EN DIRECT - Accusations contre Damien Abad : pas d'enquête ouverte "en l'état", indique le parquet de Paris

La rédaction de TF1info
Publié le 25 mai 2022 à 7h30, mis à jour le 25 mai 2022 à 22h14

Le parquet de Paris annonce qu'il ne donne pas suite au signalement effectué par l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles contre Damien Abad, "faute d'élément permettant d'identifier la victime des faits dénoncés".
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Ce live est à présent terminé. 

LA NUPES PRÉSENTE SON PLAN "ROBIN DES BOIS"


Augmentation du Smic et des retraites, revalorisation des salaires, blocage des prix des produits de première nécessité, encadrement des loyers : la Nouvelle alliance de la gauche a présenté ce mercredi son plan d'urgence pour le pouvoir d'achat, "une opération Robin des bois légale". 


Face à "une explosion des prix de tout ce qui est important dans la vie de tous les jours", "le gouvernement n'a aucune idée sur la manière de faire face à la situation", a dénoncé le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, lors d'une conférence de presse avec plusieurs représentants de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), créée pour les législatives des 12 et 19 juin.  


"L'idée centrale, c'est de faire payer l'inflation aux profits plutôt qu'aux salaires, et d'éviter la contamination de l'inflation d'un secteur à l'autre", notamment en "bloquant les prix", a expliqué le tribun Insoumis. 

ACCUSATIONS CONTRE ABAD : PAS D'ENQUÊTE OUVERTE


Le signalement effectué par l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles contre Damien Abad ne débouche pas, "en l'état", sur une enquête, indique le parquet de Paris au service police-justice de TF1 et LCI. 


"Le parquet de Paris ne donne pas de suite au courrier émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles dont il a été destinataire les 20 et 23 mai 2022 faute d’élément permettant d’identifier la victime des faits dénoncés et, dès lors, faute de possibilité de procéder à son audition circonstanciée", indique le parquet.


Le signalement faisait étant du témoignage de deux femmes affirmant avoir été victimes de viols de la part de l'actuel ministre.

CONTRE-PROPOSITIONS


Alors que l'exécutif a commencé les concertations auprès des différents partenaires sociaux pour décider des mesures de soutien des Français face à l'inflation, l'alliance de la gauche, la Nupes, annonce qu'elle présentera son "contre-projet" à 17h.

DIVISION DE LA GAUCHE DANS LA 15E CIRCONSCRIPTION DE PARIS


Le Parti socialiste continue de soutenir la candidate Lamia El Aaraje pour les législatives dans la 15e circonscription de Paris, aux dépens de Danielle Simonnet, candidate officielle de la Nupes. Celle-ci annonce donc retirer le logo du PS de son matériel officiel. "Je suis la candidate légitime", assurait de son côté Lamia El Aarage ce matin sur Sud Radio.

RENCONTRE SYNDICALE


Le patron de la CGT Philippe Martinez est reçu au ministère du Travail, pour parler notamment de la manière dont le gouvernement peut soutenir les travailleurs face à l'inflation. 


Olivier Dussopt doit ensuite recevoir Geoffroy Roux de Bézieu, président du MEDEF. De son côté, Philippe Martinez verra la Première ministre à Matignon à 17h. 

POUR A. CORBIÈRE, D. ABAD NE PEUT PAS FAIRE PARTIE DU GOUVERNEMENT "EN L'ÉTAT"


Soulignant que la parole des femmes n'a pas été pris en compte depuis des siècles, Alexis Corbière a assuré qu'il fallait par conséquent aujourd'hui être exemplaire. "On ne peut, en l'état, que dire à Monsieur Damien Abad qu'il ne peut pas faire partie du gouvernement", a défendu le député La France insoumise.


"Manifestement, le président de la République savait", accuse Alexis Corbière, citant également des articles de presse où des responsables LR reconnaissent avoir été au courant de ces rumeurs. "Il y a une légèreté alors que ce genre d'affaire, il faut le régler rapidement", affirme Alexis Corbière sur BFM-TV.

B. RETAILLEAU, "CIRCONSPECT" QUANT À LA NOMINATION DE D. ABAD AU GOUVERNEMENT


Le président du groupe LR au Sénat a expliqué qu'il aurait été très "circonspect" s'il avait été amené à nommer Damien Abad à un gouvernement. Ne commentant pas les accusations de viols, le sénateur de Vendée a simplement mis en avant le "deux poids deux mesures" appliqués par Emmanuel Macron, rappelant que François Bayrou comme Richard Ferrand avaient été débarqués d'un précédent gouvernement parce qu'ils avaient été mis en cause. 


"Si les faits sont avérés et la justice donne crédit aux témoignages, il ne pourra pas rester au gouvernement. Emmanuel Macron va s'accrocher à cette nomination car il est le seul ralliement auprès de LR", a estimé Bruno Retailleau. Celui-ci a par ailleurs espéré que les législatives seraient l'occasion pour la droite de "réexister" contre les "radicaux".

"ON A UN NOMBRE DE MINISTRES MIS EN CAUSE QUI EST INCROYABLE", DÉNONCE J. BAYOU


Le secrétaire national d'Europe-Écologie-Les Verts a dénoncé la nomination de Damien Abad au gouvernement alors même qu'il est accusé par deux femmes de faits de viol. Les deux plaintes d'une des deux victimes ont été classées sans suite. "On confond la présomption d'innocence et le fait de promouvoir des personnes mises en cause", a dénoncé Julien Bayou, s'étonnant du grand nombre de personnes mises en cause nommées au gouvernement, rappelant par ailleurs que le ministre de la Justice avait été mis en examen. 


Sur Public Sénat, Julien Bayou a également fait la promotion de la Nupes, l'alliance à gauche à laquelle participe EELV, proposant notamment une augmentation du pouvoir d'achat, avec une revalorisation des salaires et du SMIC. "On est plus prêt à gouverner que ce gouvernement. Nous avons un projet, pas lui. Je peux vous promettre qu'on mettra ce gouvernement sur pied beaucoup plus rapidement que le mois qu’a fini par prendre Emmanuel Macron", a défendu le représentant d'EELV. 

CONCERTATIONS


Depuis la nomination du nouveau gouvernement, les différents ministres prônent une nouvelle méthode, basée sur le dialogue et les concertations. Dans ce cadre, le patron de la CGT, Philippe Martinez rencontrera le ministre du Travail Olivier Dussopt puis la Première ministre Elisabeth Borne à 17 h.


Le responsable syndical s'est montré sceptique concernant la "nouvelle méthode" du gouvernement. "Quand on écoute, on concerte et on entend, on propose pas de repousser l’âge de la retraite à 65 ans puisque tous les syndicats sont contre", s'est positionné Philippe Martinez, rappelant que cela était suffisamment rare pour être souligné. 


Le représentant défend lui la retraite à 60 ans. "L’âge légal, ce n'est pas obliger les gens de partir à 60 ans, c’est [le] permettre", a-t-il rappelé. Il souhaite par ailleurs qu’une partie des études entre dans le calcul des retraites pour ne pas "faire des études et être pénalisé".

P. MARTINEZ DEMANDE LA SUSPENSION DE DAMIEN ABAD


Le patron de la CGT sur Franceinfo a demandé qu'une "présomption de sincérité" soit respectée au même plan que la "présomption d'innocence". "Pourquoi on croirait plus quelqu'un qui se défend ?", a souligné Philippe Martinez, qui souhaite ainsi qu'un équilibre soit établi et que la parole des femmes soit soutenue. Par conséquent, il demande la suspension de Damien Abad du gouvernement. 

POUVOIR D'ACHAT ET LUTTE CONTRE L'INFLATION


Le ministre de l'Attractivité et du Commerce extérieur, Franck Riester,  assure sur BFM Business que la lutte contre l'inflation était une des préoccupations principales du gouvernement. Il met en avant les tentatives de la part du gouvernement pour limiter les hausses énergétiques et le plan de résilience qui accompagne certaines entreprises. Franck Riester a cependant rappelé qu'il était important que les entreprises prennent aussi leur part et que celles qui peuvent aident leurs salariés à faire face à l'inflation en revalorisant les salaires, même de manière ponctuelle.

"IL FAUT AUGMENTER L'ÂGE LÉGAL" DU DÉPART EN RETRAITE, JUGE É. WOERTH


"Il y aura une concertation, il faut du temps pour aboutir à un texte précis", juge Éric Woerth, député de l'Oise, candidat à sa réélection, invité d'Elizabeth Martichoux, mercredi, sur LCI, sur le sujet de la réforme des retraites. "Le gouvernement doit présenter un texte qui garantisse les droits de tous les Français". 


"Il faut évidemment augmenter l'âge légal, c'est bien plus puissant", ajoute-t-il, afin de "permettre au système de retraite de fonctionner même par gros temps." "Le système actuel est déséquilibré sur le temps, nous devons répondre à cela."

É. WOERTH AURAIT "ACCEPTÉ" UNE PLACE DANS LE GOUVERNEMENT


"C'est le choix du président, de la Première ministre. Il y a des équilibres, c'est comme ça", commente Éric Woerth, député de l'Oise, candidat à sa réélection, invité d'Elizabeth Martichoux, mercredi, sur LCI, au sujet de son absence du gouvernement d'Elisabeth Borne. "On m'aurait proposé (un poste dans l'exécutif), j'aurai accepté. On ne me l'a pas proposé, ça m'a facilité la vie", sourit l'ancien cadre de LR.

LA MINISTRE DE LA SANTÉ REFUSE DE SE PRONONCER SUR LES ACCUSATIONS VISANT DAMIEN ABAD


Concernant l'affaire Abad, la ministre de la Santé sur RTL a refusé de se prononcer sur la question. "Ce n'est pas mon ministre, c'est un ministre du gouvernement", a-t-elle simplement déclaré, assurant par ailleurs qu'elle soutiendrait toujours les femmes.

B. BOURGUIGNON VEUT CONCERTER POUR RÉSOUDRE LA CRISE DES URGENCES


Alors que 120 services d'urgences sont menacés dans leur fonctionnement en France, dont des services de grands hôpitaux, comme Bordeaux, la nouvelle ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon a assuré sur RTL vouloir régler le problème dans la concertation. "Je ne nie pas la crise, le Président de la République fait de la Santé sa priorité", a-t-elle certifié, reconnaissant une pénurie globale de soignants mais ne souhaitant pas se contenter de parler d'une revalorisation de salaires. "On ne peut pas tout régler juste par des revalorisations", a-t-elle affirmé. 


La ministre a en tout cas refusé de réintégrer les soignants qui ont perdu leur contrat de travail à l'hôpital parce qu'ils refusaient d'être vaccinés contre le Covid-19. Car pour elle, la crise n'est pas terminée. La ministre a d'ailleurs appelé les personnes les plus fragiles à continuer à respecter les gestes barrières et les plus de 60 ans à recevoir une deuxième dose de rappel.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique. Retrouvez ici les premiers pas du nouveau gouvernement et les dernières informations sur la campagne des législatives.

À trois semaines du premier tour des élections législatives, le nouveau gouvernement commence à définir ses principaux axes de travail. Le nouveau ministre de l'Education Pap Ndiaye a ainsi promis mardi d'être "dans la concertation" et a assuré que le retour des mathématiques dans le tronc commun était "acté", sans préciser de calendrier, ont indiqué à l'AFP des syndicats d'enseignants reçus rue de Grenelle.

Du côté de la politique internationale, la nouvelle cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a réservé mardi à l'Allemagne sa première visite à l'étranger, "une évidence" selon elle tant la "relation franco-allemande est plus que jamais nécessaire".


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