Sur LCI, Olivier Faure fustige les "combats d'arrière-garde" des "éléphants" du PS

Publié le 8 mai 2022 à 8h00, mis à jour le 9 mai 2022 à 7h31

Le Premier secrétaire socialiste Olivier Faure est l'invité du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro ce dimanche.
Il revient notamment sur l'accord conclut entre le PS et LFI pour les législatives.
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Ce live est à présent terminé. 

LA MAJORITÉ INVESTIT 52 NOUVEAUX CANDIDATS


La majorité présidentielle a dévoilé, dimanche, les noms de 52 nouveaux candidats investis pour les législatives de juin, dont Constance Le Grip, une sarkozyste issue des rangs de LR. Après Robin Reda samedi, c'est une nouvelle prise pour la "macronie" puisée dans les rangs des Républicains. Constance Le Grip, 61 ans, est investie dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine, un fief acquis à la droite où avait été élue en 2017. Autre transfuge de LR sur cette troisième liste d'investitures : Emmanuelle Haziza dans la 6e circonscription du Rhône.


Avec cette nouvelle vague, 502 candidats de la majorité, dont de nombreux ministres sortants, sont désormais sur la ligne de départ. Une nouvelle liste doit être dévoilée en début de semaine.

L'UNION DE GAUCHE VACILLE À VILLEURBANNE


Cédric Van Styvendael, le maire PS de Villeurbanne, près de Lyon, a accusé de parachutage Gabriel Amard, conseiller régional La France insoumise et gendre de Jean-Luc Mélenchon, ce que l'intéressé dément, assurant à BFMTV retourner "au bercail familial" : "ma famille maternelle vit ici depuis le 19e siècle, je vis à Villeurbanne, pas à Paris", a-t-il déclaré. 


Le bras de fer est pourtant engagé avec Cristina Martineau, adjointe à la mairie, qui aurait normalement dû candidater aux législatives sous la bannière PS. "À Villeurbanne, le message de Jean-Luc Mélenchon, c’est 'mon gendre avant les femmes'", a-t-elle attaqué dans les colonnes du Journal du Dimanche. "C’est un piétinement de tous nos combats politiques. Cela faisait vingt ans que le PS réservait cette circonscription à des femmes", a-t-elle regretté, voyant dans cet "atterrissage" une démonstration de "népotisme et machisme".

LIONEL JOSPIN SOUTIENT UNE OPPOSANTE PS À LA NUPES


Lionel Jospin a apporté son soutien dimanche à Lamia El Aaraje, qui envisage de se présenter dans la 15e circonscription de Paris en dépit de l'accord PS-LFI. L'ancien Premier ministre socialiste se déclare "à côté" de la candidate, qui se dit victime de l'alliance passée par son parti avec Jean-Luc Mélenchon.

LA NUPES, UNE "PÉTAUDIÈRE" POUR RICHARD FERRAND


La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) est une "véritable pétaudière", un "salmigondis idéologique", a raillé le président LREM de l'Assemblée nationale Richard Ferrand dans l'émission Dimanche en politique sur France 3, au lendemain de la première convention de l'union de gauche, tenue à Aubervilliers.

MARINE LE PEN S'EN PREND À JEAN-LUC MÉLENCHON


Depuis Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen a ciblé le député insoumis, qui serait loin d'incarner un adversaire crédible au président réélu selon elle. L'initiateur de la NUPES "a fait élire Emmanuel Macron", assure la députée RN.

J.-L. MÉLENCHON SE "PRÉPARE" PLUS À MATIGNON QU'À L'ASSEMBLÉE


"La probabilité d'avoir une majorité semble s'améliorer pour moi, donc je me prépare plutôt à l'idée d'être Premier ministre qu'à l'idée d'être de nouveau député", a déclaré, sur France Inter/franceinfo/Le Monde, le chef de file de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) Jean-Luc Mélenchon. Ces derniers jours, le leader insoumis avait dit qu'il ne serait vraisemblablement pas candidat à un nouveau mandat de député aux législatives.


"Le dernier Premier ministre de la IVe République n'était pas député, c'était le général De Gaulle, et l'actuel Premier ministre, Monsieur Castex, n'était pas député" non plus lorsqu'il a été nommé à Matignon en 2020, a ajouté l'Insoumis qui revendique une "certaine légitimité".


Jean Castex "a été élu à Prades avec 1.800 voix, ça lui donne une légitimité à Prades. Mais moi, j'estime que 7.700.000 voix à l'élection présidentielle, ça ne fait pas de moi un passant dans la rue. J'ai une certaine légitimité à être devant dans les rangs de la Nouvelle union populaire écologique et sociale", a-t-il dit.

EMMANUEL MACRON "N'A PAS DE VISION", ESTIME OLIVIER FAURE


"J'ai voté au second tour pour Emmanuel Macron", mais "il y a plus de gens qui sont venus pour voter pour lui pour faire barrage à Marine Le Pen que par adhésion à son projet", a tancé le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. "Voilà un président qui n'a pas de vision", "réélu sans mandat", a-t-il assuré, en s'attaquant au passage aux réformes proposées par le chef de l'État, comme la réforme des retraites et du RSA.


"Mon camp, c'est celui de ceux qui souffrent de la politique qui est conduite", a-t-il poursuivi, se détachant de ceux qui dans son parti rallient le président, estimant qu'ils ont privilégié "leur carrière" à leurs valeurs : "jamais vous ne me verrez aller dans un gouvernement d'Emmanuel Macron pour défendre la retraite à 65 ans, jamais", a-t-il promis.

"CHACUN GARDE SON POINT DE VUE" AU SEIN DE LA NUPES, SELON O. FAURE


Au sein de l'alliance aux législatives de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), "chacun pourra être libre de son point de vue mais il y aura un intergroupe pour essayer de coordonner nos expressions et nos points de vue", a assuré dans le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. Cette alliance aura pour but de "faire en sorte que les gauches puissent parler d'une voix unique le plus souvent possible", a-t-il expliqué, indiquant qu'un "programme chiffré" sera dévoilé dans quelques jours. Avant d'assurer : "Chacun garde son point de vue, des formations politiques différentes n'auront pas à s'effacer".


Il a indiqué par exemple que "nous sommes républicains, des laïcs et nous allons nous battre contre toutes les formes d'intégrisme et de communautarisme", récusant le terme d'islamo-gauchisme "qui vient plutôt de la droite et de l'extrême droite pour disqualifier une partie de la gauche". Mais il faut aussi, selon lui, "défendre une communauté musulmane qui est tout le temps stipendiée, mise au ban alors qu'on ne sait pas très bien ce qu'on leur reproche".

DES DIVERGENCES SUR LE PLAN INTERNATIONAL AU SEIN DE LA NUPES ?


Sur le volet de l'Europe, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) propose de "déroger de manière transitoire" aux directions européennes et "mettre en tension" certaines décisions, a estimé dans le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro, le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui a toutefois refusé de poser comme principe la "désobéissance" à l'Union Européenne, prônée par les Insoumis. 


"Il faut que ça bouge, parce que l'Europe ne peut pas continuer à être dans le déni climatique pour ne prendre que cet exemple-là", a-t-il ajouté, avant d'assurer : "je crois qu'on peut trouver une majorité d'Européens qui puissent réfléchir avec nous et réorienter le cours de l'Europe". 


Quant à l'envoi d'armes à Kiev, sur le front ukrainien, "je n'ai pas changé d'avis, je suis pour qu'on arme les Ukrainiens", à qui l'on doit un "devoir d'assistance à leur endroit". Mais "Jean-Luc Mélenchon a dit hier que Vladimir Poutine est un criminel de guerre (...). Je peux dire que nous sommes dans une situation où les points de vue convergent, même s'ils ont pu être très divergents".


Oliver Faure est en revanche contre le départ du commandement intégré de l'Otan, ce que défend LFI, mais "cette question ne se posera pas", et "c'est vrai, il y a un désaccord entre nous".

FACE AUX CRITIQUES, OLIVIER FAURE FUSTIGE DES "COMBATS D'ARRIÈRE-GARDE"


Interrogé sur les critiques contre le PS, notamment adressées par François Hollande, "la réalité, c'est que les déboires du PS ne datent pas de quelques jours", s'est défendu dans le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. "Un certain président n'a pas été candidat à sa propre succession, fait unique dans l'histoire de France", a-t-il tancé, en référence à l'ancien président socialiste, déplorant aussi des défaites électorales. "On ne parle que des barons, pas des gens modestes, avec qui je veux travailler. Pour les autres, tant pis, j'essaierai de les convaincre", a-t-il avancé, répétant qu'une "majorité avait adopté la ligne de la direction".


"Il y a des gens qui critiquent, oui, mais maintenant il faudrait qu'on parle aux Françaises et Français, qu'on arrête d'être dans cette guerre de tranchées qui a lassé tout le monde, elle n'intéresse plus personne. (...) Les Français sont dégoûtés par ces combats d'arrière garde", s'est aussi irrité le socialiste.


Évoquant les Français les plus précaires, "ceux-là se foutent de savoir ce que pense tel ou tel éléphant, ils veulent savoir si demain ils vont enfin avoir la possibilité de nourrir leurs enfants, les habiller, leur donner un avenir, les amener en vacances, le reste, ce n'est que de la blague", s'est-il emporté. "Cela fait des années que l'on parle que de ça. Je suis venu dire aux Français et Françaises : 'on vous a entendus, on vous a compris, et maintenant on se bat pour vous'", a-t-il ajouté.

O. FAURE SALUE "UNE GRANDE ALLIANCE INÉDITE" MAIS SANS "ALLÉGEANCE"


"Nous avons réalisé une grande alliance inédite, (...) enfin nous avons fait le choix de mettre nos egos de côté pour gagner", "nous avons été longtemps des frères ennemis, nous allons essayer maintenant d'être celles et ceux qui servent les Français", a assuré le Premier secrétaire socialiste Olivier Faure dans Le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. Avant d'ajouter : "en dépit de nos désaccords qui subsistent pour une part d'entre eux, nous avons la force de chercher ce que peut être l'intérêt général".


Un mouvement qui a selon lui le vent en poupe : "il y a une aspiration à vivre autre chose", a-t-il assuré. "Dans une alliance, il y a des gens différents", a-t-il ajouté, se défendant pour autant de n'être plus socialiste : "Est-ce que tous les désaccords ont disparu ? Non. Est-ce que je suis mélenchoniste ? Non". 


Si Jean-Luc Mélenchon venait à être Premier ministre, "il sera à Matignon et je resterai ce que je suis, quand j'aurai besoin de lui dire quelque chose, je lui dirai", a-t-il ajouté, martelant qu'il n'y a "pas d'allégeance". 

"J'AI FAIT UN ACCORD SUR LE FOND", ASSURE OLIVIER FAURE 


Interrogé au sujet du cas de la députée socialiste Lamia El Aaraje, qui envisage de se présenter en dissidence à gauche à Paris après l'accord du PS avec LFI, le Premier secrétaire socialiste Olivier Faure a assuré dans Le Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro qu'il y avait là une "forme d'injustice à ce qu'elle ne soit pas dans l'accord", puisque que dans la 15e circonscription de la députée, c'est l'Insoumise Danielle Simonnet qui sera la candidate de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes). 


"Je me bats pour ça", "on va essayer de faire bouger les choses" et "on en discute", a-t-il lancé, saluant une "députée valeureuse", mais a assumé de ne pas avoir empêché l'accord "pour une seule circonscription". 

J.-L. MÉLENCHON DÉFEND UNE "RADICALITÉ CONCRÈTE" ÉCOLOGIQUE


"Ce que nous avons connu dans le passé, c'était un compromis idéologique, à la fin on trouvait un personnage qui conciliait tout le monde. Maintenant ce n'est plus la question, maintenant on rentre dans une période de sécheresse, il faut trouver de l'eau" et agir pour la transition écologique, a estimé sur France Inter le chef de file LFI Jean-Luc Mélenchon. "Là, je ne ferai pas ce que je peux, je ferai ce que l'on doit", plutôt que de continuer dans un système "à la papa", a-t-il avancé, en cas de victoire du groupe de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) à l'Assemblée Nationale. "La politique de la radicalité concrète sur le plan écologique nous amène à un anticapitalisme raisonné", a-t-il poursuivi.

"IL Y A EU UN VOTE UTILE" EN SA FAVEUR, RECONNAÎT J.-L. MÉLENCHON


"Je l'admets, il y a eu un vote utile" en la faveur de Jean-Luc Mélenchon mais "les formations traditionnelles de gauche perdent trois points dans le dernier mois, j'en gagne onze, (...) l'essentiel des voix, je l'ai gagné sur les abstentionnistes", a assuré sur France Inter le député LFI.

J.-L. MÉLENCHON APPELLE À UN "TROISIÈME TOUR POUR FIXER LE MANDAT"


Sur France Inter, le député LFI Jean-Luc Mélenchon a estimé que l'échéance des législatives, "c'est un troisième tour pour fixer le mandat", car Emmanuel Macron "n'a pas de mandat" à ses yeux, ayant surtout rassemblé selon lui des votes anti-Marine Le Pen. Il "appelle" ainsi à une cohabitation, "dans le total respect de la loi". 

À PARIS, LA DISSIDENTE PS LAMIA EL AARAJE ESTIME ÊTRE "LÉGITIME"


La socialiste Lamia El Aaraje, qui envisage de se présenter en dissidence à gauche à Paris après l'accord du PS avec LFI, a affirmé dimanche être une candidate "légitime", sur un marché où elle déambulait avec l'ancien Premier ministre Lionel Jospin. Elle souhaite se présenter dans la 15e circonscription de Paris, où l'Insoumise Danielle Simonnet sera la candidate de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes). 


"J'estime être la candidate légitime, de l'union", a affirmé Lamia Al Aaraje à des habitants sur le marché de la place de La Réunion, dans le XXe arrondissement de Paris, a constaté l'AFP. "À ce stade, je suis à côté d'elle", a affirmé Lionel Jospin, en qui la socialiste a salué un "grand Monsieur".

"MON ADVERSAIRE, C'EST LE MÉLENCHONISME", LANCE MANUEL VALLS


"Mon adversaire dans cette campagne, ce sont les extrêmes, mais c'est le mélenchonisme. Parce que tout candidat de cette Union populaire est un candidat mélenchoniste", a affirmé sur Europe 1 Manuel Valls, ancien Premier ministre socialiste investi tout dernièrement par LREM pour les législatives. 


"Voter pour ce candidat mélenchoniste, c'est voter pour un candidat contre l'Europe, contre l'Alliance atlantique, qui change profondément notre diplomatie, contre la police et la sécurité, contre le nucléaire, contre la croissance et l'emploi, sortir de la culture du gouvernement", a-t-il poursuivi. "À gauche, il y a toujours eu ce mythe de l'union pour l'union", a-t-il aussi glissé.

UN "TOUT SAUF MÉLENCHON" MONTE À GAUCHE, ASSURE J.-C. CAMBADÉLIS


"Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire parce qu'il ne s'est pas mis en situation d'être au centre de la gauche. Cet accord ne sera pas durable et ne tiendra pas", a assuré dimanche l'ancien Premier Secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis sur radio J. Il a accusé son parti d'avoir "perdu son âme" en s'alliant avec la France insoumise, au lendemain de la Convention actant la naissance à gauche de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes) menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.


"Quand Jean-Luc Mélenchon sera confronté à une vague de Tout sauf Mélenchon pendant la campagne législative, peu de dirigeants socialistes et écologistes viendront à son secours", ajoute l'ancien patron du PS. Il se dit "hostile depuis le premier jour à cet accord, parce que le programme de Jean-Luc Mélenchon, c'est trois sorties : la sortie de l'Europe, la sortie de l'Otan et la sortie de l'OMC" qui transformerait, selon lui, la France en "Corée du Nord".


"Le PS a perdu son âme pour un plat de lentilles" en acceptant de "brader nos convictions pour quelques circonscriptions", a-t-il regretté, prévoyant une défaite de la Nupes aux législatives de juin.

NUPES, UN "NAUFRAGE POUR LES SOCIALISTES" SELON HÉLÈNE GEOFFROY


L'accord passé à gauche entre différents partis politiques, dont le PS, rassemblés sous la bannière de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) est un "naufrage pour les socialistes" et même une "reddition" et "une forme d'escroquerie", a estimé sur Europe 1 la maire PS de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, qui se présente comme une dissidente de cet accord. 


D'après elle, l'alliance NUPES ne représente aucune "convergence de programmes" car les membres du PS "n'ont rien apporté" à l'accord, "puisqu'il n'y a pas eu d'union sur un programme et de réflexion". "Nous portons la capacité de l'avenir. Parce que la radicalité dans laquelle nous sommes aujourd'hui enfermés ne nous permettra pas de gouverner", a-t-elle ajouté.

J.-L. MÉLENCHON OPPOSANT À E. MACRON ? "UNE FABLE", POUR M. LE PEN


Depuis Hénin-Beaumont, Marine Le Pen a commenté le récent accord d'union à gauche : "la fable Jean-Luc Mélenchon opposant à Emmanuel Macron, on va peut-être arrêter maintenant", a-t-elle tancé, estimant que "la réalité, c'est que Jean-Luc Mélenchon a fait élire Emmanuel Macron". 


"Cela le discrédite absolument pour pouvoir se mettre dans la posture d'opposant d'Emmanuel Macron. Il joue les fous du roi, il surjoue l'insolence à l'égard du président, mais manifestement ils ont des rapports beaucoup plus proches et réguliers de ce qu'ils veulent bien montrer", a-t-elle attaqué. Avant de poursuivre : "Jean-Luc Mélenchon est un ancien sénateur socialiste, il l'a été longtemps. On ne s'en débarrasse pas, on ne change pas les taches d'un léopard".


Elle a ensuite critiqué "un laxisme à l'œuvre depuis cinq ans en matière de sécurité et d'immigration, un des points où l'alliance entre Monsieur Mélenchon et Monsieur Macron est peut-être la plus dangereuse", assurant que le chef de file LFI veut "désarmer la police" et "soutient l'ensemble des structures islamistes". "Pour gagner une législative, il faut qu'il accepte de se présenter déjà, ce sera un bon début", a-t-elle encore tancé.

"LE COMBAT N'EST PAS TERMINÉ", ASSURE MARINE LE PEN


En déplacement dans son fief Hénin-Beaumont, la candidate malheureuse du scrutin présidentiel Marine Le Pen a indiqué sur LCI avoir mené des conventions d'investiture en vue des législatives depuis l'élection et s'être "un peu reposée" pour repartir en campagne pour la prochaine échéance. "Les Français ont le dernier mot, partant de là le combat n'est pas terminé", a-t-elle lancé, critiquant une politique "novice" d'Emmanuel Macron. 


Désormais, la députée RN s'investira pour la campagne des législatives : "on va se voir très régulièrement", "j'irai très certainement faire des déplacements en France pour soutenir des candidats", a-t-elle annoncé.


Avant d'ajouter : "je suis candidate à ma réélection et espère que nous allons entrer en force à l'Assemblée Nationale pour mener le combat contre la politique sociale d'Emmanuel Macron".

TROISIÈME DÉFAITE


Toujours sur franceinfo, Jean-François Copé a estimé que la situation était grave à droite. "C'est la troisième fois que nous perdons une élection présidentielle", s'est-il désolé. 

IMPRÉPARATION ?


Invité sur franceinfo dimanche, le maire LR de Meaux, Jean-François Copé a vivement critiqué le discours d'investiture d'Emmanuel Macron, la veille, estimant qu'il y régnait "une atmosphère un peu gazeuse". L'élu a relevé "le contraste entre le fait qu'il ne se passe rien, mais rien, et l'urgence" à agir exprimée hier par Emmanuel Macron. "Ce qui me surprend, c'est que tout ça n'ait pas été plus préparé", a expliqué Jean-François Copé, notant l'absence d'annonce d'un nouveau Premier ministre par le président réélu. "Toute cette perte de temps est difficile à comprendre pour les Français".

L'IMAGE DU WEEK-END


C'est le fait politique de samedi : une photo de famille de la gauche unie, transmise à l'issue de la convention de la Nupes à Aubervilliers, du jamais vu depuis 25 ans. 

SATISFAITS


Une majorité de Français (57%) juge "bonne" l'information délivrée par les journalistes pendant la campagne présidentielle, selon une étude réalisée par Viavoice pour les Assises du journalisme de Tours, publiée samedi.  


Seuls 11% des personnes interrogées estiment que l'information délivrée était "très mauvaise" et 25% la trouvent "assez mauvaise", d'après ce sondage effectué en partenariat avec France Télévisions, France Médias Monde, Le Journal du Dimanche et Radio France. Parmi les Français satisfaits de la couverture faite par les médias, 8% estiment que l'information délivrée était "très bonne" et 49% "assez bonne".

SUSPENSE


Eric Zemmour a fait durer le suspense quant à son éventuelle candidature pour les législatives en lançant la campagne du parti Reconquête!, samedi à Paris. "Je vous dirai dans les tout prochains jours comment je mènerai cette bataille", a déclaré l'ex-candidat à la présidentielle dans son discours salle Wagram devant ses 550 candidats investis.


Après le score d'Eric Zemmour en deçà de ses espoirs (7,07%) à la présidentielle, le jeune parti d'extrême droite n'a pas su monter l'union espérée avec le Rassemblement national de Marine Le Pen pour les législatives des 12 et 19 juin.

"PAGE D'HISTOIRE"


Jean-Luc Mélenchon a célébré "une page d'histoire" lors de la convention actant la naissance de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes) pour les législatives, samedi à Aubervilliers, où étaient rassemblés tous les leaders de la gauche.


"Nous sommes en train d'écrire une page de l'histoire politique de la France", a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur la scène, où étaient assis les chefs écologiste Julien Bayou, socialiste Olivier Faure et de Générations Sophie Taillé-Polian, tandis que le communiste Fabien Roussel venait de repartir après son propre discours pour aller "marier des proches à Saint-Amand".


"C'est la première fois depuis 25 ans qu'un accord général intervient entre les forces traditionnelles de la gauche, des écologistes et des petits derniers, les insoumis", a salué Jean-Luc Mélenchon.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux élections législatives. Retrouvez ici toutes les dernières informations sur le scrutin de juin prochain.

Jean-Luc Mélenchon qui harangue ses troupes pour imposer une cohabitation, la majorité sortante qui investit un ex-LR malgré les efforts de la droite pour empêcher les départs et Eric Zemmour qui s'engage à combattre la gauche : les partis ont définitivement lancé la bataille des législatives samedi, jour de l'investiture d'Emmanuel Macron.

Investi pour un deuxième et dernier quinquennat en fin de matinée, le président a fait "le serment de léguer une planète plus vivable" et "une France plus forte". En attendant la nomination d'un nouveau gouvernement, l'oeil du chef de l'Etat est déjà rivé sur les législatives à venir, visant à élire 577 députés les 12 et 19 juin qui seront le prolongement de la séquence ouverte par la présidentielle.

Samedi, la majorité présidentielle a dévoilé une deuxième liste de candidats investis qui porte l'ensemble à 450 pour l'instant. Dix nouveaux ministres se sont joints aux dix autres déjà investis jeudi, parmi eux Olivier Véran qui se représente dans sa circonscription de l'Isère. Après des négociations tendues, La République en marche (LREM), le MoDem de François Bayrou et le nouveau parti Horizons d'Edouard Philippe abordent les législatives "Ensemble!" - c'est le nom choisi pour leur campagne commune.

A Aubervilliers, où étaient rassemblés samedi tous les leaders de la gauche, l'insoumis Jean-Luc Mélenchon a pour sa part célébré "une page d'histoire" lors de la convention actant la naissance de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes). Au terme d'une offensive tactique éclair, l'ex-candidat de La France Insoumise (LFI) est parvenu cette semaine à unir sous la même bannière LFI, le PS, le PCF et EELV, répondant à l'attente d'une grande partie de l'électorat de gauche.  


La rédaction de TF1info

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