EN DIRECT - Les Français un peu moins mécontents du nouveau gouvernement Borne, selon un sondage

Publié le 8 juillet 2022 à 7h30, mis à jour le 8 juillet 2022 à 17h02

La secrétaire d’État chargée de l’économie sociale et solidaire et de la vie associative est l'invitée d'Elisabeth Martichoux ce vendredi à 8h30 sur LCI.
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ALLOCATIONS AUX ADULTES HANDICAPES : PRADIE (LR) REPROCHE LE "FLOU" DU GOUVERNEMENT 


Le secrétaire général des Républicains, Aurélien Pradié, reproche ce vendredi, dans un entretien au Parisien, à Elisabeth Borne son manque de clarté sur la possible individualisation de l’allocation aux adultes handicapés. Le gouvernement et la majorité ont rejeté plusieurs fois la mesure l’an dernier, mais Emmanuel Macron avait promis en avril de "bouger" sur le sujet.

ZEMMMOUR 


L'homme qui avait écrasé un œuf sur la tête d'Eric Zemmour durant la campagne présidentielle a été condamné par la justice ce vendredi.

Il écope de 500 euros d'amende, avec sursis.

CONDAMNE POUR AVOIR AGRESSE E. ZEMMOUR


Le septuagénaire qui avait écrasé un oeuf sur la tête du candidat d'extrême droite Eric Zemmour, en mars durant la campagne pour l'élection présidentielle, a été condamné à une amende de 500 euros avec sursis par le tribunal de Montauban.


Le 12 mars, alors qu'Eric Zemmour était en déplacement à Moissac (Tarn-et-Garonne), un agriculteur à la retraite de 71 ans avait écrasé un oeuf sur la tête du polémiste, avant d'être maîtrisé par le service de sécurité puis emmené par les gendarmes.

LOI SUR LE POUVOIR D'ACHAT : PAS DE BLOCAGE DE LFI ? 


Interrogée sur le plateau des "Grandes gueules", la députée insoumise Clémentine Autain "n'exclut pas qu'il y ait certaines mesures qu'au final on vote !". 

SCHIAPPA 


Invitée politique sur LCI vendredi 8 juillet, Marlène Schiappa est revenue sur les accusations sexuelles à l'encontre de Taha Bouhafs, Eric Coquerel et Damien Abad. Selon la secrétaire d'État chargée de la vie associative et solidaire, dans ces trois cas, "c'est à la justice de se prononcer". En cas d'agression sexuelle, le "rôle des partis politiques est d'accompagner les personnes vers la plainte", rappelle-t-elle.

POUVOIR D'ACHAT : OLIVIER VÉRAN DÉFEND "L'ESPRIT DU TEXTE"


Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a fixé vendredi des limites aux amendements de l'opposition au projet de loi sur le pouvoir d'achat, soulignant qu'ils ne devront pas "percuter l'esprit du texte" en en faisant "trop" ou "pas assez" pour les Français.


"Bien sûr, il y a de la place" pour ces amendements, et "je suis convaincu qu('ils) seront adoptés", a-t-il fait valoir sur Europe 1, à dix jours du début de l'examen du projet de loi à l'Assemblée nationale le 18 juillet.


Mais "ce qu'il ne faut pas, c'est percuter l'esprit du texte", a souligné M. Véran: "Ni trop, ni pas assez". Il ne faut en faire "ni trop", par exemple comme le groupe LR qui propose de baisser le prix du litre d'essence à 1,50 euro, ce qui coûterait "50 milliards par an", a dénoncé Olivier Véran, "ni pas assez" par exemple en réduisant "la protection pour les Français".

J.-L. MÉLENCHON COMMENTE LE COMITÉ CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES


Le résultat des procédures du comité contre les violences sexuelles et sexistes (CVSS) de LFI n'est "pas encore satisfaisant" et "il faut réfléchir" à les améliorer, estime vendredi Jean-Luc Mélenchon, citant le cas de Taha Bouhafs.


Objet d'un signalement auprès du comité de LFI pour des violences sexuelles supposées, Taha Bouhafs avait vu son investiture aux législatives de juin retirée par LFI. Il est sorti de son silence mardi pour reprocher au parti de ne pas lui avoir permis de se défendre face aux accusations. Ses avocats ont dénoncé jeudi une procédure "hors du droit" menée par le CVSS de LFI.


Le parti s'est défendu en expliquant ne pas pouvoir lui transmettre "les informations envoyées à la cellule", ni organiser une confrontation, au nom de "la volonté d'anonymat des plaignantes", tout en soulignant que Taha Bouhafs "pourra être entendu" par ses instances.


"La situation actuelle n'est pas satisfaisante. On ne peut se laver les mains d’aucun aspect du résultat humain que ça donne", souligne le leader de LFI dans un entretien à Libération. "Le système lui-même est à la recherche de son point d’équilibre. Décider de croire la parole des femmes est un choix arbitraire mais nous l’assumons. Mais ça ne peut suffire", ajoute-t-il.

"IL N'Y A JAMAIS EU DE PURGE AU PS", ASSURE OLIVIER FAURE 


L'idée d'exclure l'ancien président de la République François Hollande du PS parce qu'il a soutenu des dissidents aux élections législatives "n'a jamais été envisagée", a assuré vendredi le premier secrétaire du parti Olivier Faure sur France 2.


Interrogé sur la procédure d'exclusion lancée par le PS à l'encontre de 79 dissidents (57 candidats, 22 suppléants), Olivier Faure a assuré qu'il ne s'agissait "pas d'une purge", comme certains opposants l'ont dit. "Il n'y a jamais eu de purge, mais la volonté de faire respecter des règles et de faire en sorte que nous honorions notre parole", a-t-il ajouté.


"Il y a des gens qui ont été candidats contre des candidats soutenus ou présentés par le PS (dans le cadre de l'alliance de gauche Nupes, NDLR). Nos statuts disent clairement qu'on ne peut pas être candidat contre nos candidats", a expliqué le premier secrétaire.

PORT DU MASQUE


Face à un reflux épidémique, le ministre a incité les Français à porter le masque dans les endroits de forte promiscuité. Une recommandation valant notamment pour les transports en commun, à l'heure de départs en vacances. Il a confirmé toutefois que la mesure ne serait pas imposée pour le moment.

BRAUN CONVOQUE LES MEDECINS, LIBERAUX ET HOSPITALIERS 


Le nouveau ministre de la Santé, Olivier Braun, a annoncé sur France Inter qu'il comptait réunir dès la semaine prochaine, tous les médecins, libéraux et hospitaliers. 

SONDAGE 


Un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio révèle que plus d'un Français sur deux n'est pas satisfait du deuxième gouvernement d'Elisabeth Borne, formé lundi, mais celui-ci convainc plus que le précédent. Les Français sont 54% à se dire mécontents, contre 58% lors des précédentes nominations.

INFLATION : MISE EN GARDE DE MOSCOVICI 


"Je comprends qu'il y ait des mesures prises pour le pouvoir d'achat", explique, sur France Inter, le président de la Cour des comptes. Mais Pierre Moscovici ajoute un "bémol" à cette politique : "pendant la crise Covid on a consenti au quoi qu'il en coûte, et c'était normal : on menaçait nos vies et c'est l'économie mondiale qui était effondrée. L'inflation, c'est autre chose, qu'il faut combattre pour l'essentiel par des mesures monétaires. Il faut cibler les plus pauvres car l'inflation est pour eux un impôt", rappelle-t-il. 

AFFAIRE BOUHAFS, COQUEREL, ABAD


L'affaire Bouhafs, accusé de viol en interne de LFI et objet d'une enquête interne au sujet de laquelle il dénonce le fait de ne pas pouvoir se défendre faute de communication, "ouvre la question de l'organisation au sein des partis politiques pour lutter et prévenir des agressions sexuelles", selon Marlène Schiappa. 


"Dans le cas de Taha Bouhafs, c'est à la justice de se prononcer. C'est une situation tellement complexe, à la fois d'entendre les femmes et de respecter la présomption d'innocence", explique-t-elle. "Le rôle des cellules de partis politiques et d'accompagner les personnes vers la plainte".


Une vision qui s'applique, selon la secrétaire d'État, aux affaires Coquerel et Abad. 

RESPONSABILITE DES ENTREPRISES 


Interrogée sur le texte sur le pouvoir d'achat : "notre philosophie est de lancer un appel à la responsabilité de nos entreprises", comme lors du Covid, "quand on demandait aux grandes entreprises de payer leurs fournisseurs pour que les petites restent en vie" explique Schiappa. "Bien évidemment, les comptes seront faits sur ce sujet", assure-t-elle. 

MACRON VEUT DES DEPUTES PLUS PRESENTS


"Le président a entendu ce que voulaient dire les Français dans cette élection en deux temps, à savoir on garde notre président et dans un second temps on donne nos voix à des députés de l'opposition". Ce que souhaite le président de la République est davantage de "présence, d'écoute" des députés sur le terrain -et pas seulement dans l'hémicycle - explique la secrétaire d'Etat au sujet  de la demande de Macron d'être "en campagne permanente" aux députés de la majorité. 

AUGMENTATION DU SMIC DANS L'ESS


L'Etat permettra-t-il aux entreprises de l'ESS d'amortir le surcoût de la hausse du SMIC ? "On va en discuter", assure M. Schiappa. "Je viens les écouter et voir ce que l'on peut faire pour eux. On va chercher des solutions. d'autant que c'est un secteur attractif pour les jeunes. C'est l'ESS qui peut leur ouvrir des portes". 

VIE ASSOCIATIVE


"Dans le secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS) il y a un gros sujet sur la démocratie interne, comme les SCOP, où les salariés prennent part à la décision et à la conduite de l'entreprise" estime Schiappa. "Donc les écarts de salaires y sont réduits. Dans le secteurs associatif, il y a plus de femmes, notamment chez les bénévoles. Simplifier la vie des bénévoles et reconnaître leur engagement est fondamentale". 

MARLENE SCHIAPPA, LE RETOUR ? 


La secrétaire d'Etat chargée de la vie associative et solidaire est l'invitée d'Elizabeth Martichoux ce matin dur LCI. 


Interrogée sur les raisons de son retour au gouvernement, elle explique qu'elle a abandonné ses nouveaux projets, à savoir un projet d'économie à l'ONU à New-York, pour rejoindre le gouvernement, "car on est dans un contexte de féminisation historique du pouvoir. Ensuite on est dans un contexte politique extrêmement difficile. Et enfin, le portefeuille ministériel qui m'a été proposé est dans mon champ de compétences", détaille-t-elle. 


"Mon ministère rassemble tous ceux qui considèrent que le profit n'est pas une fin en soit. Tous ceux qui considère que l'économie ca peut aussi être une économie sociale et solidaire", ajoute-t-elle.

"NOUS SOMMES LA", FACE A L'INFLATION ASSURE VERAN 


"Beaucoup de mesures sont là" explique Olivier Véran sur Europe 1. Le porte parole du gouvernement détaille que le texte proposé par l'exécutif contre l'inflation est "un bouquet qui fait en sorte que partout où vous regardez et où les prix augmentent, vous ne serez pas dans l'impossibilité de boucler vos factures. Cela concerne 30 millions de citoyens. On intervient là où c'est le plus efficace, le plus utile", abonde-t-il. 

"IL FAUT AUGMENTER LE SMIC" DEMANDE OLIVIER FAURE


Interrogé sur le pouvoir d'achat, le premier secrétaire du PS estime sur France 2 ce matin que le texte proposé hier par le gouvernement ne permet "pas un gain de pouvoir d'achat". Au contraire, selon l'élu, il "permet de limiter la perte de pouvoir d'achat. Le compte n'y est pas", estime-t-il. "On ne peut pas faire un chèque de 100 ou 200 euros chaque année, il faut que le travail paie, il faut augmenter le Smic".

SOBRIETE ENERGETIQUE 


Invité sur RTL,  Agnès Pannier Runacher, la ministre de la Transition écologique appelle les entreprise à la sobriété énergétique. Elle leur demande de réduire leur consommation d'énergie. "En pilotant le chauffage, en réduisant la climatisation (...) si vous baissez d'un degré le chauffage, c'est une économie immédiate de 7% de notre énergie sur une année" assure-t-elle. 

UN PEU MOINS MÉCONTENT


Les Français sont mécontents de la composition du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne, nommé lundi, mais un peu moins qu'à l'égard de la précédente équipe gouvernementale, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio publié vendredi. 


Ils sont à 54% à se dire mécontents de la composition du nouveau gouvernement nommé le 4 juillet, alors qu'ils étaient 58% à exprimer le même sentiment à propos du premier gouvernement Borne nommé le 20 mai, selon cette enquête. 


A l'inverse, ils sont 46% à se dire satisfaits de la composition du gouvernement Borne II, contre 42% fin mai. Les plus mécontents sont les sympathisants de l'extrême droite (87% des proches de Reconquête! et 83% du RN), devant ceux de la France insoumise (69%). Les sympathisants d'EELV sont eux satisfaits à 51% et les Républicains à 56%, tandis que ceux de la République en marche plébiscitent le nouveau gouvernement à 92%. 

BONJOUR À TOUS


Bienvenue dans ce live du vendredi 8 juillet, consacré à l'actualité politique en France.

Pressé par la forte inflation, le gouvernement a complété jeudi son "arsenal de mesures" destinées à protéger le pouvoir d'achat des Français.  Après déjà plus de 25 milliards d'euros mis sur la table depuis l'automne 2021, pour atténuer en particulier la hausse des prix de l'énergie, le gouvernement a présenté dans deux textes (un projet de budget rectificatif et une loi pouvoir d'achat) une nouvelle salve d'aides, chiffrée à "une vingtaine de milliards d'euros" selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

De son côté, Emmanuel Macron a tenté de mobiliser jeudi soir les troupes du camp présidentiel à l'Assemblée, les invitant à être "en campagne permanente" pour "élargir" la majorité et à rester "unis et groupés". Il recevait quelque 200 parlementaires à l'Elysée, au côté de la Première ministre Elisabeth Borne et de plusieurs ministres dont Marc Fesneau (Agriculture) et Eric Dupond-Moretti (Justice).

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La rédaction de TF1info

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