EN DIRECT - Damien Abad écarté : "Les conditions de sérénité n'étaient plus présentes", estime Olivier Véran

Publié le 4 juillet 2022 à 7h30, mis à jour le 4 juillet 2022 à 21h33

Le nouveau porte-parole du gouvernement a fait valoir que "les conditions de sérénité n'étaient plus présentes" pour un maintien de Damien Abad au ministère des Solidarités.
"Cela aurait été une exposition aux foudres du Parlement", a-t-il estimé.
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JORDAN BARDELLA SUR LCI


Quid de la loi sur le pouvoir d'achat ? "S'il y a des urgences à voter, les distributions de fond pour les plus précaires, oui, nous les voterons. Nous prendrons nos responsabilités, mais cela ne va pas nous empêcher de porter des critiques. Car c'est logique de distribution de chèques n'est pas la bonne : elle ne touche qu'une petite partie des Français", appuie Jordan Bardella.


"Nous voulons la baisse de la TVA de 20 % à 5,5 % sur le carburant, l'essence, l'électricité, le gaz, le fioul et l'augmentation de 10 % les salaires", énumère le président du RN.

JORDAN BARDELLA SUR LCI


Pour Jordan Bardella, Emmanuel Macron, en annonçant son nouveau gouvernement, a changé "un mouvement de technocrates que personne ne connaît par d'autres technocrates inconnus des Français". Quant au choix d'Elisabeth Borne de ne pas se soumettre au vote de confiance ? "C'est marcher sur la démocratie. A chaque fois qu'Emmanuel Macron perd, il accélère dans le cap qu'il conduit. Mais c'est à lui de nous dire sur quel point il est prêt à aller pour éviter ce blocage. Ce n'est pas aux oppositions de se mettre d'accord entre elles", répond-il, assurant que son groupe aurait voté contre la confiance.

JORDAN BARDELLA SUR LCI


"A chaque fois qu'un mouvement politique est saisi d'une affaire de violences sexuelles, on entend les responsables politiques de gauche et d'extrême gauche hurler à la démission, avant même tout enquête. Mais lorsque ça concerne leur propre camp, ils appellent à ne pas instrumentaliser le mouvement "Me too". C'est une contradiction assez intéressante", ironise Jordan Bardella sur LCI, qui n'appelle toutefois pas à la démission d'Eric Coquerel. "Je ne suis pas juge. Il y a une présomption d'innocence", appuie-t-il.

ADRIEN QUATENNENS SUR LCI


Nommé à la tête de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Eric Coquerel doit-il démissionner après la plainte d'"harcèlement sexuel" déposée contre lui ? "Dresser un signe égal entre les faits contre Damien Abad et ceux contre Eric Coquerel, cela n'est pas aider la cause", plante Adrien Quatennens. "Ce n'est pas comparable. Le premier a drogué et violé. L'autre, Eric Coquerel fait l'objet d'une plainte d'une personne qui dit avoir subi, ce qu'on pourrait qualifier de drague insistante il y a huit ans."

ADRIEN QUATENNENS SUR LCI


Fière de son tout nouveau gouvernement, Elisabeth Borne ne demandera pas le vote de confiance à l'Assemblée Nationale, mercredi. "C'est le signe d'un gouvernement qui s'assoit sur le résultat des urnes. Même si j'ai entendu Elisabeth Borne, il lui reste 24 heures pour y réfléchir, réagit Adrien Quatennens sur LCI. Si elle ne le demande pas, les oppositions sont en état de déposer une motion de censure" sur la feuille de route du gouvernement.

ADRIEN QUATENNENS SUR LCI


Nouveau gouvernement, nouveau départ ? "Emmanuel Macron nous avait dit qu'il voulait se préparer à une grande coalition et ce qu'on voit à l'arrivée, c'est un gouvernement très resserré. Il n'y aucun élargissement en réalité", réagit sur LCI Adrien Quatennens (LFI), qui pointe "quelques étrangetés" dont la nomination de Christophe Béchu à la transition écologique. "Il se retrouve à l'écologie sans qu'on ait vu que cet homme ait pris dans le passé quelques mots vers une bifurcation écologique", plante le député.

AFFAIRE ABAD


Interrogé sur le départ de Damien Abad du ministère des Solidarités en raison des accusations à son encontre, Olivier Véran a estimé que "les conditions de sérénité n'étaient plus présentes". "Cela aurait été une exposition aux foudres du Parlement", a fait valoir le porte-parole du gouvernement.

'UNE LOGIQUE DE COMPROMIS'


À l'issue du premier Conseil des ministres du gouvernement Borne II, son nouveau porte-parole, Olivier Véran, a défendu "une logique de compromis" quant à la manière de gouverner. "L'objectif, c'est d'être capable d'avancer avec suffisamment de parlementaires", a-t-il souligné. 

PAS DE VOTE DE CONFIANCE MERCREDI 


Le gouvernement ne se soumettra pas à un vote de confiance mercredi prochain, lors du discours de politique générale d'Elisabeth Borne. Ce vote - par lequel les députés décident d'accorder ou non leur confiance au gouvernement - était peu probable, faute de majorité à l'Assemblée, d'autant que les suppléants des députés appelés au gouvernement ne pourront pas siéger dans l'hémicycle avant un mois, privant ainsi la majorité de leurs votes.

MACRON S'ADRESSE AUX MINISTRES


En conseil des ministres, Emmanuel Macron s'adresse aux membres du nouveau gouvernement. "Notre pays a besoin de réformes, de transformation, d'esprit de responsabilité pour bâtir des compromis exigeants", déclare le chef de l'État. "Vous devrez tenir", lance-t-il aux ministres, citant "le défi écologique" et "les grandes transitions démographiques". 


Emmanuel Macron prend en outre acte "de l'absence de volonté des partis de gouvernement de participer à un accord de gouvernement", confirmant que la majorité devrait trouver des accords projet par projet. 

PASSATION AU MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE


Christophe Béchu prend la suite d'Amélie de Montchalin, battue aux législatives, au ministère de la Transition écologique.

PASSATION AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ


Brigitte Bourguignon, battue aux législatives, quitte son ministère. "C'est ma première, elle est rude", accuse Brigitte Bourguignon à propos de sa défaite, visiblement émue, assurant faire de son prochain engagement la lutte contre le Rassemblement national.


En retour, François Braun, médecin urgentiste, s'est adressé à Brigitte Bourguignon, s'engageant "à suivre ce chemin que vous avez tracé". "L'hôpital public n'est pas bien et tout notre système de santé est à bout de souffle", observe François Braun, s'engageant, "au plus près des territoires", pour agir et s'organiser localement. Il annonce que les corps intermédiaires seront convoqués la semaine prochaine pour mettre en œuvre ce plan. "Urgentiste je suis, urgentiste je reste, avec dans mon ADN, une volonté d'agir rapidement pour régler les problèmes", a déclaré le médecin, qui devient donc ministre de la Santé.

SECRÉTAIRE D'ÉTAT CHARGÉ DE LA MER


Hervé Berville, 32 ans, a été nommé secrétaire d'État chargé de la Mer. Économiste né au Rwanda, le parlementaire avait rejoint Emmanuel Macron dès 2015 avant d'être élu à l'Assemblée nationale en 2017 et de devenir porte-parole des députés LaREM au début de la précédente législature.

SONIA BACKES 


Le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne a été annoncé. Parmi les nouveaux entrants, la présidente de la Province sud de Nouvelle-Calédonie, Sonia Backès. Elle devient secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté auprès du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer.

OLIVIER BECHT 


Le député Renaissance du Haut-Rhin fait son entrée au gouvernement. Pro-européen et libéral, ce magistrat administratif veut "faire réussir" la France sur le plan du commerce international. Olivier Becht a côtoyé Emmanuel Macron sur les bancs de l'ENA.

REACTIONS DE L'OPPOSITION 


L'exécutif a dévoilé lundi la composition du nouveau gouvernement, fort de 41 ministres et secrétaires d'État. Ces annonces n'ont pas convaincu les têtes d'affiche de l'opposition qui fustigent un "nouveau jeu de chaises musicales au gouvernement".

PATRICIA MIRALLES 


Patricia Mirallès entre dans le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne. Elle est nommée secrétaire d'État aux Anciens combattants et à la Mémoire. Cette députée de l'Hérault est issue d'une famille de rapatriés d'Algérie.

LES RELATIONS AU PARLEMENT, LE "CŒUR DU RÉACTEUR DE CE QUINQUENNAT"


Olivier Véran, lors de la passation au ministère des relations au Parlement, a défini ce ministère comme le "cœur du réacteur de ce quinquennat". S'adressant à son successeur, Franck Riester, il l'a invité à discuter avec les parlementaires et à "corriger le tir à gauche comme à droite". Franck Riester, passé auparavant par la Culture puis au Quai d'Orsay, a remercié le Président pour sa nomination. "Je suis heureux d'être dans ce ministère, mais conscient de la responsabilité qui est la mienne", a indiqué le nouveau ministre.

DAMIEN ABAD DÉNONCE DES "CALOMNIES IGNOBLES"


"Je quitte ce ministère avec beaucoup de regret", annonce Damien Abad, remerciant son équipe "déjà au travail". "On ne nous aura pas laissé le temps, mais jusqu'au bout, j'aurai assumé ma fonction de ministre avec pas moins de six déplacements", a-t-il mis en avant. Le député a annoncé qu'il continuerait son action dans sa circonscription et au sein de l'Assemblée nationale. 


Il remercie par ailleurs le Président de la République avec lequel il a assuré avoir échangé hier, accusant des "calomnies ignobles, orchestrées dans un calendrier bien choisi". "Je me défendrais sans relâche jusqu'à ce que la justice confirme mon innocence", a-t-il encore ajouté, sous le coup d'une enquête pour tentative de viol. "Je me battrai aussi contre ce mouvement funeste qui relègue la présomption d'innocence au rang de vieillerie sans importance et qui fait de la calomnie, une redoutable arme politique entre les mains d'esprits malveillants", a encore dénoncé le désormais ministre déchu, qui assure se mettre en retrait pour ne pas entacher l'action du gouvernement et poursuivre sa défense.

PASSATION ENTRE OLIVIA GRÉGOIRE ET OLIVIER VÉRAN


"Je change de rive mais je reste dans les parages", annonce Olivia Grégoire en laissant le porte-parolat du gouvernement à Olivier Véran, saluant au passage le "parler franc" du nouveau porte-parole et reconnaissant malgré tout une certaine "frustration" de changer de poste deux mois et demi après avoir été nommée. 


"Les Français aiment la politique mais ils aiment beaucoup moins quand nous en faisons", déclare par ailleurs Olivier Véran, en prenant la parole à son tour, s'engageant à travailler sur la confiance des Français vis-à-vis de la politique. "J'ai à cœur de parler vrai, de parler juste". "Je serai résolument ce relai d'une information fiable, accessible, au service de la démocratie et de notre pays", promet Olivier Véran en prenant ses fonctions.

LA RÉACTION DE ROLAND LESCURE


Le député élu par les Français de l'étranger en Amérique du Nord se dit "honoré" d'entrer au gouvernement. Il sera chargé de l'Industrie auprès du ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

DANIEL FASQUELLE, MAIRE LR DU TOUQUET RÉAGIT


Le maire LR regrette qu'Emmanuel Macron ne soit pas parvenu à proposer un gouvernement permettant d'élargir sa base face à sa majorité relative à l'Assemblée nationale.

Remaniement : les premières réactionsSource : TF1 Info

AGNÈS PANNIER-RUNACHER RÉAGIT À SON MAINTIEN

RÉACTION DE GERALD DARMANIN

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ANNONCÉ

RÉACTIONS CONTRE LE NOUVEAU GOUVERNEMENT


Les réactions de l'opposition se multiplient alors que le nouveau gouvernement n'a pas encore été officialisé par l'exécutif.

CHARGÉE DE LA CITOYENNETÉ


Selon des informations de LCI, Sonia Backès rejoint le ministre de l'Intérieur et sera chargée de la Citoyenneté. La Présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie est syndicaliste et vient des Républicains. Elle avait cependant rallié Emmanuel Macron avant sa réélection.

PASSATION DE POUVOIR


Amélie de Montchalin, battue aux législatives, effectuera la passation de pouvoir à Christophe Béchu nommé à sa place à la tête du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, entre 14 h et 15 h, cette après-midi. Un conseil des ministres est par ailleurs prévu à 16 h. 

REMANIEMENT


Le ministre des Solidarités Damien Abad, sous le coup d'une enquête par le parquet de Paris pour tentative de viol, ne sera pas au gouvernement, selon des informations de LCI. Il devra donc quitter son ministère.

Ludovic MARIN / AFP

MINISTRE CHARGÉ DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

MINISTRE DÉLÉGUÉE AUX AFFAIRES EUROPÉENNES


Laurence Boone, économiste et conseillère sous François Hollande, devient ministre déléguée aux Affaires européennes. Elle prend la suite de Clément Beaune, qui devient ministre des Transports.

LE SUCCESSEUR D'AMÉLIE DE MONTCHALIN 


Selon des informations de LCI, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires va être occupé par Christophe Béchu, ancien juppéiste et proche d'Edouard Philippe. Il était jusque-là ministre délégué chargé des collectivités territoriales. Il remplace Amélie de Montchalin, en partance, car battue lors des législatives.

JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

ANNONCE DU GOUVERNEMENT


Le nouveau gouvernement devrait être annoncé dans la matinée via un communiqué. Un conseil des Ministres sera par la suite organisé en fin de journée, à 16 heures.

UN PORTE-FEUILLE ÉLARGI


Gérald Darmanin, jusque-là ministre de l'Intérieur, restera à la tête de Beauvau dans ce nouveau gouvernement, qui devrait être annoncé dans la matinée. Selon les informations de LCI cependant, Gérald Darmanin devrait élargir ses responsabilités puisqu'il sera également responsable des Outre-mer. Ce ministère était occupé par Yaël Braun-Pivet, qui l'a quittée pour devenir présidente de l'Assemblée nationale.

Gerald Darmanin a taclé Gims à propos de sa demande pour obtenir la nationalité française.
Gerald Darmanin a taclé Gims à propos de sa demande pour obtenir la nationalité française. - AFP

URGENCES


"Le plus urgent, c'est que pour les 25 millions de salariés, il y ait des hausses de salaires. Le plus urgent, c'est que pour les x millions de retraités, il y ait des hausses de pensions. Et pour tous les Français, le blocage des prix", martèle Fabien Roussel sur LCI. "S'il n'y a rien de cela, et s'il y a encore des petits chèques, un petit coup de 100€ ici, un petit 2% par là, ce sont des miettes. Ca n'avancera pas. Le pays va aller droit dans le mur", ajoute le député du Nord. 

REMANIEMENT


De nouveaux noms sont annoncés pour former le prochain gouvernement. 


Franck Riester, ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l'attractivité de France, remplace Olivier Véran, et sera chargé des relations avec le Parlement.


Gérald Darmanin reste au ministère de l'Intérieur.


Sarah El Hairy revient au gouvernement, et sera chargée de la Jeunesse.


Geneviève Darrieussecq fait également son retour et sera chargée des Solidarités et de l'Autonomie, jusque-là occupée par Damien Abad, ministre sur la sellette depuis qu'une enquête a été ouverte pour tentative de viol.


Olivier Klein, maire PS de Clichy-sous-Bois, entre aussi au gouvernement et sera chargé du Logement.


François Braun, médecin urgentiste, prend la place de Brigitte Bourguignon et devient ministre de la Santé.


Jean-Noël Barrot du Modem, devrait enfin devenir ministre délégué rattaché à Bercy.

DISCOURS DE POLITIQUE DE GÉNÉRALE 


"Bien sûr, c'est plus que d'usage", a souligné Fabien Roussel au sujet d'un potentiel vote de confiance après le discours de politique générale d'Élisabeth Borne devant l'Assemblée nationale. "Je crois que, sous la cinquième République, il n'y a qu'une seule fois où un Premier ministre n'a pas soumis son discours (de politique générale) à un vote de confiance", affirme le député communiste du Nord. "C'est une séquence électorale nouvelle, des élections législatives. Les Français ont exprimé quelque chose de très fort. On attend une nouvelle politique", ajoute-t-il. 

PROJET DE LOI SUR LE POUVOIR D'ACHAT 


Interrogé sur le projet de loi "Pouvoir d'achat" sur lequel planche le gouvernement, Fabien Roussel s'est montré sceptique. "Nous en avons déjà aujourd'hui quelques éléments. Il n'y a rien pour les salaires et les retraites", fustige-t-il. "Il faut arrêter de couper les cheveux en quatre. Il faut tout de suite prendre des décisions d'augmentation du Smic", réclame le député communiste du Nord. 

MINISTRE DES TRANSPORTS


Clément Beaune, qui a sauvé sa place au gouvernement en remportant aux législatives sa circonscription parisienne, était jusque-là ministre délégué chargé des Affaires européennes. Il deviendra finalement ministre des Transports dans ce nouveau gouvernement.

Clément Beaune a été nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes en remplacement d'Amélie de Montchalin.
Clément Beaune a été nommé secrétaire d'Etat aux Affaires européennes en remplacement d'Amélie de Montchalin. - LUDOVIC MARIN / AFP

ROUSSEL SUR LCI


Invité de LCI ce lundi, Fabien Roussel a confirmé qu'il ne ferait pas partie du nouveau gouvernement. "Il n'y a pas de surprise", souligne le secrétaire général du PCF. 


Interrogé sur les premiers noms du nouveau gouvernement, le député du Nord a "le sentiment que l'on prend les mêmes et que l'on recommence". "Ce n'est pas avec des petites taches de couleur que l'on met au gouvernement comme sur un tableau que l'on donne des signes d'ouverture", fustige-t-il. "C'est en prenant des mesures et en réorientant profondément sa politique que l'on répond aux demandes des Français", ajoute-t-il. 

MINISTRE EN CHARGE DES TERRITOIRES


La maire de Beauvais, Caroline Cayeux, devrait entrer au gouvernement. Elle deviendrait ministre en charge des Territoires, domaine jusque-là réservé à la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin, en partance puisque battue lors des législatives.

VOTE DE CONFIANCE 


Selon Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, la Première ministre ne peut pas demander la confiance aux députés, puisqu'elle n'a pas la majorité. "Ce serait suicidaire", a-t-il jugé. Il attend cependant qu'elle présente "la feuille de route" du gouvernement lors de sa Déclaration de politique général, prévu mercredi.


Par ailleurs, il a jugé sur France 2 improbable une entrée de ministres LR dans le nouveau gouvernement, soulignant que le Président n'avait pas rendu "un service au pays" avec l'"effacement de la droite" qu'il avait mené dans son entreprise de rassemblement.

PORTE-PAROLAT


Olivier Véran prend la place d'Olivia Grégoire comme porte-parole du gouvernement. Celui-ci quitte donc son poste de ministre délégué aux relations avec le Parlement pour remplacer sa collègue, qui part, elle, pour Bercy, s'occuper des PME, du commerce, de l'artisanat et du tourisme.

BERCY


Bruno Le Maire, actuel ministre de l'Économie, confirme qu'il restera à ce poste dans le prochain gouvernement. Interrogé sur France inter, il assure que "ce n'est pas un scoop" de dire qu'il sera toujours à la tête de Bercy ce soir. Par ailleurs, il a annoncé que le PGE sera prolongé jusqu'à la fin de l'année.

REMANIEMENT


Olivia Grégoire, qui quitte le porte-parolat du gouvernement pour occuper un poste de ministre déléguée à Bercy, sera également en charge du Touriste, domaine réservé auparavant au ministre des Transports lors du précédent quinquennat.

YANNICK JADOT NE SERA PAS DANS LE PROCHAIN GOUVERNEMENT


Yannick Jadot a refusé ce matin toute entrée dans le prochain gouvernement, déclarant "les débauchages ne servent à rien". L'eurodéputé et candidat à la présidentielle d'Europe-Écologie-Les Verts a jugé la "situation politique totalement inédite" mais a récusé sur RTL sa volonté de faire alliance avec l'actuel exécutif en occupant un poste au gouvernement.

OLIVIA GRÉGOIRE QUITTE LE PORTE-PAROLAT


Celle qui était jusque-là porte-parole du gouvernement ne devrait plus occuper ce poste. Avec le remaniement, Olivia Grégoire devrait rejoindre Bercy et devenir ministre déléguée, chargée du commerce, des PME et de l'artisanat, selon des informations de LCI. 

Olivia Grégoire
Olivia Grégoire - LCI

BONJOUR


Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique. Vous retrouverez ici toutes les informations concernant notamment le prochain remaniement, prévu "dans les prochaines heures", selon la nouvelle présidente du groupe LREM à l'Assemblée nationale, Aurore Bergé.

"Un remaniement dans les prochaines heures". C'est ce que la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Aurore Bergé, a annoncé dimanche midi sur notre antenne, alors qu'elle était invitée au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. En effet, après avoir mené des consultations avec les chefs de file des forces politiques, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne s'apprêtent à remanier le gouvernement. 

Un exercice d'équilibriste qui doit tenir compte des nouveaux rapports de force à l'Assemblée nationale, où Elisabeth Borne présentera son projet mercredi 6 juillet.

Retrouvez les dernières infos dans le fil ci-dessus. 


La rédaction de TF1info

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