EN DIRECT - Remaniement : nouvel entretien entre Elisabeth Borne et Emmanuel Macron à l'Élysée

Publié le 17 mai 2022 à 7h30, mis à jour le 18 mai 2022 à 7h32

Après avoir déjà déjeuné ensemble ce mardi midi, le président de la République et sa nouvelle Première ministre ont eu un nouvel entretien dans la soirée au palais de l'Élysée.
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Ce live est à présent terminé. 

Ce live est à présent terminé, vous pouvez retrouver les dernières informations du mercredi 18 mai sur les élections législatives dans cet article.

ELISABETH BORNE À L'ÉLYSÉE

ELISABETH BORNE À L'ÉLYSÉE


Selon nos informations, la Première ministre Elisabeth Borne s’entretient en ce moment avec Emmanuel Macron au Palais de l’Élysée. 

INFO TF1/LCI


Selon nos informations, l'eurodéputé Stéphane Séjourné, déjà président du groupe Renew Europe à Strasbourg, a été choisi par Emmanuel Macron pour piloter la création du nouveau parti Renaissance, qui doit fusionner les différents mouvements de la majorité présidentielle en un seul. 

QUELLES PREMIÈRES MESURES POUR BORNE ?


Sitôt nommée à Matignon, Elisabeth Borne doit s'attaquer à plusieurs chantiers brûlants, au-delà de la bataille immédiate des législatives. La Première ministre présentera début juin, avant les élections, un plan anti-inflation au Conseil des ministres, indique à LCI une source parlementaire LaREM. Le plan comprendrait le gel des prix du gaz et de l'électricité, le dégel du point d'indice des fonctionnaires, l'indexation des retraites sur l'inflation et le blocage des prix des loyers. 


Le chantier des retraites n'interviendrait pas avant l'été et resterait donc conditionné aux législatives. La cheffe du gouvernement lancera, le cas échéant, une "large concertation" avec les syndicats.

MELENCHON SOUHAITE RENCONTRER BORNE


Jean-Luc Mélenchon a affirmé être prêt à débattre avec Elisabeth Borne, souhaitant rencontrer la nouvelle Première ministre "au moins une fois avant de la remplacer", lors d'un déplacement à Nantes.


Celui qui espère être nommé Premier ministre après sa victoire aux législatives a renouvelé ses critiques au lendemain de la nomination d'Elisabeth Borne à Matignon, une femme "soi-disant de gauche" et "en pointe sur la brutalité sociale et écologique".


Face à une "catastrophe écologique hautement prévisible", le président de la République "a choisi de nommer Première ministre une catéchumène du néolibéralisme", a dénoncé Jean-Luc Mélenchon lors d'une conférence de presse.

ABAD (LR) VA CLARIFIER SA POSITION VIS-A-VIS DE LA MAJORITE


Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale Damien Abad, accusé par son parti de se rapprocher d'Emmanuel Macron, a indiqué aux députés de son camp qu'il "clarifierait sa situation d'ici à vendredi", en vue des législatives, selon son entourage. 


Il fait l'objet de spéculations sur un possible ralliement à la macronie et une éventuelle entrée au gouvernement, notamment depuis sa rencontre dans l'entre-deux tours de la présidentielle avec Thierry Solère, ex-LR devenu conseiller du président Macron.

NOMINATION DE BORNE : "UNE CARICATURE", SELON MÉLENCHON


La nouvelle Première ministre Elisabeth Borne est "une caricature de ce que nous rejetons de cet état du monde", dénonce Jean-Luc Mélenchon à l'occasion d'une conférence de presse à Nantes. "De cette relation des gouvernants aux gouvernés. Elle représente la forme la plus brutale de tout cela", assure le leader insoumis. 


Le député sortant espère en outre qu'Elisabeth Borne "n'a pas été choisie parce que c'est une femme, mais parce que c'est la plus compétente". 


"Ce que nous allons critiquer, ce n'est pas la personne, mais la politique qu'elle va mettre en œuvre", assure-t-il. 

MUSELIER NE SERA PAS MINISTRE


Renaud Muselier répond dans un tweet aux rumeurs lui prêtant un avenir au sein du nouveau gouvernement. Le président de la région Paca assure ne pas être intéressé par un portefeuille ministériel.

ELISABETH BORNE "POURSUIT SA CAMPAGNE"


Mardi matin, en réunion de groupe avec la majorité présidentielle, Elisabeth Borne a confirmé qu'elle maintenait sa candidatures aux législatives. "Je suis aussi en campagne, je le dis, je continue cette campagne", a-t-elle assuré. "Je maintiens ma candidature dans la 6e circonscription du Calvados."


"Le président de la République a été élu sur un programme clair et ambitieux. Pour porter ce projet, il nous faut la majorité la plus large possible", aa également lancé la nouvelle Première ministre. 

A.ROUSSEAU DIRECTEUR DE CABINET D'E.BORNE


L'ancien directeur général de l'Agence régionale de santé Ile-de-France Aurélien Rousseau a été nommé mardi directeur de cabinet de la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne, a-t-il annoncé sur Twitter.


"Au moment de commencer ma mission auprès d'Elisabeth Borne, dont la confiance m'honore, j'ai une pensée pour ma grand-mère, Jeanne Boyer, élue à 29 ans en 1945 à Alès au sortir de la résistance et pour Véronique Bédague qui est 'la première' à avoir occupé ce poste, et de quelle façon !", a écrit sur Twitter le haut fonctionnaire âgé de 45 ans.

CAROLE DELGA FÉLICITE ELISABETH BORNE


La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, a félicité la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne sur Twitter. "Je salue le retour, 30 ans après Edith Cresson, d’une femme à cette fonction", a-t-elle écrit, avant d'annoncer : "je continuerai à défendre mes valeurs pour la France" et "je combattrai le programme présidentiel libéral et vertical".

J.-B. DJEBBARI N'A "AUCUN ÉTAT D'ÂME" À PARTIR DANS LE PRIVÉ


Jean-Baptiste Djebbari s'est dit mardi "parfaitement serein" et n'avoir "aucun état d'âme" à entrer au conseil d'administration d'un constructeur de voitures à hydrogène après avoir été ministre délégué aux Transports. "Ça ne me met pas du tout mal à l'aise, c'est normal de retrouver une activité normale après la politique, il y a des règles, il faut les respecter", s'est défendu sur RMC le ministre qui s'apprête à quitter ses fonctions.


 La start-up Hopium, qui prépare la production de voitures utilisant de l'hydrogène, l'une des pistes pour décarboner la mobilité, a annoncé lundi lui avoir proposé de la rejoindre quelques heures avant la nomination de la nouvelle cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne. Un "hasard de calendrier" selon lui, Hopium étant tenue de communiquer sur cette proposition de nomination 35 jours avant son assemblée générale du 20 juin.

POUR E. ZEMMOUR, E. MACRON "VEUT AVOIR LA MAIN SUR TOUT"


"Je ne suis pas dupe. Emmanuel Macron nomme une fois de plus un Premier ministre technocrate comme Jean Castex pour avoir la main sur tout", a jugé mardi l'ancien candidat d'extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour sur RTL. 


Le fondateur de Reconquête!, qui se présente aux législatives dans la 4e circonscription du Var, celle de Saint-Tropez, s'est présenté comme "le seul opposant de droite" au milieu d'une "année de la gauche". "Ce que je constate, c'est que c'est une femme de gauche, qui a fait ses classes à gauche, de Lionel Jospin à François Hollande. Manifestement, Emmanuel Macron nomme un Premier ministre de gauche. Ça, c'est un signe", a-t-il lancé.

BURKINI : A. CORBIÈRE A ASSURE QUE CE N'ÉTAIT PAS UN DÉBAT DE LAÏCITÉ 


Revenant sur la décision d'Eric Piolle et du conseil municipal de Grenoble de régir le règlement intérieur des piscines de la ville sur la question de l'hygiène, autorisant de facto pour les femmes le top less comme le port du burkini, Alexis Corbière a rappelé son attachement à la défense des libertés publiques. "Vous pouvez avoir des désaccords, mais quand vous dirigez un pays, la question, c'est celle de la défense des libertés publiques. Vous n'avez pas le droit d'interdire la manière dont on s'habille", a souligné le député insoumis, rappelant ensuite la loi introduisant la laïcité de 1905. 

"CE N'EST PAS UN PROGRÈS SOCIAL", A ESTIMÉ A. CORBIÈRE


Le député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis a critiqué la nomination d'Elisabeth Borne, "pure continuité de ce qui a été fait ces cinq dernières années". "Ce n'est pas un progrès social, c'est quelque chose qui marque une évolution positive de la société", a cependant reconnu Alexis Corbière. 


Réagissant au discours que la nouvelle Première ministre a tenu lors de sa cérémonie d'investiture, Alexis Corbière a critiqué "des mots", "de la communication". "Il y a ce qu'elle dit, il y a ce qu'elle fait", a-t-il souligné. Pour lui, elle n'est pas une femme de gauche. "C'est une techno, elle n'a jamais été militante de la gauche, elle n'était même pas adhérente au Parti socialiste", a mis en avant le député insoumis. Attaquant son bilan, il a assuré : "Elle a eu le bon goût de dire que les chômeurs étaient trop payés dans ce pays, elle a ouvert le capital de la SNCF, elle refuse le RSA pour les 18-25 ans..."


Il a ensuite invité Elisabeth Borne à débattre avec Jean-Luc Mélenchon, selon lui, principal opposant à la majorité.

"ELLE ÉCOUTE, MAIS N'ENTEND PAS"


Le secrétaire général de la CGT, qui a souvent été en contact avec Elisabeth Borne, ministre du Travail avant d'être nommée Première ministre, dans le cadre de concertations, a dénoncé "un décalage entre les paroles et les actes. Les belles paroles, ça fait pas manger à la fin du mois". 


Critiquant le programme "Un jeune une solution" mis en place par Elisabeth Borne, Philippe Martinez a mis en avant les queues devant les associations caritatives lors de la crise sanitaire. "C'est mieux pour les jeunes ? L'apprentissage, oui, mais pour quel avenir ?", a-t-il encore attaqué. "On est dans une logique, il veut mieux un petit boulot que pas de boulot du tout", a regretté le syndicaliste.

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT "DANS QUELQUES JOURS"


Elisabeth Borne est nommée, mais son gouvernement attendra un peu. Il faudra "quelques jours" avant de connaître l'attribution des portefeuilles, indique l'entourage présidentiel à LCI. La raison principale ? Les vérifications des informations à transmettre à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

P. MARTINEZ SE FÉLICITE QU'UNE FEMME SOIT NOMMÉE PREMIÈRE MINISTRE


Le secrétaire général de la CGT a salué la nomination d'une femme au poste de Première ministre. "C'est bien que les femmes puissent avoir des responsabilités", a-t-il assuré, ajoutant "il faut éviter tout propos machiste, c'est un angle d'attaque malsain".


Il n'a cependant pas manqué d'attaqué le bilan d'Elisabeth Borne, l'attaquant sur les réformes qu'elle a menées concernant le changement de statut des cheminots ou la réforme de l'assurance chômage. "On peut venir de la gauche et avoir des réactions et des positions libérales", a-t-il par ailleurs fustigé, face à l'argument avancé d'un profil plutôt social.

ALEXIS CORBIÈRE SUR LCI


Alexis Corbière, député La France insoumise, est l'invité d'Élizabeth Martichoux à 8h35.

PHILIPPE MARTINEZ SUR LCI


Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, est l'invité d'Élizabeth Martichoux à 8h20.

Bonjour à toutes et tous, et bienvenue dans ce nouveau direct consacré aux élections législatives. Suivez avec nous l'actualité de ce mardi 17 mai.

Elisabeth Borne fait son entrée à Matignon. C'est le premier acte fort du second quinquennat d'Emmanuel Macron : celle qui était jusqu'alors ministre du Travail a été nommée lundi Première ministre par Emmanuel Macron, deux heures après la démission de Jean Castex. C'est la première femme nommée à Matignon depuis la démission d'Edith Cresson en 1992. Avant le ministère du Travail, Elisabeth Borne avait occupé les portefeuilles des Transports et de la Transition écologique depuis 2017. 

L'ancien et la nouvelle cheffe du gouvernement ont procédé à une passation de pouvoir en début de soirée à Matignon. Jean Castex avait présenté lundi vers 16h sa démission à Emmanuel Macron, qui l'avait acceptée dans la foulée. Les deux hommes ont échangé pendant environ une heure avant un tweet du chef de l'État le remerciant pour avoir "agi avec passion et engagement au service de la France", en appelant à être "fier du travail accompli et des résultats obtenus ensemble".


La rédaction de TF1info

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