par l'Insoumis Eric Coquerel. "C'est leur problème, maintenant ils iront expliquer aux électeurs que le Parlement refait le vote", a fustigé l'élu.


"Nous, nous n'avons pas voulu refaire le vote mais négocier rien d'autre qu'une bonne pratique des institutions", a-t-il poursuivi, s'attaquant au passage à la majorité présidentielle, qui s'est abstenue et ainsi est "restée sourde à prendre ses responsabilités" selon lui.

Commission des finances : Jean-Philippe Tanguy réagit à sa défaiteSource : TF1 Info

DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE


Prévue d'abord le 5 juillet, la déclaration de politique générale de la Première ministre Elisabeth Borne devant l'Assemblée nationale et le Sénat aura finalement lieu le lendemain, le mercredi 6 juillet.

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

"PAS DE CHASSE AUX SORCIÈRES"


Le tout juste élu président de la Commission des Finances a pris la parole après son élection. Il a assuré vouloir travailler dans le respect tout en affirmant que "ce que porte la Nupes aura des implications dans la façon dont j'appliquerai ce mandat".

Prise de parole d'Eric Coquerel, tout juste élu président de la Commission des FinancesSource : TF1 Info

RAPPORTEUR GÉNÉRAL


Jean-René Cazeneuve devient pour Renaissance le rapporteur général du budget, succédant à Laurent Saint-Martin, qui n’a pas été réélu lors des dernières élections législatives. La fonction de rapporteur est la seconde position-clef de la commission des finances. Celui-ci prend acte de la désignation d'EricCoquerel, ne veut pas lui "faire de procès d'intention" car il a tenu "des propos rassurants". "Nous allons chercher l'intérêt général".

COMMISSION DES FINANCES


Après une heure de suspens et au bout de trois tours, le député de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis, siégeant sous l'étiquette LFI-Nupes, Eric Coquerel est élu président de la Commission des Finances. 


Il recueille 21 voix contre 11 pour le RN Jean-Philippe Tanguy et 9 pour la LR Véronique Louwagie, alors que les députés de la majorité se sont abstenus et que le quatrième candidat, Charles de Courson, qui avait recueilli deux voix au premier et au deuxième tour, s'était retiré au troisième.

RETRAIT 


Il n'y a désormais plus que trois candidats en lice pour la présidence de la Commission des Finances : Eric Coquerel (Nupes-LFI), Jean-Philippe Tanguy (RN) et Véronique Louwagie (LR). Le député centriste Charles de Courson a retiré sa candidature.

UN FRONT ANTI-NUPES ?


Le député et secrétaire général du PS Olivier Faure partage ses craintes d'un front anti-Nupes, avec une alliance entre les députés RN, LR et du petit groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires pour battre la candidature Nupes d'Eric Coquerel, pour l'instant en tête des voix.

À QUOI SERT CES SUSPENSIONS DE SÉANCE ?


Le temps des tractations se poursuit.

TROISIÈME SUSPENSION DE SÉANCE


L'annonce du président de la Commission des Finances se fait attendre. Charles de Courson, candidat du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires, a demandé une nouvelle suspension de séance de quinze minutes.

QUEL RÔLE A CETTE COMMISSION ?


Pour comprendre pourquoi la présidence de la Commission des Finances est aussi disputée, vous pouvez retrouver la définition de son rôle dans l'article ci-dessous.

COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES


Le député Modem Jean-Louis Bourlanges, élu dans la 12e circonscription des Hauts-de-Seine, a été désigné à la tête de la Commission des Affaires étrangères.

COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE


Le président de la Commission du Développement durable et de l'aménagement du territoire sera le député de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône, Jean-Marc Zulesi, du groupe Renaissance.

COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES


La Commission des Affaires sociales sera présidée par la députée Renaissance Fadila Khattabi, élue de la 3e circonscription de la Côte-d'Or.

COMMISSION DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES


La présidence de la Commission de la Défense et des Forces armées sera occupée par le député de la 10e circonscription du Rhône, Thomas Gassiloud. Celui-ci est membre du groupe "Renaissance".

NOUVELLE SUSPENSION DE SÉANCE


Suite aux Républicains, les députés RN de la commission des Finances demandent une nouvelle suspension de séance de quinze minutes. Il s'agit de voir si tous les candidats se maintiennent ou si des reports de voix vers un candidat vont être négociés. Le vote est à bulletin secret.

COMMISSION DES LOIS


La présidence de la commission des Lois sera occupée par Sacha Houlié. Le député de la 2e circonscription de la Vienne et qui siège au sein de Renaissance, prend donc la place de Yaël Braun-Pivet, devenue présidente de l'Assemblée nationale.

COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES 


La présidence de la commission des Affaires culturelles est tombée. C'est Agnès Firmin Le Bodo, députée de la 7e circonscription de la Seine-Maritime et membre du groupe Horizons, dont le parti est fondé par Edouard Philippe.

DEUXIÈME TOUR


À la commission des Finances, les résultats du deuxième tour sont tombés. Ils sont les mêmes que le premier tour. Pour le troisième tour, la majorité absolue n'est plus nécessaire, c'est le député qui obtient le plus de voix qui est élu. Eric Coquerel, de la Nupes, semble donc favori. La séance est suspendue quinze minutes à la demande des élus LR.

COMMISSION DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES


Toutes les commissions ont commencé à élire leur président à 10 h 30. Si la commission des Finances est particulièrement scrutée, sept autres ont aussi des rôles importants dans le fonctionnement de l'Assemblée nationale. 


C'est Guillaume Kasbarian, député de la 1ère circonscription d'Eure-et-Loir et qui fait partie du groupe présidentiel Renaissance, le nouveau nom du parti La république en marche, qui a été élu président de la Commission des Affaires économiques.

PREMIER TOUR


Le premier tour pour élire un président à la tête de la commission des finances est passé. Le règlement de l'Assemblée nationale stipulant que la présidence doit revenir à l'opposition, les députés de la majorité vont s'abstenir de voter. Eric Coquerel, le candidat de la Nupes, obtient 20 voix, frôlant la majorité, fixée à 21.


Éric Coquerel (LFI/Nupes) : 20 voix

J-P Tanguy (RN) : 11 voix

Véronique Louwagie (LR) : 8 voix

Charles de Courson (LIOT) : 2 voix

ÉLECTIONS DES BUREAUX DES COMMISSIONS


Après une journée à l'Assemblée chahutée mercredi, marquée par l'élection du bureau de cette chambre, les députés ont été répartis dans les huit commissions. Aujourd'hui, chaque commission élit sa présidence. Particulièrement scrutée, la commission des finances, dont la présidence revient à l'opposition. Les députés sont en place.

LE RN ET LFI SE DISPUTENT LA PRÉSIDENCE DE LA COMMISSION DES FINANCES


L'élection du président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale se déroule ce jeudi. Il s'agit d'un poste clé, traditionnellement acquis à l'opposition. Mais entre la Nupes et le Rassemblement national, difficile de savoir qui en prendra la tête.

UN "MINISTRE EXTRÊMEMENT FRAGILISE"


Revenant sur l'affaire Abad, Jérôme Guedj a remarqué que le ministre était "extrêmement fragilisé", ce qui l'empêchait de s'occuper de son ministère. "Il y a une vacance du pouvoir, je ne suis pas certain que la situaiton lui permette de rester au gouvernement, dès lors qu'on aura un gouvernement", a souligné le député PS, regrettant au passage que le remaniement depuis les résultats des élections législatives n'ait toujours pas eu lieu.

"SOUS LE CHOC DE CE QU'IL S'EST PASSE A l'ASSEMBLÉE NATIONALE"


Jérôme Guedj est revenu sur l'élection de deux députés RN pour les postes de vice-présidents à l'Assemblée nationale. "Rien ne s'est passé normalement, on passe par dessus bord nos valeurs", s'est insurgé le député de l'Essonne, assurant être "encore sous le choc de ce qu'il s'est passé à l'Assemblée nationale". Il regrette ainsi que les deux députés aient recueilli près de 290 voix chacun, signifiant que des députés de la majorité et de LR ont voté pour eux. "Rien n'obligeait à faire cela", a-t-il déclaré, citant l'exemple de l'Allemagne où les députés de l'AFD, parti d'extrême droite, n'occupent aucune position de pouvoirs au Parlement selon le député.


Par conséquent, Jérôme Guedj a dénoncé l'"hypocrisie" de la majorité présidentielle, rapelant qu'elle avait appelé à faire barrage au RN lors du second tour de la présidentielle. S'il a assuré respecter la présence des députés RN, il a donc regretté l'existence de "coalitions". "Le RN est un adversaire de la République", a encore ajouté Jérôme Guedj, citant le discours d'ouverture de la législature réalisé par le député RN José Gonzalez et qui a évoqué l'Algérie française. "On était dans un moment de communion nationale et il est venu rouvrir des blessures. On est dans le révisionnisme historique", a dénoncé le député de l'Essonne.


Pour autant, il a regretté le comportement de son collège de la Nupes Louis Boyard qui a refusé de serrer la main de députés RN. "Ce n'est pas ma manière de faire"

"UN GOUVERNEMENT DANS UNE SORTE D'HÉSITATION"


Le député de l'Essonne regrette que le gouvernement soit "dans une sorte d'hésitation" et a rappelé que les résultats de son élection présidentielle l'obligeait au compromis. "S'il pense qu'il est dans la validation totale de son programme, il se trompe", a affirmé Jérôme Guedj sur LCI.

POUVOIR D'ACHAT


Jérome Guedj, invité d'Elizabeth Martichoux, craint qu'un compromis ne soit pas possible avec la majorité présidentielle. Si l'avant-projet a été transmis au Conseil d'Etat, le député PS de l'Essonne aurait aimé que les discussions et les travaux sur ce projet commencent avec les députés dès cette semaine. 


"S'ils veulent une logique de compromis, ils doivent construire et tenir compte des sensibilités des uns et des autres", avance Jérôme Guedj, tout en assurant : "nous ne voterons pas contre les mesures qui permettent une augmentation du pouvoir d'achat". Le député soutient un SMIC à 1500 euros, une revalorisation des salaires dans l'ensemble des branches. "Les gens ne veulent pas de prime, ils veulent des salaires", insiste le député. Il soutient également l'ouverture du RSA aux jeunes de 18 à 25 ans.

JÉRÔME GUEDJ INVITE DE LCI


Le député PS est l'invité d'Elizabeth Martichoux à partir de 8h30.

Bonjour à toutes et tous, et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'actualité politique. Suivez avec nous l'actualité de ce jeudi 30 juin.

La nouvelle Assemblée nationale a continué mercredi de s'organiser dans la douleur, avec la distribution très disputée par les oppositions de quelques postes-clés. Ce jeudi, doit avoir lieu l'élection du puissant président de la commission des Finances. Un décret paru mercredi au Journal officiel a annoncé la convocation du Parlement en session extraordinaire à partir du 5 juillet et listé les textes au menu, dont le pouvoir d'achat et la sécurité sanitaire.

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La rédaction de TF1info

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